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Un problème récurrent
Pharmacies de garde
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 03 - 2009

Les citoyens se plaignent toujours du manque de pharmacies ouvertes la nuit. Plusieurs témoins ont en effet affirmé que trouver une pharmacie ouverte de nuit relevait de la gageure.
Les citoyens se plaignent toujours du manque de pharmacies ouvertes la nuit. Plusieurs témoins ont en effet affirmé que trouver une pharmacie ouverte de nuit relevait de la gageure.
De l'avis de nombreux citoyens, les pharmacies restant ouvertes après 19h se font de plus en plus rares dans la capitale. Il est en effet improbable de trouver une officine assurant un service de 24/24, ou assurant des gardes les jours fériés, selon ce qui est pourtant stipulé dans la circulaire ministérielle 453. Devant l'anarchie qui règne dans ce secteur, tellement sensible, l'on serait amené à croire qu'aucune loi ou réglementation ne régit l'exercice de la pharmacie, ce qui est loin d'être le cas. En effet la MSP/D.PH.MED/97 du 26 avril 1997 établit les horaires d'ouverture et de fermeture des points de vente pharmaceutiques. Les permanences du jeudi après-midi, du vendredi et des jours fériés, sont quant à elle fixées par le tableau de garde, dont la charge revient à la Direction de la santé. La garde étant une réquisition pure et simple, sa non observation est sanctionnée par la loi. Les citoyens se plaignent toujours du manque de pharmacies ouvertes la nuit. Plusieurs témoins ont affirmé que trouver une pharmacie ouverte de nuit relevait de la gageure et pénalisait grandement les malades qui ne peuvent se déplacer. Cela sans parler évidemment des permanences de vacances, qui ne sont pas respectées par les officines qui ne semblent pas trop se soucier du bien-être de leurs clients. Les pharmacien quant à eux imputent le problème à l'anarchie que connaît le Syndicat des pharmaciens, du moins le bureau d'Alger,«le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officines au niveau d'Alger ne fait pas son travail consistant à organiser les pharmacies de la capitale, et assurer ainsi les gardes de nuit ou celles des jours fériés ou encore les périodes de vacances annuelles », nous a confié un pharmacien. Les officines devraiant effectuer leurs gardes, selon une note envoyée, chaque mois, par la Direction de la santé. «Cela n'est plus valable», selon le même pharmacien. Certains pharmaciens aussi n'assurent pas leur garde pour différentes raisons, la plus importante restant, pour eux, la désorganisation de cette tâche; l'anarchie dans la désignation de la pharmacie qui assurera la garde par la Direction de la santé au niveau d'Alger «quand une pharmacie est désignée pour assurer une permanence, elle est censée être la seule ouverte dans son secteur», nous dira un pharmacien également membre du syndicat, lequel évoquera le problème de sécurité en restant ouvert toute la nuit surtout dans certains quartiers sensibles de la capitale.En 2007, l'instruction émanant de la Direction de la santé d'Alger (DSP) avait instauré une garde de 24 heures. La décision avait suscité de vives réactions de la part des pharmaciens, lesquels ont affirmé que la législation en vigueur ne prévoit aucune obligation pour le pharmacien d'officine d'assurer une garde de nuit. Pour rappel en 2007 des réunions de travail avaient été organisées entre le bureau d'Alger et la Direction de la santé, pour présenter une série de propositions au directeur de la pharmacie au niveau du ministère de la Santé, la proposition du Snapo consistait à respecter un calendrier: les pharmacies ouvrant de 8h à 22h, avec obligation de ne pas fermer avant 19h. La tranche 19h-22h demeurant à l'appréciation de chacun. Au-delà de 22h, une autre réunion de travail devait préciser en les modalités. La Direction de la Santé nous avait confirmé que cette instruction avait pour « but de satisfaire les besoins de santé de la population. L'approche proposée a pour objectif de rendre accessible la disponibilité des médicaments tout au long de la journée et de la nuit. Le dispositif de garde que nous avons instauré vient en complément afin d'assurer une permanence en matière de dispensation des médicaments». Mais il y a loin de la coupe aux lèvres et la situation reste toujours aussi inquiétante. Les pharmaciens à Alger, notamment ceux de la capitale attendent toujours des décisions fermes pour réorganiser leur secteur, ce qui va dans le sens de l'intérêt des citoyens.
C. K.
De l'avis de nombreux citoyens, les pharmacies restant ouvertes après 19h se font de plus en plus rares dans la capitale. Il est en effet improbable de trouver une officine assurant un service de 24/24, ou assurant des gardes les jours fériés, selon ce qui est pourtant stipulé dans la circulaire ministérielle 453. Devant l'anarchie qui règne dans ce secteur, tellement sensible, l'on serait amené à croire qu'aucune loi ou réglementation ne régit l'exercice de la pharmacie, ce qui est loin d'être le cas. En effet la MSP/D.PH.MED/97 du 26 avril 1997 établit les horaires d'ouverture et de fermeture des points de vente pharmaceutiques. Les permanences du jeudi après-midi, du vendredi et des jours fériés, sont quant à elle fixées par le tableau de garde, dont la charge revient à la Direction de la santé. La garde étant une réquisition pure et simple, sa non observation est sanctionnée par la loi. Les citoyens se plaignent toujours du manque de pharmacies ouvertes la nuit. Plusieurs témoins ont affirmé que trouver une pharmacie ouverte de nuit relevait de la gageure et pénalisait grandement les malades qui ne peuvent se déplacer. Cela sans parler évidemment des permanences de vacances, qui ne sont pas respectées par les officines qui ne semblent pas trop se soucier du bien-être de leurs clients. Les pharmacien quant à eux imputent le problème à l'anarchie que connaît le Syndicat des pharmaciens, du moins le bureau d'Alger,«le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officines au niveau d'Alger ne fait pas son travail consistant à organiser les pharmacies de la capitale, et assurer ainsi les gardes de nuit ou celles des jours fériés ou encore les périodes de vacances annuelles », nous a confié un pharmacien. Les officines devraiant effectuer leurs gardes, selon une note envoyée, chaque mois, par la Direction de la santé. «Cela n'est plus valable», selon le même pharmacien. Certains pharmaciens aussi n'assurent pas leur garde pour différentes raisons, la plus importante restant, pour eux, la désorganisation de cette tâche; l'anarchie dans la désignation de la pharmacie qui assurera la garde par la Direction de la santé au niveau d'Alger «quand une pharmacie est désignée pour assurer une permanence, elle est censée être la seule ouverte dans son secteur», nous dira un pharmacien également membre du syndicat, lequel évoquera le problème de sécurité en restant ouvert toute la nuit surtout dans certains quartiers sensibles de la capitale.En 2007, l'instruction émanant de la Direction de la santé d'Alger (DSP) avait instauré une garde de 24 heures. La décision avait suscité de vives réactions de la part des pharmaciens, lesquels ont affirmé que la législation en vigueur ne prévoit aucune obligation pour le pharmacien d'officine d'assurer une garde de nuit. Pour rappel en 2007 des réunions de travail avaient été organisées entre le bureau d'Alger et la Direction de la santé, pour présenter une série de propositions au directeur de la pharmacie au niveau du ministère de la Santé, la proposition du Snapo consistait à respecter un calendrier: les pharmacies ouvrant de 8h à 22h, avec obligation de ne pas fermer avant 19h. La tranche 19h-22h demeurant à l'appréciation de chacun. Au-delà de 22h, une autre réunion de travail devait préciser en les modalités. La Direction de la Santé nous avait confirmé que cette instruction avait pour « but de satisfaire les besoins de santé de la population. L'approche proposée a pour objectif de rendre accessible la disponibilité des médicaments tout au long de la journée et de la nuit. Le dispositif de garde que nous avons instauré vient en complément afin d'assurer une permanence en matière de dispensation des médicaments». Mais il y a loin de la coupe aux lèvres et la situation reste toujours aussi inquiétante. Les pharmaciens à Alger, notamment ceux de la capitale attendent toujours des décisions fermes pour réorganiser leur secteur, ce qui va dans le sens de l'intérêt des citoyens.
C. K.


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