L'amnistie générale ne figure pas au programme de Abdelaziz Bouteflika, ni à moyen et encore moins à court terme. A partir de Tamanrasset où il poursuivait, hier, sa campagne électorale, le candidat indépendant a tenu à apporter des rectificatifs à ce sujet. L'amnistie générale ne figure pas au programme de Abdelaziz Bouteflika, ni à moyen et encore moins à court terme. A partir de Tamanrasset où il poursuivait, hier, sa campagne électorale, le candidat indépendant a tenu à apporter des rectificatifs à ce sujet. En effet, à un citoyen qui lui suggérait d'aller vers une amnistie générale au moment où il parlait des moyens d'éradiquer définitivement le terroriste, M. Bouteflika a été catégorique: «Non ! non ! et non ! je ne ferai jamais cela», clame-t-il. Pour lui cette politique ne pourrait être envisagé que «lorsque cessera définitivement le crépitement des armes dans notre pays», ce qui, aujourd'hui, n'est pas encore le cas. Etayant davantage ses propos, il affirme que cette politique ne peut être «utilisée comme une carte populiste qui sera balancée sur la voie publique au gré des humeurs, sans réflexion préalable aucune». D'ailleurs, si cela venait à être fait, l'Algérie risquerait inéluctablement de tomber dans «les filets d'une guerre civile au moment où l'Etat déploie tous les moyens possibles et imaginables pour éteindre les feux de la Fitna». Sur un ton de plus en plus dur, il poursuit : «il ne m'est aucunement difficile de mettre ma paraphe sur un bout de papier sur lequel serait mise, noir sur blanc, une telle mesure et créer, par cet état de fait, une débandade dont les conséquences risquent d'être très lourdes». «Je ne serai jamais l'homme qui fera cela !», affirme-t-il. Certes, précise encore le candidat, «il est aisé de parler d'amnistie générale; mais, qui me garantira ensuite que les droits des veuves, des orphelins et de toutes les personnes qui ont été touchées dans leur âme et leur dignité durant cette crise sanglante qu'a traversé le pays, sera respecté»? Un risque que Bouteflika refuse de prendre. Pour donner encore plus de consistance à sa position, le candidat précise qu'il évoque là, «une position d'un Etat et d'un peuple qui ne plieront jamais et au grand jamais !». «L'amnistie générale n'est pas une parole vaine, c'est lourd, très lourd de sens et qu'il ne faut pas prendre à la légère», insiste-t-il encore. Cette éventualité ne pourrais être envisagée qu'une fois qu' «un dialogue consistant soit envisagé et surtout que l'environnement politique ait complètement changé». Pour le moment, il est encore question de «défendre les intérêts de la Nation contre les risques qui le guettent» et «faire taire définitivement la voix des armes; l'amnistie générale sera, à ce moment, une conséquence très logique, mais presentement, il ne faut pas se tromper de temps et surtout de moment». Tout en souhaitant pouvoir assister à ce jour, M. Bouteflika dira que pour le temps présent, «l'Etat usera rigoureusement de ses armes pour répondre avec violence à tous ceux qui recourent à la violence à son encontre». Le candidat a également évoqué durant son intervention, les différentes réalisations qui ont été effectuées durant la dernière décennie dans le grand sud. «Le temps ne me suffira pas de visiter toutes les wilayas du pays durant cette campagne mais j'ai tenu à venir à tamanraset pour m'adresser aux deux extrémités, nord-sud et est-ouest du pays», dira-t-il aux habitants de la wilaya, auxquels il demande également «d'être, vu leur position de porte du sud du pays, les dignes ambassadeur de l'Algérie». M. Bouteflika s'est également rendu durant la journée d'hier, dans les deux wilayas d'Illizi et de Laghouat où les citoyens lui ont réservé un fervent accueil, reflétant l'image d'hopitalité des gens du sud. En effet, à un citoyen qui lui suggérait d'aller vers une amnistie générale au moment où il parlait des moyens d'éradiquer définitivement le terroriste, M. Bouteflika a été catégorique: «Non ! non ! et non ! je ne ferai jamais cela», clame-t-il. Pour lui cette politique ne pourrait être envisagé que «lorsque cessera définitivement le crépitement des armes dans notre pays», ce qui, aujourd'hui, n'est pas encore le cas. Etayant davantage ses propos, il affirme que cette politique ne peut être «utilisée comme une carte populiste qui sera balancée sur la voie publique au gré des humeurs, sans réflexion préalable aucune». D'ailleurs, si cela venait à être fait, l'Algérie risquerait inéluctablement de tomber dans «les filets d'une guerre civile au moment où l'Etat déploie tous les moyens possibles et imaginables pour éteindre les feux de la Fitna». Sur un ton de plus en plus dur, il poursuit : «il ne m'est aucunement difficile de mettre ma paraphe sur un bout de papier sur lequel serait mise, noir sur blanc, une telle mesure et créer, par cet état de fait, une débandade dont les conséquences risquent d'être très lourdes». «Je ne serai jamais l'homme qui fera cela !», affirme-t-il. Certes, précise encore le candidat, «il est aisé de parler d'amnistie générale; mais, qui me garantira ensuite que les droits des veuves, des orphelins et de toutes les personnes qui ont été touchées dans leur âme et leur dignité durant cette crise sanglante qu'a traversé le pays, sera respecté»? Un risque que Bouteflika refuse de prendre. Pour donner encore plus de consistance à sa position, le candidat précise qu'il évoque là, «une position d'un Etat et d'un peuple qui ne plieront jamais et au grand jamais !». «L'amnistie générale n'est pas une parole vaine, c'est lourd, très lourd de sens et qu'il ne faut pas prendre à la légère», insiste-t-il encore. Cette éventualité ne pourrais être envisagée qu'une fois qu' «un dialogue consistant soit envisagé et surtout que l'environnement politique ait complètement changé». Pour le moment, il est encore question de «défendre les intérêts de la Nation contre les risques qui le guettent» et «faire taire définitivement la voix des armes; l'amnistie générale sera, à ce moment, une conséquence très logique, mais presentement, il ne faut pas se tromper de temps et surtout de moment». Tout en souhaitant pouvoir assister à ce jour, M. Bouteflika dira que pour le temps présent, «l'Etat usera rigoureusement de ses armes pour répondre avec violence à tous ceux qui recourent à la violence à son encontre». Le candidat a également évoqué durant son intervention, les différentes réalisations qui ont été effectuées durant la dernière décennie dans le grand sud. «Le temps ne me suffira pas de visiter toutes les wilayas du pays durant cette campagne mais j'ai tenu à venir à tamanraset pour m'adresser aux deux extrémités, nord-sud et est-ouest du pays», dira-t-il aux habitants de la wilaya, auxquels il demande également «d'être, vu leur position de porte du sud du pays, les dignes ambassadeur de l'Algérie». M. Bouteflika s'est également rendu durant la journée d'hier, dans les deux wilayas d'Illizi et de Laghouat où les citoyens lui ont réservé un fervent accueil, reflétant l'image d'hopitalité des gens du sud.