Les paysages naturels et les scènes de vies du Tassili, du Hoggar et des rives sud de la Méditerranée sont l'objet de «regards croisés» de deux artistes peintres et photographes, Mme Farida Sellal et M. Amor Idriss Lamin Dokmane, qui exposent à la galerie Thevest de Kouba. Faisant dans le figuratif, Mme Sellal a reproduit les portraits de femmes targuies jouant de l'Imzad, le plus ancien instrument de musique en Algérie, selon l'artiste qui a intitulé ses tableaux «Sur une corde, le chant d'une épopée». Cet instrument monocorde dont jouent les Targuis, principalement les femmes, est à très forte charge symbolique dans cette société du grand sud, explique Mme Sellal qui a confié qu'elle s'apprête à terminer un livre totalement dédié à cet instrument de musique ancestral. «Actuellement, il ne subsiste que sept vieilles femmes targuies qui jouent cet instrument», précise-t-elle, d'où, souligne-t-elle «l'intérêt de l'exposition», faisant part de la vente en parallèle avec l'exposition d'un coffret contenant des reproductions des tableaux et des photos exposés. Les revenus de cette vente seront versés au fonds de construction de Dar El Imzad (la Maison de l'Imzad) pour sauver de la disparition cet instrument de musique perçu par l'artiste comme «l'épicentre de la culture targuie». Les photos de paysages naturels targuis ou méditerranéens, prises par l'artiste, ont été reproduites en tableaux par l'artiste peintre Driss Dokmane, avec un regard porteur de symboliques nouvelles et des couleurs chatoyantes. L'un de ces tableaux reproduit une photo du cap Carbone à Bejaia, une montagne qui pénètre la mer, suggérant, selon son intitulé, «Vers toi, j'avance», le mouvement vers l'autre, et la non-reconnaissance de frontières entre les cultures. Le tableau se singularise par les lumières qui côtoient des couleurs vives plaidant pour des rapports chaleureux entre les différentes cultures. D'autres photos et tableaux invitant au voyage, à découvrir le Tassili et le Hoggar, un univers rocailleux et lumineux, sont exposés, aux côtés de paysages du Nord, dont un déclinant un bateau amarré, sur les cordes desquelles se posent des colombes. Les paysages naturels et les scènes de vies du Tassili, du Hoggar et des rives sud de la Méditerranée sont l'objet de «regards croisés» de deux artistes peintres et photographes, Mme Farida Sellal et M. Amor Idriss Lamin Dokmane, qui exposent à la galerie Thevest de Kouba. Faisant dans le figuratif, Mme Sellal a reproduit les portraits de femmes targuies jouant de l'Imzad, le plus ancien instrument de musique en Algérie, selon l'artiste qui a intitulé ses tableaux «Sur une corde, le chant d'une épopée». Cet instrument monocorde dont jouent les Targuis, principalement les femmes, est à très forte charge symbolique dans cette société du grand sud, explique Mme Sellal qui a confié qu'elle s'apprête à terminer un livre totalement dédié à cet instrument de musique ancestral. «Actuellement, il ne subsiste que sept vieilles femmes targuies qui jouent cet instrument», précise-t-elle, d'où, souligne-t-elle «l'intérêt de l'exposition», faisant part de la vente en parallèle avec l'exposition d'un coffret contenant des reproductions des tableaux et des photos exposés. Les revenus de cette vente seront versés au fonds de construction de Dar El Imzad (la Maison de l'Imzad) pour sauver de la disparition cet instrument de musique perçu par l'artiste comme «l'épicentre de la culture targuie». Les photos de paysages naturels targuis ou méditerranéens, prises par l'artiste, ont été reproduites en tableaux par l'artiste peintre Driss Dokmane, avec un regard porteur de symboliques nouvelles et des couleurs chatoyantes. L'un de ces tableaux reproduit une photo du cap Carbone à Bejaia, une montagne qui pénètre la mer, suggérant, selon son intitulé, «Vers toi, j'avance», le mouvement vers l'autre, et la non-reconnaissance de frontières entre les cultures. Le tableau se singularise par les lumières qui côtoient des couleurs vives plaidant pour des rapports chaleureux entre les différentes cultures. D'autres photos et tableaux invitant au voyage, à découvrir le Tassili et le Hoggar, un univers rocailleux et lumineux, sont exposés, aux côtés de paysages du Nord, dont un déclinant un bateau amarré, sur les cordes desquelles se posent des colombes.
