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Chronique d'un divorce au MSP
Après la création d'un parti par Menasra
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 04 - 2009

La crise interne qui secoue le MSP depuis plus d'une année maintenant a fini par pousser les dissidents à quitter définitivement les rangs de ce mouvement islamiste. Abdelmadjid Menasra et ses partisans ont, en effet, annoncé avant-hier la création du mouvement pour la prédication et le changement (MPC). En agissant de la sorte et en rompant les amarres avec le parti si cher à feu Mahfoudh Nahnanh, sous prétexte justement de la «déviation de la ligne originelle» tracée par le défunt père fondateur, les adversaires déclarés du président du MSP mettent un terme à une guéguerre qui n'a cessé de faire les choux gras de la presse nationale, notamment, à la veille et au lendemain des assises du 4eme congrès tenu, pour rappel, à la fin du mois d'avril de l'année dernière. Un conclave qui a d'ailleurs fait la chronique et tenu en haleine militants et observateurs durant les 5 jours qu'il a duré. Deux camps se sont âprement affrontés, l'un soutenant le président sortant, Aboudjerra Soltani, et l'autre, essentiellement animés par de nombreux membres fondateurs et foncièrement opposés à ce dernier, s'est retranché derrière Abdelmadjid Menasra.
Les partisans de ce dernier, qui s'est porté candidat à la présidence du mouvement, ont tout fait pour «verrouiller» le congrès eux qui étaient les maîtres des lieux, à tout le moins au début des travaux, puisque ils détenaient les rênes de la commission de préparation de ce conclave, et à travers laquelle ils voulaient imposer aux congressistes les membres du bureau et le règlement intérieur.
Mais c'était compter sans la pugnacité d'Aboudjerra Soltani qui, fort de l'appui de la majorité des congressistes, ne l'entendait pas de cette oreille. Après d'apres conciliabules et l'intervention de quelques envoyés spéciaux dépêchés par l'organisatrice des frères musulmans à laquelle est affiliée le mouvement, les travaux du conclave purent reprendre et les partisans d'Aboudjerra Soltani ont fini, grâce aux urnes, avoir largement le dessus. Voyant le vent tourner en sa défaveur, Menasra annonce le retrait de sa candidature, retrait qui a ouvert la voie royale à Aboudjerra Solatni pour être reconduit à la tête du mouvement pour un autre mandat de cinq ans.
Au sortir de ce congrès, le parti était plus que jamais divisé, tant les partisans de l'ex-ministre de l'industrie n'ont pu accepter l'issue des urnes. Et c'est sans doute à partir de ce moment que l'idée de créer un mouvement a commencé à germer. La machine s'est mise alors en marche avec la création, par les députés fidèles à Menasra, d'un groupe parlementaire dissident dénommée le «groupe du changement».
Les déclarations fracassantes à la presse nationale, denoncant Aboudjerra Soltani et sa déviation de la ligne originelle du mouvement, se sont alors multiplié de même que les allusions quant à l'éventualité de création d'un parti politique. Ils ont aussi boycotté toutes les sessions du conseil consultatif. Toutes les tentatives de reconsolidation, même celles conduites par les représentants de la confrérie des frères musulmans, ont alors échoué. Le conseil consultatif du MSP, constatant l'impossibilité de faire revenir les dissidents à la raison, a brandi la menace de les exclure s'ils persistaient dans leur travail fractionnaire. Dans le communiqué annonçant la création du MPC, et après avoir énuméré les griefs à l'encontre d' Aboudjerra Soltani, les fondateurs de ce mouvement appellent les cadre et les militants du MSP à rejoindre cette nouvelle formation politique. Réagissant avec promptitude, le bureau national jette la pierre aux dissidents en les accusant d'avoir fait fi de la discipline partisane et de n'avoir pas respecté les institutions du mouvement issues du 4 eme congrès.
Dans le communiqué signé de la main du président du mouvement, le bureau national, prenant les devants pour circonscrire une éventuelle hémorragie au sein du MSP, rappelle qu'il y a de « la place pour tous et que les portes du mouvement demeurent ouvertes à tous ses fils et filles ».
La crise interne qui secoue le MSP depuis plus d'une année maintenant a fini par pousser les dissidents à quitter définitivement les rangs de ce mouvement islamiste. Abdelmadjid Menasra et ses partisans ont, en effet, annoncé avant-hier la création du mouvement pour la prédication et le changement (MPC). En agissant de la sorte et en rompant les amarres avec le parti si cher à feu Mahfoudh Nahnanh, sous prétexte justement de la «déviation de la ligne originelle» tracée par le défunt père fondateur, les adversaires déclarés du président du MSP mettent un terme à une guéguerre qui n'a cessé de faire les choux gras de la presse nationale, notamment, à la veille et au lendemain des assises du 4eme congrès tenu, pour rappel, à la fin du mois d'avril de l'année dernière. Un conclave qui a d'ailleurs fait la chronique et tenu en haleine militants et observateurs durant les 5 jours qu'il a duré. Deux camps se sont âprement affrontés, l'un soutenant le président sortant, Aboudjerra Soltani, et l'autre, essentiellement animés par de nombreux membres fondateurs et foncièrement opposés à ce dernier, s'est retranché derrière Abdelmadjid Menasra.
Les partisans de ce dernier, qui s'est porté candidat à la présidence du mouvement, ont tout fait pour «verrouiller» le congrès eux qui étaient les maîtres des lieux, à tout le moins au début des travaux, puisque ils détenaient les rênes de la commission de préparation de ce conclave, et à travers laquelle ils voulaient imposer aux congressistes les membres du bureau et le règlement intérieur.
Mais c'était compter sans la pugnacité d'Aboudjerra Soltani qui, fort de l'appui de la majorité des congressistes, ne l'entendait pas de cette oreille. Après d'apres conciliabules et l'intervention de quelques envoyés spéciaux dépêchés par l'organisatrice des frères musulmans à laquelle est affiliée le mouvement, les travaux du conclave purent reprendre et les partisans d'Aboudjerra Soltani ont fini, grâce aux urnes, avoir largement le dessus. Voyant le vent tourner en sa défaveur, Menasra annonce le retrait de sa candidature, retrait qui a ouvert la voie royale à Aboudjerra Solatni pour être reconduit à la tête du mouvement pour un autre mandat de cinq ans.
Au sortir de ce congrès, le parti était plus que jamais divisé, tant les partisans de l'ex-ministre de l'industrie n'ont pu accepter l'issue des urnes. Et c'est sans doute à partir de ce moment que l'idée de créer un mouvement a commencé à germer. La machine s'est mise alors en marche avec la création, par les députés fidèles à Menasra, d'un groupe parlementaire dissident dénommée le «groupe du changement».
Les déclarations fracassantes à la presse nationale, denoncant Aboudjerra Soltani et sa déviation de la ligne originelle du mouvement, se sont alors multiplié de même que les allusions quant à l'éventualité de création d'un parti politique. Ils ont aussi boycotté toutes les sessions du conseil consultatif. Toutes les tentatives de reconsolidation, même celles conduites par les représentants de la confrérie des frères musulmans, ont alors échoué. Le conseil consultatif du MSP, constatant l'impossibilité de faire revenir les dissidents à la raison, a brandi la menace de les exclure s'ils persistaient dans leur travail fractionnaire. Dans le communiqué annonçant la création du MPC, et après avoir énuméré les griefs à l'encontre d' Aboudjerra Soltani, les fondateurs de ce mouvement appellent les cadre et les militants du MSP à rejoindre cette nouvelle formation politique. Réagissant avec promptitude, le bureau national jette la pierre aux dissidents en les accusant d'avoir fait fi de la discipline partisane et de n'avoir pas respecté les institutions du mouvement issues du 4 eme congrès.
Dans le communiqué signé de la main du président du mouvement, le bureau national, prenant les devants pour circonscrire une éventuelle hémorragie au sein du MSP, rappelle qu'il y a de « la place pour tous et que les portes du mouvement demeurent ouvertes à tous ses fils et filles ».


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