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Ouverture de la compétition
Festival du théâtre professionnel de Sidi Bel-Abbès
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 04 - 2009

Au deuxième jour du Festival du théâtre professionnel de Sidi Bel-Abbès, l'heure était à la compétition. La Coopérative du théâtre de Laghouat et la troupe El Afsa de Tlemcen se sont partagé l'affiche de cette journée.
Au deuxième jour du Festival du théâtre professionnel de Sidi Bel-Abbès, l'heure était à la compétition. La Coopérative du théâtre de Laghouat et la troupe El Afsa de Tlemcen se sont partagé l'affiche de cette journée.
La troupe de Laghouat a été la première à entrer en scène avec son spectacle « El Sawt El Asfar », une pièce en arabe classique du dramaturge irakien Khdar Do Elfikar, mise en scène par Haroune El Kilani et interprétée par Yousef S'hiri et Zerrouk Nekaâ.
Au départ de la pièce, le décor semble balancer entre un dénuement primitif et une dévastation futuriste. Nous voyons des humains marcher en groupe en chancelant et en poussant des cris de bêtes, et un jeune homme solitaire et pensif. On comprend peu à peu que c'est la fin du monde et que ce groupe fait partie des derniers survivants. L'essentiel de la pièce est constitué par le dialogue entre le jeune homme et un des vagabonds. Le jeune homme est épris d'une femme absente et passe son temps à y penser, tandis que le clochard s'évertue à le convaincre de l'oublier, en lui rappelant l'inutilité des sentiments. La pièce étant très courte et les discours évasifs, il lui a été difficile de transmettre le message escompté. Les lumières, les sonorités et les costumes, très importants dans la pièce, ont cependant constitué son succès.
La performance du deuxième spectacle de la journée était tout autre. Mise en scène par Ali Abdoune, « Lika'a maâa ..»(Rendez-vous avec ..?) de la troupe de Tlemcen était vivace et amusante. Le personnage principal (interprété par Amine Mayssoum), la corde au cou, cherche désespérément un endroit où se pendre, car il estime qu'aucun de ses vœux n'a jamais été réalisé. Il rencontre alors un homme (Abdallah Nemiche) qui projette aussi de se suicider, mais précisément pour une raison contraire ; parce qu'il a toujours eu ce qu'il désirait. S'ensuit un discours burlesque et profond par moments entre un stoïcien et un candide où le premier précise au second son bonheur d'avoir encore à désirer de simples choses, alors que lui-même, rassasié puis aigri, n'en est plus capable. Puis entre en scène une femme (Warda Saïm) dont la présence changera l'axe du discours. Le candide et « homme sans qualités » s'enamoure d'elle immédiatement, et ne craint pas le ridicule en le lui annonçant. La femme et le second homme, jouant les désintéressés, n'utiliseront plus le langage que pour masquer leur pensée, prenant soin dans leur jeu de ne pas laisser se deviner la mauvaise foi.
Cette adaptation de l'œuvre de Slawomir Mrozek (auteur polonais) était une réussite. C'était vraisemblablement le plus marquant des deux spectacles de la journée.
Rappelons que le Festival ne se limite pas à la compétition dans l'enceinte du théâtre. Les organisateurs n'ont pas omis de se diriger vers un public qui, sans cela, resterait en marge de l'événement. Ainsi, l'Ecole de police et la maison de repos de Sidi Bel- Abbès ont eu droit à leurs spectacles respectifs. Tout comme les enfants du service pédiatrie du CHU de la ville auront leur part de théâtre à partir de demain.
La troupe de Laghouat a été la première à entrer en scène avec son spectacle « El Sawt El Asfar », une pièce en arabe classique du dramaturge irakien Khdar Do Elfikar, mise en scène par Haroune El Kilani et interprétée par Yousef S'hiri et Zerrouk Nekaâ.
Au départ de la pièce, le décor semble balancer entre un dénuement primitif et une dévastation futuriste. Nous voyons des humains marcher en groupe en chancelant et en poussant des cris de bêtes, et un jeune homme solitaire et pensif. On comprend peu à peu que c'est la fin du monde et que ce groupe fait partie des derniers survivants. L'essentiel de la pièce est constitué par le dialogue entre le jeune homme et un des vagabonds. Le jeune homme est épris d'une femme absente et passe son temps à y penser, tandis que le clochard s'évertue à le convaincre de l'oublier, en lui rappelant l'inutilité des sentiments. La pièce étant très courte et les discours évasifs, il lui a été difficile de transmettre le message escompté. Les lumières, les sonorités et les costumes, très importants dans la pièce, ont cependant constitué son succès.
La performance du deuxième spectacle de la journée était tout autre. Mise en scène par Ali Abdoune, « Lika'a maâa ..»(Rendez-vous avec ..?) de la troupe de Tlemcen était vivace et amusante. Le personnage principal (interprété par Amine Mayssoum), la corde au cou, cherche désespérément un endroit où se pendre, car il estime qu'aucun de ses vœux n'a jamais été réalisé. Il rencontre alors un homme (Abdallah Nemiche) qui projette aussi de se suicider, mais précisément pour une raison contraire ; parce qu'il a toujours eu ce qu'il désirait. S'ensuit un discours burlesque et profond par moments entre un stoïcien et un candide où le premier précise au second son bonheur d'avoir encore à désirer de simples choses, alors que lui-même, rassasié puis aigri, n'en est plus capable. Puis entre en scène une femme (Warda Saïm) dont la présence changera l'axe du discours. Le candide et « homme sans qualités » s'enamoure d'elle immédiatement, et ne craint pas le ridicule en le lui annonçant. La femme et le second homme, jouant les désintéressés, n'utiliseront plus le langage que pour masquer leur pensée, prenant soin dans leur jeu de ne pas laisser se deviner la mauvaise foi.
Cette adaptation de l'œuvre de Slawomir Mrozek (auteur polonais) était une réussite. C'était vraisemblablement le plus marquant des deux spectacles de la journée.
Rappelons que le Festival ne se limite pas à la compétition dans l'enceinte du théâtre. Les organisateurs n'ont pas omis de se diriger vers un public qui, sans cela, resterait en marge de l'événement. Ainsi, l'Ecole de police et la maison de repos de Sidi Bel- Abbès ont eu droit à leurs spectacles respectifs. Tout comme les enfants du service pédiatrie du CHU de la ville auront leur part de théâtre à partir de demain.


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