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Séquelles toujours visibles à Aïn Fran
Béni-Messous, inondations de 2001
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 04 - 2009

Aïn Fran est un faubourg où le temps semble s'être arrêté depuis plus de 8 ans. En fait les inondations de 2001 y ont laissé des traces, toujours visibles sur les lieux et le constat est sans appel.
Aïn Fran est un faubourg où le temps semble s'être arrêté depuis plus de 8 ans. En fait les inondations de 2001 y ont laissé des traces, toujours visibles sur les lieux et le constat est sans appel.
Aïn-Fran, ce quartier misérable situé à la sortie de Béni-Messous sur la route de Chéraga, semble avoir été «totalement oublié par les autorités locales», cela de l'avis de plusieurs résidants abordés sur les lieux et qui dénoncent leurs conditions de vie lamentables. Nous avons découvert, lors de notre passage sur les lieux, un faubourg où le temps semble s'être arrêté depuis plus de 8 ans. En fait les séquelles des inondations de 2001 sont toujours visibles sur les lieux et le constat est sans appel. Une chaussée cabossée et impraticable, des trottoirs quasi-inexistants, des gravats et de la boue partout, des sacs-ordures éventrés tout le long des rues dans l'absence de niches à ordures, ce qui représente un danger certain pour les riverains, tant pour leur santé que pour leur sécurité, vu le nombre de chiens et chats errants sur les lieux, particulièrement menaçants la nuit avec l'absence de l'éclairage public. «Le quartier est resté dans cet état depuis les inondations de 2001, nous n'avons jamais vu l'ombre d'un responsable, si ce n'est lors des campagnes pour les élections locales», nous dira amèrement un habitant révolté par cette situation. Plusieurs habitants, rencontrés sur place, sont du même avis, et pointent du doigt l'administration locale, accusée d'inertie et de démission totale face à ses devoirs vis-a-vis de ses administrés, tout en s'interrogeant sur la destination de l'argent alloué par l'Etat pour la gestion de la commune. «Où va l'argent ?», interroge un citoyen et un autre de renchérir : «Cela a toujours été ainsi, j'habite ici depuis plus de 20 ans et rien n'a changé pour nous, à chaque campagne pour les locales ce sont les mêmes vaines promesses que l'on nou fait», notre interlocuteur attirera notre attention sur un autre problème, celui de l'absence de raccordement de sa propriété au réseau du gaz naturel, alors que ses voisins y sont raccordés depuis longtemps déjà et que, paradoxe, le réseau traverse le terrain sur lequel est érigée sa maison. Ce n'est pas un cas isolé comme ont en témoigné plusieurs habitants du quartier, qui souffrent du même problème et qui nous ont fait part de leur désarroi. Des habitants qui n'arrivent pas à trouver des explications logiques à cette situation rocambolesque, «comment se fait-il que mon voisin immédiat jouisse du gaz naturel alors que moi toujours pas ?», se demande un père de famille, obligé, régulièrement, de faire le déplacement vers la station-service de Chéraga pour s'y approvisionner en gaz butane, une opération loin d'être aisée pour ceux qui ne possèdent pas de véhicule, vu l'interdiction de transporter les bouteilles de butane dans les transports publics. Un vrai calvaire vécu par ces familles, surtout en hiver où les coupures d'électricité sont très fréquentes.
Dans le souci d'informer au mieux nos lecteurs, et surtout d'avoir sa version des faits, nous avons tenté, en vain, de joindre le P/APC de Béni-Messous. Toutefois, nous apprendrons de source proche de cette APC, que cette dernière aurait lancé un appel d'offres pour la réhabilitation du réseau d'assainissement de Aïn-Fran, et qu'une fois ces travaux achevés une opération de bitumage et revêtement des rues serait prévue de même que l'aménagement de niches réservées aux ordures ménagères, sur ce point précis, notre source précisera que, «l'APC compte sur l'aide et la coopération des riverains, l'hygiène étant l'affaire de tous».
A notre question sur les bizarreries du raccordement ou non de certains foyers au gaz de ville, il se contentera de nous dire que «plusieurs correspondances ont été adressées à Sonelgaz, les prérogatives de l'APC ne pouvant aller au delà».
Souhaitons que Sonelgaz réagisse enfin à l'appel de ces citoyens lesquels en dépit de leur misère quotidienne espèrent voir ... un jour leurs conditions de vie s'améliorer.
Aïn-Fran, ce quartier misérable situé à la sortie de Béni-Messous sur la route de Chéraga, semble avoir été «totalement oublié par les autorités locales», cela de l'avis de plusieurs résidants abordés sur les lieux et qui dénoncent leurs conditions de vie lamentables. Nous avons découvert, lors de notre passage sur les lieux, un faubourg où le temps semble s'être arrêté depuis plus de 8 ans. En fait les séquelles des inondations de 2001 sont toujours visibles sur les lieux et le constat est sans appel. Une chaussée cabossée et impraticable, des trottoirs quasi-inexistants, des gravats et de la boue partout, des sacs-ordures éventrés tout le long des rues dans l'absence de niches à ordures, ce qui représente un danger certain pour les riverains, tant pour leur santé que pour leur sécurité, vu le nombre de chiens et chats errants sur les lieux, particulièrement menaçants la nuit avec l'absence de l'éclairage public. «Le quartier est resté dans cet état depuis les inondations de 2001, nous n'avons jamais vu l'ombre d'un responsable, si ce n'est lors des campagnes pour les élections locales», nous dira amèrement un habitant révolté par cette situation. Plusieurs habitants, rencontrés sur place, sont du même avis, et pointent du doigt l'administration locale, accusée d'inertie et de démission totale face à ses devoirs vis-a-vis de ses administrés, tout en s'interrogeant sur la destination de l'argent alloué par l'Etat pour la gestion de la commune. «Où va l'argent ?», interroge un citoyen et un autre de renchérir : «Cela a toujours été ainsi, j'habite ici depuis plus de 20 ans et rien n'a changé pour nous, à chaque campagne pour les locales ce sont les mêmes vaines promesses que l'on nou fait», notre interlocuteur attirera notre attention sur un autre problème, celui de l'absence de raccordement de sa propriété au réseau du gaz naturel, alors que ses voisins y sont raccordés depuis longtemps déjà et que, paradoxe, le réseau traverse le terrain sur lequel est érigée sa maison. Ce n'est pas un cas isolé comme ont en témoigné plusieurs habitants du quartier, qui souffrent du même problème et qui nous ont fait part de leur désarroi. Des habitants qui n'arrivent pas à trouver des explications logiques à cette situation rocambolesque, «comment se fait-il que mon voisin immédiat jouisse du gaz naturel alors que moi toujours pas ?», se demande un père de famille, obligé, régulièrement, de faire le déplacement vers la station-service de Chéraga pour s'y approvisionner en gaz butane, une opération loin d'être aisée pour ceux qui ne possèdent pas de véhicule, vu l'interdiction de transporter les bouteilles de butane dans les transports publics. Un vrai calvaire vécu par ces familles, surtout en hiver où les coupures d'électricité sont très fréquentes.
Dans le souci d'informer au mieux nos lecteurs, et surtout d'avoir sa version des faits, nous avons tenté, en vain, de joindre le P/APC de Béni-Messous. Toutefois, nous apprendrons de source proche de cette APC, que cette dernière aurait lancé un appel d'offres pour la réhabilitation du réseau d'assainissement de Aïn-Fran, et qu'une fois ces travaux achevés une opération de bitumage et revêtement des rues serait prévue de même que l'aménagement de niches réservées aux ordures ménagères, sur ce point précis, notre source précisera que, «l'APC compte sur l'aide et la coopération des riverains, l'hygiène étant l'affaire de tous».
A notre question sur les bizarreries du raccordement ou non de certains foyers au gaz de ville, il se contentera de nous dire que «plusieurs correspondances ont été adressées à Sonelgaz, les prérogatives de l'APC ne pouvant aller au delà».
Souhaitons que Sonelgaz réagisse enfin à l'appel de ces citoyens lesquels en dépit de leur misère quotidienne espèrent voir ... un jour leurs conditions de vie s'améliorer.


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