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Une belle synthèse des musiques du monde
Concert d'Amel Mathlouthi
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 06 - 2009

Elle s'est nourrie aux sources de la culture maghrébine durant son enfance. Son esprit est gorgé des plus beaux sons européens qu'elle a pu capter en France alors qu'elle est adolescente. Sa voix reproduit les meilleures musiques du monde qu'elle cherche perpétuellement à découvrir. C'est là un aperçu d'Amel Mathlouthi qui a débarqué jeudi à Alger pour dévoiler ses talents dans les jardins du Centre Culturel Français.
Elle s'est nourrie aux sources de la culture maghrébine durant son enfance. Son esprit est gorgé des plus beaux sons européens qu'elle a pu capter en France alors qu'elle est adolescente. Sa voix reproduit les meilleures musiques du monde qu'elle cherche perpétuellement à découvrir. C'est là un aperçu d'Amel Mathlouthi qui a débarqué jeudi à Alger pour dévoiler ses talents dans les jardins du Centre Culturel Français.
Cette jeune femme qui vit en France fait partie de ces artistes pluridisciplinaires qui touchent tout ce qui peut les inspirer et y mettent beaucoup de hargne et de cœur pour se façonner eux-mêmes. Et le résultat est là ! Amel rêvait d'abord de devenir actrice. Hélas, son visage expressif n'animera jamais les écrans. Après cet échec, elle se découvre un penchant pour la musique et le chant. Qu'à cela ne tienne, elle met sa voix au service de plusieurs groupes de rock avant d'étudier la guitare.
En 2000, elle écumait déjà les scènes européennes avec un répertoire folk en adéquation avec son profil réactionnaire.
Durant son parcours, elle s'abreuve d'influence tsigane, hindoue, et africaine. Elle se façonne beaucoup plus en croisant les notes de Marcel Khalifa, le symbole de la chanson engagé dans le monde arabe. En 2004, elle sort un album intitulé Khaief en collaboration avec Charlélie Couture qui la soutient depuis toujours avec Souad Massi qui l'a aussi beaucoup aidé.
Jeudi soir, ce joyau tunisien de 25 ans montait sur scène à Alger dans les agréables jardins du CCF. Au premier morceau, on découvre une véritable Maghrébine, un superbe istikhbar andalou avec une voix puissante et douce à la fois. La chanteuse dévoilait ses capacités vocales d'entrée. Et cela avec un discret jeu de basse et le boomer de la batterie en guise tambour.
S'ensuivirent trois chansons, à travers lesquelles le groupe se dévoile comme un carrefour rock-maghrébin: une musique maghrébine par le timbre vocal de la chanteuse et ses paroles, conjuguée à une mélodie sur un rythme rock. Ils interprètent aussi quelques chansons d'amour tels que la route est longue où la chanteuse maudit ses amours déchues pour les souffrances infligées, et les remercie pour les créations qu'ils lui ont inspirées.
D'autres influences très agréables à écouter ont émergé dans la chanson Malkite ou Germain Samba à la batterie libère ses démons Latino. Puis vers la fin du spectacle, l'ombre de Marcel Khalifa se faisait sentir sur scène quand Amel chantait Horria, liberté. Le thème le plus matraqué par le symbole libanais.
Cette jeune et formidable formation a su convaincre le public qui buvait ses paroles et sa musique et qui adhérait parfaitement au concept musical d'Amel Mathlouthi. Dans les jardins archi comble du CCF, elle est déjà la coqueluche, un véritable coup de cœur.
N. H.
Cette jeune femme qui vit en France fait partie de ces artistes pluridisciplinaires qui touchent tout ce qui peut les inspirer et y mettent beaucoup de hargne et de cœur pour se façonner eux-mêmes. Et le résultat est là ! Amel rêvait d'abord de devenir actrice. Hélas, son visage expressif n'animera jamais les écrans. Après cet échec, elle se découvre un penchant pour la musique et le chant. Qu'à cela ne tienne, elle met sa voix au service de plusieurs groupes de rock avant d'étudier la guitare.
En 2000, elle écumait déjà les scènes européennes avec un répertoire folk en adéquation avec son profil réactionnaire.
Durant son parcours, elle s'abreuve d'influence tsigane, hindoue, et africaine. Elle se façonne beaucoup plus en croisant les notes de Marcel Khalifa, le symbole de la chanson engagé dans le monde arabe. En 2004, elle sort un album intitulé Khaief en collaboration avec Charlélie Couture qui la soutient depuis toujours avec Souad Massi qui l'a aussi beaucoup aidé.
Jeudi soir, ce joyau tunisien de 25 ans montait sur scène à Alger dans les agréables jardins du CCF. Au premier morceau, on découvre une véritable Maghrébine, un superbe istikhbar andalou avec une voix puissante et douce à la fois. La chanteuse dévoilait ses capacités vocales d'entrée. Et cela avec un discret jeu de basse et le boomer de la batterie en guise tambour.
S'ensuivirent trois chansons, à travers lesquelles le groupe se dévoile comme un carrefour rock-maghrébin: une musique maghrébine par le timbre vocal de la chanteuse et ses paroles, conjuguée à une mélodie sur un rythme rock. Ils interprètent aussi quelques chansons d'amour tels que la route est longue où la chanteuse maudit ses amours déchues pour les souffrances infligées, et les remercie pour les créations qu'ils lui ont inspirées.
D'autres influences très agréables à écouter ont émergé dans la chanson Malkite ou Germain Samba à la batterie libère ses démons Latino. Puis vers la fin du spectacle, l'ombre de Marcel Khalifa se faisait sentir sur scène quand Amel chantait Horria, liberté. Le thème le plus matraqué par le symbole libanais.
Cette jeune et formidable formation a su convaincre le public qui buvait ses paroles et sa musique et qui adhérait parfaitement au concept musical d'Amel Mathlouthi. Dans les jardins archi comble du CCF, elle est déjà la coqueluche, un véritable coup de cœur.
N. H.


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