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Le Ghana ou la culture de «La Gold Coast»
2e Festival Panafricain Alger 2009
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 07 - 2009

La prestigieuse histoire culturelle de la Gold Coast sera présentée aux amateurs algériens et africains, d'arts traditionnels millénaires, lors de l'évènement et ce à travers des expositions parrainées par des artistes ghanéens.
La prestigieuse histoire culturelle de la Gold Coast sera présentée aux amateurs algériens et africains, d'arts traditionnels millénaires, lors de l'évènement et ce à travers des expositions parrainées par des artistes ghanéens.
Le Ghana est un pays d'Afrique occidentale situé au bord du Golfe de Guinée. Les pays limitrophes du Ghana sont la Côte d'Ivoire à l'ouest, le Burkina Faso au nord et le Togo à l'est. Sa capitale est la ville d'Accra et ses habitants sont les Ghanéens.
La langue officielle est l'anglais, la langue d'origine est le twi et la monnaie le cédi.
Le Ghana moderne n'a pas de liens géographiques ou historiques directs avec l'Empire du Ghana. Le premier, ancienne Côte-de-l'Or, a été renommé par simple hommage au second. Le nom de Côte-de-l'Or vient de très nombreuses mines d'or du pays qui, avant d'être exploitées par les colons britanniques, allemands, hollandais et français, étaient abondamment utilisées par l'ethnie Ashanti, qui garde la tradition de splendides bijoux en or, tradition qui s'est propagée aussi chez l'ethnie voisine Abron.
L'un des principaux hommes politiques du Ghana fut le panafricaniste Kwame Nkrumah. L'ancien président du Ghana, John Agyekum Kufuor, avait été réélu pour un second mandat en décembre 2004. En décembre 2008, l'élection présidentielle, à laquelle ne pouvait se représenter Kufuor, s'est déroulée sans heurts. Très serrée, elle a été remportée par John Atta-Mills, juriste de 64 ans, après que son opposant, Nana Akufo-Addo, eut reconnu sa défaite. La passation de pouvoir entre Kufuor et Atta-Mills a eu lieu le 7 janvier 2009.
Par ailleurs, le Ghana a également subi l'esclavage : on peut toujours visiter les forts sur la côte, dont Elmina. Malgré une loi l'interdisant l'esclavage des enfants persiste, particulièrement dans la région du lac Volta.
Arts plastiques
Balayant plusieurs siècles d'Histoire, «Ghana d'hier et d'aujourd'hui» permet de revenir aux traditions de l'ancienne Gold Coast et de découvrir toute la richesse de la création contemporaine. Quand on pense à cette ancienne colonie britannique, coincée en sandwich entre la Côte d'Ivoire et le Togo, on pense immédiatement à l'or. Ce pays d'Afrique de l'Ouest n'était-il d'ailleurs pas appelé autrefois la Gold Coast ? L'exposition du Musée Dapper, Ghana d'hier et d'aujourd'hui, s'ouvre donc sur le travail de ce métal précieux, omniprésent et intimement associé à la personne de l'Asantehene, le roi des Asante, qui ne peut se montrer sans ses parures.
Une exposition permanente est consacrée dans le musé national, au passé du Ghana et s'articule autour de trois éléments essentiels : l'or, le bronze et la terre cuite. Mais il faut savoir que certains objets en or sont encore portés de nos jours.
Aux côtés d'ornements sacrés et de bijoux délicats souvent investis d'une charge mystique, on admire les poids à peser l'or en bronze qui rivalisent d'originalité : tortues, scorpions, caméléons, couple se tenant les mains, personnage assis tenant une épée, ainsi que des boîtes à poudre d'or, cette dernière ayant été adoptée comme monnaie par tous les Etats akan, du XVIIIème au XIXème siècle.
Côté arts plastiques, Almighty God est l'une des figures les plus marquantes de la créativité contemporaine ghanéenne. Dans son atelier-boutique installé sur l'une des grandes artères de Kumasi, il mélange le dessin et l'écrit avec humour. Ces acryliques sur contre-plaqué oscillent avec talent entre tradition et modernité, Afrique et Occident, foi chrétienne et croyances autochtones.
Enfin, pour emporter un peu de ce Ghana riche et complexe, porté par une histoire et un présent passionnants, le Musée Dapper a édité un catalogue d'une rare beauté. Bilingue, il est enrichi par les contributions, savantes mais accessibles, des meilleurs spécialistes comme l'ethnolinguiste Christiane Owusu-Sarpong, l'historien d'art Nii Otokunor Quarcoopome, les archéologues James Robert Anquandah et Timothy Francis Garrard et l'artiste peintre Atta Kwami. Un ouvrage de référence comme il n'en existait pas encore.
Littérature
Les Achantis sont le peuple le plus important du Ghana. Ils possèdent une littérature orale très riche et diversifiée. Elle a fait l'objet de nombreuses études et recueils, notamment par le Ghanéen J. H. K. Nketia.
Les Achantis font aussi un usage constant et original de leurs innombrables proverbes qu'ils tambourinent, qu'ils insèrent, comme sources d'inspiration, dans la poésie
Parmi les genres narratifs, on remarque les traditions légendaires qui décrivent une histoire glorieuse, et un cycle particulièrement développé des contes de l'Araignée, appelée Anansi, personnage à la fois savoureux et mythologique.
Le Ghana, la Gold Coast de l'époque coloniale, fut une pépinière d'intellectuels. Les premiers romanciers ouest-africains sont des gold coastiens dont l'histoire littéraire est en passe de réévaluer l'apport : Marita, «or the Folly of love», «a novel by a native», roman écrit en anglais par un Gold Coastien est paru en feuilleton à Cape Coast en 1885-1888 ; J. Casely Hayord, avocat gold coastien, écrit en 1908 un curieux roman d'anticipation politique sur la libération de l'Afrique, l'Ethiopie libérée.
Le Ghana compte quelques écrivains de talent, au premier rang desquels s'inscrit Ayi Kwei Armah, dont le roman L'Âge d'or n'est pas pour demain (1968) et dresse le constat de la faillite de son pays sous le règne finissant de Nkrumah : face à la marée montante de la corruption et de l'arrivisme, son héros anonyme, symboliquement appelé l'Homme, laisse cependant espérer l'aube d'un jour nouveau. Les dernières années de l'«Osagyefo» servent également de toile de fond au roman de Cameron Duodu (The Gab Boys, 1967. Le récit en forme de cauchemar de Kofi Awoonor (Cette terre, mon frère, 1971) annonce les expérimentations de Kojo Laing (Woman of the Aeroplanes, 1988). L'œuvre de Ama Ata Aidoo est celle d'un auteur de théâtre (Dilemna of a ghost, 1965) du début des années de l'indépendance, devenue romancière (Our sister Killjoy, 1977), qui porte un regard pénétré de sens historique sur la condition de la femme en Afrique noire.
Cinéma
Le cinéma est né au Ghana en 1935. Ce pays fut l'un des précurseurs du cinéma en Afrique.
Dès 1935, la Gold Coast Film Unit fut édifié par les autorités coloniales britanniques.
Une fois l'indépendance acquise, le Ghana de Kwame N'Krumah aux ambitions panafricanistes utilisa le cinéma comme un vecteur idéologique et culturel et mis à la disposition des cinéastes Ghanéen un matériel des plus perfectionnés.
Kwame Nkrumah est un homme politique indépendantiste et pan-africaniste ghanéen qui dirigea le Ghana indépendant en tant que Premier ministre de 1957 à 1960 puis en tant que président de 1960 à 1966.
La passion de Kwame N'Krumah pour l'Afrique lui a été transmise par Marcel Griaule, pionnier du cinéma ethnographique.
En195, avec des travailleurs immigrés venus du Niger et du Mali, il réalise à Accra, capitale de la Gold Coast qui allait en 1957 devenir le Ghana, première colonie africaine à gagner l'indépendance, un des films cultes du cinéma et de l'anthropologie, Les Maîtres Fous.
L'histoire de cette homme, amoureux du 7eme art devient aujourd'hui un film, financé en 1996 par la BBC.
Le développement du 7ème art ghanéen a permis avec l'ouverture en 2003 de l'école de cinéma du Ghana "The Academy of Screen Arts" de promouvoir d'avantage cet art en recherchant des assistants afin d'assurer des cours dans les domaines suivants : mise en scène, théâtre, des conseiller dans les métiers de présentateurs TV et bien autres.
Gastronomie
Cuisine du Ghana à la diversité des plats traditionnels de chaque éthnie, la tribu et du clan.
Elle comprend une excellente soupe à la viande, et aux champignons.
La cuisine au Ghana varient d'un endroit à l'autre c'est-à-dire du nord au sud et l'est. Parmi les plats les plus populaires du pays; «fufu, banku, tuo, gigi, akplidzii, yekeyeke, etew ato», le riz, le couscous, yekeyeke, etew.
D'autres plats les plus sollicité par les touristes au Ghana sont aussi délicieux et populaires dont le riz cuit. Il s'agit d'un des aliments les plus courants. La nourriture à base de maïs dont la pâte est cuite puis fermentée, est également présente dans ce pays. Parfois, la pâte de manioc est aussi utilisée.
Il est à noter que la plupart des Ghanéens préparent dans les jours de fêtes le ragoût composé de plats qui se fonde sur la tomate avec des protéines les soupes et qui sont consommés par la masse la plus populaire du pays. Parmi les soupes, il y a la soupe d'arachide, de la soupe de noix de palme et de la soupe de gombo.
Le riz «kenkey» est une préparation, servie avec soupe, ragoût ou autre, comme les préparations banku, fufu, akple et le konkonte.
Parmi les autres plats populaires, les «kontomire» mérite une mention spéciale qui est faite de «taro leaves». Cette nourriture est mélangée avec du thon et graines de citrouille et habillée avec l'huile de palme.
Le Ghana est un pays d'Afrique occidentale situé au bord du Golfe de Guinée. Les pays limitrophes du Ghana sont la Côte d'Ivoire à l'ouest, le Burkina Faso au nord et le Togo à l'est. Sa capitale est la ville d'Accra et ses habitants sont les Ghanéens.
La langue officielle est l'anglais, la langue d'origine est le twi et la monnaie le cédi.
Le Ghana moderne n'a pas de liens géographiques ou historiques directs avec l'Empire du Ghana. Le premier, ancienne Côte-de-l'Or, a été renommé par simple hommage au second. Le nom de Côte-de-l'Or vient de très nombreuses mines d'or du pays qui, avant d'être exploitées par les colons britanniques, allemands, hollandais et français, étaient abondamment utilisées par l'ethnie Ashanti, qui garde la tradition de splendides bijoux en or, tradition qui s'est propagée aussi chez l'ethnie voisine Abron.
L'un des principaux hommes politiques du Ghana fut le panafricaniste Kwame Nkrumah. L'ancien président du Ghana, John Agyekum Kufuor, avait été réélu pour un second mandat en décembre 2004. En décembre 2008, l'élection présidentielle, à laquelle ne pouvait se représenter Kufuor, s'est déroulée sans heurts. Très serrée, elle a été remportée par John Atta-Mills, juriste de 64 ans, après que son opposant, Nana Akufo-Addo, eut reconnu sa défaite. La passation de pouvoir entre Kufuor et Atta-Mills a eu lieu le 7 janvier 2009.
Par ailleurs, le Ghana a également subi l'esclavage : on peut toujours visiter les forts sur la côte, dont Elmina. Malgré une loi l'interdisant l'esclavage des enfants persiste, particulièrement dans la région du lac Volta.
Arts plastiques
Balayant plusieurs siècles d'Histoire, «Ghana d'hier et d'aujourd'hui» permet de revenir aux traditions de l'ancienne Gold Coast et de découvrir toute la richesse de la création contemporaine. Quand on pense à cette ancienne colonie britannique, coincée en sandwich entre la Côte d'Ivoire et le Togo, on pense immédiatement à l'or. Ce pays d'Afrique de l'Ouest n'était-il d'ailleurs pas appelé autrefois la Gold Coast ? L'exposition du Musée Dapper, Ghana d'hier et d'aujourd'hui, s'ouvre donc sur le travail de ce métal précieux, omniprésent et intimement associé à la personne de l'Asantehene, le roi des Asante, qui ne peut se montrer sans ses parures.
Une exposition permanente est consacrée dans le musé national, au passé du Ghana et s'articule autour de trois éléments essentiels : l'or, le bronze et la terre cuite. Mais il faut savoir que certains objets en or sont encore portés de nos jours.
Aux côtés d'ornements sacrés et de bijoux délicats souvent investis d'une charge mystique, on admire les poids à peser l'or en bronze qui rivalisent d'originalité : tortues, scorpions, caméléons, couple se tenant les mains, personnage assis tenant une épée, ainsi que des boîtes à poudre d'or, cette dernière ayant été adoptée comme monnaie par tous les Etats akan, du XVIIIème au XIXème siècle.
Côté arts plastiques, Almighty God est l'une des figures les plus marquantes de la créativité contemporaine ghanéenne. Dans son atelier-boutique installé sur l'une des grandes artères de Kumasi, il mélange le dessin et l'écrit avec humour. Ces acryliques sur contre-plaqué oscillent avec talent entre tradition et modernité, Afrique et Occident, foi chrétienne et croyances autochtones.
Enfin, pour emporter un peu de ce Ghana riche et complexe, porté par une histoire et un présent passionnants, le Musée Dapper a édité un catalogue d'une rare beauté. Bilingue, il est enrichi par les contributions, savantes mais accessibles, des meilleurs spécialistes comme l'ethnolinguiste Christiane Owusu-Sarpong, l'historien d'art Nii Otokunor Quarcoopome, les archéologues James Robert Anquandah et Timothy Francis Garrard et l'artiste peintre Atta Kwami. Un ouvrage de référence comme il n'en existait pas encore.
Littérature
Les Achantis sont le peuple le plus important du Ghana. Ils possèdent une littérature orale très riche et diversifiée. Elle a fait l'objet de nombreuses études et recueils, notamment par le Ghanéen J. H. K. Nketia.
Les Achantis font aussi un usage constant et original de leurs innombrables proverbes qu'ils tambourinent, qu'ils insèrent, comme sources d'inspiration, dans la poésie
Parmi les genres narratifs, on remarque les traditions légendaires qui décrivent une histoire glorieuse, et un cycle particulièrement développé des contes de l'Araignée, appelée Anansi, personnage à la fois savoureux et mythologique.
Le Ghana, la Gold Coast de l'époque coloniale, fut une pépinière d'intellectuels. Les premiers romanciers ouest-africains sont des gold coastiens dont l'histoire littéraire est en passe de réévaluer l'apport : Marita, «or the Folly of love», «a novel by a native», roman écrit en anglais par un Gold Coastien est paru en feuilleton à Cape Coast en 1885-1888 ; J. Casely Hayord, avocat gold coastien, écrit en 1908 un curieux roman d'anticipation politique sur la libération de l'Afrique, l'Ethiopie libérée.
Le Ghana compte quelques écrivains de talent, au premier rang desquels s'inscrit Ayi Kwei Armah, dont le roman L'Âge d'or n'est pas pour demain (1968) et dresse le constat de la faillite de son pays sous le règne finissant de Nkrumah : face à la marée montante de la corruption et de l'arrivisme, son héros anonyme, symboliquement appelé l'Homme, laisse cependant espérer l'aube d'un jour nouveau. Les dernières années de l'«Osagyefo» servent également de toile de fond au roman de Cameron Duodu (The Gab Boys, 1967. Le récit en forme de cauchemar de Kofi Awoonor (Cette terre, mon frère, 1971) annonce les expérimentations de Kojo Laing (Woman of the Aeroplanes, 1988). L'œuvre de Ama Ata Aidoo est celle d'un auteur de théâtre (Dilemna of a ghost, 1965) du début des années de l'indépendance, devenue romancière (Our sister Killjoy, 1977), qui porte un regard pénétré de sens historique sur la condition de la femme en Afrique noire.
Cinéma
Le cinéma est né au Ghana en 1935. Ce pays fut l'un des précurseurs du cinéma en Afrique.
Dès 1935, la Gold Coast Film Unit fut édifié par les autorités coloniales britanniques.
Une fois l'indépendance acquise, le Ghana de Kwame N'Krumah aux ambitions panafricanistes utilisa le cinéma comme un vecteur idéologique et culturel et mis à la disposition des cinéastes Ghanéen un matériel des plus perfectionnés.
Kwame Nkrumah est un homme politique indépendantiste et pan-africaniste ghanéen qui dirigea le Ghana indépendant en tant que Premier ministre de 1957 à 1960 puis en tant que président de 1960 à 1966.
La passion de Kwame N'Krumah pour l'Afrique lui a été transmise par Marcel Griaule, pionnier du cinéma ethnographique.
En195, avec des travailleurs immigrés venus du Niger et du Mali, il réalise à Accra, capitale de la Gold Coast qui allait en 1957 devenir le Ghana, première colonie africaine à gagner l'indépendance, un des films cultes du cinéma et de l'anthropologie, Les Maîtres Fous.
L'histoire de cette homme, amoureux du 7eme art devient aujourd'hui un film, financé en 1996 par la BBC.
Le développement du 7ème art ghanéen a permis avec l'ouverture en 2003 de l'école de cinéma du Ghana "The Academy of Screen Arts" de promouvoir d'avantage cet art en recherchant des assistants afin d'assurer des cours dans les domaines suivants : mise en scène, théâtre, des conseiller dans les métiers de présentateurs TV et bien autres.
Gastronomie
Cuisine du Ghana à la diversité des plats traditionnels de chaque éthnie, la tribu et du clan.
Elle comprend une excellente soupe à la viande, et aux champignons.
La cuisine au Ghana varient d'un endroit à l'autre c'est-à-dire du nord au sud et l'est. Parmi les plats les plus populaires du pays; «fufu, banku, tuo, gigi, akplidzii, yekeyeke, etew ato», le riz, le couscous, yekeyeke, etew.
D'autres plats les plus sollicité par les touristes au Ghana sont aussi délicieux et populaires dont le riz cuit. Il s'agit d'un des aliments les plus courants. La nourriture à base de maïs dont la pâte est cuite puis fermentée, est également présente dans ce pays. Parfois, la pâte de manioc est aussi utilisée.
Il est à noter que la plupart des Ghanéens préparent dans les jours de fêtes le ragoût composé de plats qui se fonde sur la tomate avec des protéines les soupes et qui sont consommés par la masse la plus populaire du pays. Parmi les soupes, il y a la soupe d'arachide, de la soupe de noix de palme et de la soupe de gombo.
Le riz «kenkey» est une préparation, servie avec soupe, ragoût ou autre, comme les préparations banku, fufu, akple et le konkonte.
Parmi les autres plats populaires, les «kontomire» mérite une mention spéciale qui est faite de «taro leaves». Cette nourriture est mélangée avec du thon et graines de citrouille et habillée avec l'huile de palme.


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