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EST-IL DANGEREUX POUR LA SANTE?
LE TELEPHONE PORTABLE
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 07 - 2009

D'un point de vue scientifique, il n'est pas possible aujourd'hui d'affirmer que le téléphone portable est dangereux pour la santé, ni de garantir qu'il est au contraire absolument inoffensif. Aujourd'hui, nous ne le savons simplement pas encore. Le téléphone portable est un outil de communication qui a connu en l'espace d'une décennie une formidable expansion commerciale dans le monde entier.
D'un point de vue scientifique, il n'est pas possible aujourd'hui d'affirmer que le téléphone portable est dangereux pour la santé, ni de garantir qu'il est au contraire absolument inoffensif. Aujourd'hui, nous ne le savons simplement pas encore. Le téléphone portable est un outil de communication qui a connu en l'espace d'une décennie une formidable expansion commerciale dans le monde entier.
Il fait partie de ces innovations technologiques qui sont trop récentes, trop insuffisamment étudiées, pour que la communauté scientifique puisse actuellement se prononcer de manière décisive sur leurs éventuels effets nocifs pour la santé ou pour l'environnement.
Il y a bien sûr une controverse, des études alarmistes et d'autres qui se veulent rassurantes, des rumeurs qui, selon les pays et les cultures, se focalisent sur tel ou tel risque potentiel. Une étude ethnographique sur les usagers des téléphones mobiles souligne ainsi qu'aux Etats-Unis les consommateurs ne se soucient presque pas des dangers éventuels pour leur santé, alors qu'au Brésil les usagers se sentent concernés par les radiations qui pourraient affecter le rythme cardiaque (lorsque les mobiles sont portés dans une poche de veste proche du cœur) ou par des effets indésirables sur la virilité (lorsqu'ils sont portés dans la poche du pantalon). Quant aux Britanniques, ils se sentent surtout concernés par les radiations qui pourraient causer des tumeurs au cerveau.
Pour y voir plus clair, rappelons d'abord un certain nombre de faits:
Les téléphones portables fonctionnent par échanges d'ondes électromagnétiques (OEM) à haute fréquence, dont la gamme est comprise entre 900 et 1800 MHz – soit entre les ondes émises par un émetteur de télévision et celles d'un four à micro-ondes. Ces OEM circulent entre le portable et une série d'antennes disposées selon un réseau de mailles, couvrant le territoire desservi par le fournisseur de services auquel est abonné le détenteur du portable.
Il faut distinguer l'effet des ondes émises par le réseau d'antennes de celui des ondes émises par le portable lui-même. Les antennes ne produisent pas des champs d'intensité plus forte que l'ensemble des autres contributions aux autres OEM ambiantes (radio, télévision, etc.). Leur directivité fait que l'intensité des champs à courte distance du pied des antennes est faible et croît lorsqu'on s'éloigne de celles-ci.
Par contre, l'irradiation par le portable est sensiblement plus importante du fait de la proximité de l'émetteur au corps – quelques millimètres. En particulier, l'usage généralisé du téléphone portable date de moins de quinze ans – un délai trop court pour évaluer un effet à longue échéance. Dans le cas de l'amiante, par exemple, il a fallu environ 50 ans pour établir avec certitude les effets nocifs de cette substance.
En conclusion, les méfaits éventuels liés aux portables ne sont ni bien établis, ni totalement exclus. On recommandera donc aux utilisateurs, surtout s'ils emploient fréquemment leur téléphone portable, de garder leur appareil dans une poche éloignée de leur tête et d'utiliser une oreillette, l'intensité des champs électromagnétiques décroissant avec le carré de la distance. Ainsi, en gardant son téléphone à 50 centimètres de son oreille plutôt qu'à un centimètre, l'exposition des tissus cérébraux est cent à mille fois plus faible. Il convient aussi d'éviter de prolonger la communication lorsque la réception n'est pas excellente, notamment à l'intérieur d'un bâtiment ou d'une automobile.
Il fait partie de ces innovations technologiques qui sont trop récentes, trop insuffisamment étudiées, pour que la communauté scientifique puisse actuellement se prononcer de manière décisive sur leurs éventuels effets nocifs pour la santé ou pour l'environnement.
Il y a bien sûr une controverse, des études alarmistes et d'autres qui se veulent rassurantes, des rumeurs qui, selon les pays et les cultures, se focalisent sur tel ou tel risque potentiel. Une étude ethnographique sur les usagers des téléphones mobiles souligne ainsi qu'aux Etats-Unis les consommateurs ne se soucient presque pas des dangers éventuels pour leur santé, alors qu'au Brésil les usagers se sentent concernés par les radiations qui pourraient affecter le rythme cardiaque (lorsque les mobiles sont portés dans une poche de veste proche du cœur) ou par des effets indésirables sur la virilité (lorsqu'ils sont portés dans la poche du pantalon). Quant aux Britanniques, ils se sentent surtout concernés par les radiations qui pourraient causer des tumeurs au cerveau.
Pour y voir plus clair, rappelons d'abord un certain nombre de faits:
Les téléphones portables fonctionnent par échanges d'ondes électromagnétiques (OEM) à haute fréquence, dont la gamme est comprise entre 900 et 1800 MHz – soit entre les ondes émises par un émetteur de télévision et celles d'un four à micro-ondes. Ces OEM circulent entre le portable et une série d'antennes disposées selon un réseau de mailles, couvrant le territoire desservi par le fournisseur de services auquel est abonné le détenteur du portable.
Il faut distinguer l'effet des ondes émises par le réseau d'antennes de celui des ondes émises par le portable lui-même. Les antennes ne produisent pas des champs d'intensité plus forte que l'ensemble des autres contributions aux autres OEM ambiantes (radio, télévision, etc.). Leur directivité fait que l'intensité des champs à courte distance du pied des antennes est faible et croît lorsqu'on s'éloigne de celles-ci.
Par contre, l'irradiation par le portable est sensiblement plus importante du fait de la proximité de l'émetteur au corps – quelques millimètres. En particulier, l'usage généralisé du téléphone portable date de moins de quinze ans – un délai trop court pour évaluer un effet à longue échéance. Dans le cas de l'amiante, par exemple, il a fallu environ 50 ans pour établir avec certitude les effets nocifs de cette substance.
En conclusion, les méfaits éventuels liés aux portables ne sont ni bien établis, ni totalement exclus. On recommandera donc aux utilisateurs, surtout s'ils emploient fréquemment leur téléphone portable, de garder leur appareil dans une poche éloignée de leur tête et d'utiliser une oreillette, l'intensité des champs électromagnétiques décroissant avec le carré de la distance. Ainsi, en gardant son téléphone à 50 centimètres de son oreille plutôt qu'à un centimètre, l'exposition des tissus cérébraux est cent à mille fois plus faible. Il convient aussi d'éviter de prolonger la communication lorsque la réception n'est pas excellente, notamment à l'intérieur d'un bâtiment ou d'une automobile.


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