Il semble que la direction d'Air Algérie maintient sa décision de soumettre les pilotes de ligne de passer sous le scanner et ces derniers d'afficher leur détermination à refuser ce qui a l'air d'être un fait accompli. Il semble que la direction d'Air Algérie maintient sa décision de soumettre les pilotes de ligne de passer sous le scanner et ces derniers d'afficher leur détermination à refuser ce qui a l'air d'être un fait accompli. La dernière sortie médiatique du P-DG de la compagnie nationale Air Algérie, Abdelwahid Bouabdellah, a mis dans tous ses états le collectif des pilotes de ligne. Ils s'indigent de ce que le premier responsable de la société, propos rapportés par notre confrère Enahar, les «traite de voleurs et de pilleurs d'avions». Des propos qui ont vite faite de faire déborder la coupe déjà pleine. Le bras de fer qui s'est engagé entre les pilotes de ligne et la direction trouve sa genèse dans leur décision de cette dernière d'installer un scanner, en sus de celui qui se trouve à l'entrée du centre des opérations aériennes de l'aéroport Houari-Boumediene, appelé communément poste de police n° 3, pour contrôler le personnel navigant. Une décision mal acceptée et rejetée par les quatre syndicats des pilotes de ligne qui l'ont qualifiée d'«humiliation». Il semble que la direction d'Air Algérie maintient sa décision de soumettre les pilotes de ligne de passer sous le scanner et ces derniers d'afficher leur détermination à refuser ce qui a l'air d'être un fait accompli. La situation se complique de plus en plus. Outre le refus du scanner, le collectif des pilotes de ligne exige du P-DG d'Air Algérie, dans un communiqué transmis hier à notre rédaction, «des excuses», à la corporation blessée dans son honneur ainsi qu'un «démenti dans le même quotidien où ces propos ont été publiés». Un ultimatum est même adressé à Abdelwahid Bouabdellah. Il exige que «ces excuses et ce démenti doivent être publiés dans les jours qui suivent», se réservant néanmoins le droit de recourir à toutes les voies légales afin de rétablir leur honneur. Comme première action destinée à exprimer leur indignation, les pilotes de ligne ont observé, hier matin, un sit-in à l'intérieur de la salle des opérations. Il devait rencontrer ce même jour le P-DG d'Air Algérie pour débattre du problème. La réunion n'a pas eu lieu. Des sources syndicales ont révélé que P-DG a été pris d'un malaise et a été transporté d'urgence à l'hopital. Un autre sit-in des pilotes de ligne est prévu aujourd'hui pour les mêmes revendications et au collectif des pilotes de s'interroger sur «les réelles motivations de cette campagne de dénigrement à l'encontre de la corporation et surtout pendant une période aussi cruciale que la saison estivale». Les réelles motivations, révèlent des sources qui ont tenu à garder l'anonymat, sont à chercher ailleurs. Elles comprennent mal qu' «Air Algérie ait recruté 1.200 agents de sécurité pour la structure nouvellement créée, et surtout, elles estiment que c'est pour faire «diversion» sur des affaires autrement plus scabreuses que les petits larcins auxquels se sont addonnés quelques brebis galeuses et par là même justifier l'achat d'un scanner, qui tout compte fait, n'est d'aucune utilité. Scanner qui selon une de nos sources a été «enlevé» en catastrophe dans la nuit de jeudi à vendredi Les pilotes de ligne, qui avaient programmé un rassemblement à 6 h du matin dans la salle des opérations, pour manifester leur indignation ont différé leur sit in de deux heures. Refusant de pénaliser la compagnie et les passagers, cette élite du pays que l'on traite de «voleuse de snack» a assuré les vols programmés pour la journée d'hier normalement. S. B. La dernière sortie médiatique du P-DG de la compagnie nationale Air Algérie, Abdelwahid Bouabdellah, a mis dans tous ses états le collectif des pilotes de ligne. Ils s'indigent de ce que le premier responsable de la société, propos rapportés par notre confrère Enahar, les «traite de voleurs et de pilleurs d'avions». Des propos qui ont vite faite de faire déborder la coupe déjà pleine. Le bras de fer qui s'est engagé entre les pilotes de ligne et la direction trouve sa genèse dans leur décision de cette dernière d'installer un scanner, en sus de celui qui se trouve à l'entrée du centre des opérations aériennes de l'aéroport Houari-Boumediene, appelé communément poste de police n° 3, pour contrôler le personnel navigant. Une décision mal acceptée et rejetée par les quatre syndicats des pilotes de ligne qui l'ont qualifiée d'«humiliation». Il semble que la direction d'Air Algérie maintient sa décision de soumettre les pilotes de ligne de passer sous le scanner et ces derniers d'afficher leur détermination à refuser ce qui a l'air d'être un fait accompli. La situation se complique de plus en plus. Outre le refus du scanner, le collectif des pilotes de ligne exige du P-DG d'Air Algérie, dans un communiqué transmis hier à notre rédaction, «des excuses», à la corporation blessée dans son honneur ainsi qu'un «démenti dans le même quotidien où ces propos ont été publiés». Un ultimatum est même adressé à Abdelwahid Bouabdellah. Il exige que «ces excuses et ce démenti doivent être publiés dans les jours qui suivent», se réservant néanmoins le droit de recourir à toutes les voies légales afin de rétablir leur honneur. Comme première action destinée à exprimer leur indignation, les pilotes de ligne ont observé, hier matin, un sit-in à l'intérieur de la salle des opérations. Il devait rencontrer ce même jour le P-DG d'Air Algérie pour débattre du problème. La réunion n'a pas eu lieu. Des sources syndicales ont révélé que P-DG a été pris d'un malaise et a été transporté d'urgence à l'hopital. Un autre sit-in des pilotes de ligne est prévu aujourd'hui pour les mêmes revendications et au collectif des pilotes de s'interroger sur «les réelles motivations de cette campagne de dénigrement à l'encontre de la corporation et surtout pendant une période aussi cruciale que la saison estivale». Les réelles motivations, révèlent des sources qui ont tenu à garder l'anonymat, sont à chercher ailleurs. Elles comprennent mal qu' «Air Algérie ait recruté 1.200 agents de sécurité pour la structure nouvellement créée, et surtout, elles estiment que c'est pour faire «diversion» sur des affaires autrement plus scabreuses que les petits larcins auxquels se sont addonnés quelques brebis galeuses et par là même justifier l'achat d'un scanner, qui tout compte fait, n'est d'aucune utilité. Scanner qui selon une de nos sources a été «enlevé» en catastrophe dans la nuit de jeudi à vendredi Les pilotes de ligne, qui avaient programmé un rassemblement à 6 h du matin dans la salle des opérations, pour manifester leur indignation ont différé leur sit in de deux heures. Refusant de pénaliser la compagnie et les passagers, cette élite du pays que l'on traite de «voleuse de snack» a assuré les vols programmés pour la journée d'hier normalement. S. B.
