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Le ciel pour toit en attendant...
Deux familles à la rue depuis le mois de juin
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 07 - 2009

Les chalets attribués aux sinistrés des inondations et des seismes n'ont pas fini de faire couler l'encre. Plusieurs familles après avoir rejoint leurs appartements ne les ont pas restitués préférant les louer à des estivants ou pire à des familles en quête d'un toit et qui ainsi, à leur corps défendant, entrent dans l'illégalité.
Les chalets attribués aux sinistrés des inondations et des seismes n'ont pas fini de faire couler l'encre. Plusieurs familles après avoir rejoint leurs appartements ne les ont pas restitués préférant les louer à des estivants ou pire à des familles en quête d'un toit et qui ainsi, à leur corps défendant, entrent dans l'illégalité.
Le 30 juin passé avec l'intervention des forces de l'ordre, les familles B. Alia et S. Sid-Ali ont été expulsées des chalets 118 et 120 qu'elles occupaient dans la cité Ali-Amrane à Bordj El-Kiffan. Ces deux familles, qui louaient ces chalets, ont été expulsées sur ordre de la circonscription de Bab Ezzouar. Il faut dire que les chalets n'ont pas fini de faire parler d'eux. En effet des anciennes familles sinistrées du séisme de mai 2003 n'ont pas restitué leurs chalets après avoir rejoint leurs domiciles, ceci afin deles louer à de malheureuses familles aux abois. «Ces chalets étaient notre dernier espoir après avoir supporté des circonstances de vie très pénibles. Cela ne nous enchantait pas de vivre dans ces chalets où l'on gèle en hiver et où l'on crève de chaud en été. Mais c'était notre unique refuge, depuis nous sommes à la rue n'ayant pas les moyens de louer à des prix dépassant de très loin nos moyens. Nous avons avec nous un bébé de 6 mois, nos affaires et nos meubles ont été transportés par les forces de l'ordre dans une benne à ordures et ont été déposés au dépot de la commune de Bordj El Kiffan…», expliquent les deux familles dans une missive adressée au président de la République. Les familles ont affirmé que l'expulsion a été effectuée sans aucun préavis, qu'il soit orale ou bien écrit, d'ailleurs aucun délai ne leur a été accordé. «Nous avons eu droit à trois heures pour libérer les lieux, sous la surveillance de plus de vingt éléments des forces de l'ordre...», expliquent ces familles dans leur lettre. La location de ces chalets était la dernière solution pour ces familles, qui ont frappé vainement à toutes les portes. «Pour nous c'était l'unique solution après avoir tenté de passer par diverses voies légales. Nous avions sollicité le procureur de la République près le tribunal d'El Harrach, nous avons frappé aux portes de l'APW, de la daïra de Bab Ezzouar. Nous avons même eu affaire à des agents qui nous ont demandé un un pot-de-vin de 500.000 DA pour régulariser notre situation au sein de ces chalets loués …», peut-on lire dans la même missivee. Signalons par ailleurs qu'un membre de l'une des familles est la sœur d'un martyr du devoir national : M. A. Karima est en effet la sœur d'un policier tué le 18 juin 2006 à Baghlia au cours d'une opération de ratissage. Ces deux familles réitèrent leur appel et demandent simplement un lieu décent pour y héberger leurs enfants, même s'agissant d'un chalet.
Le 30 juin passé avec l'intervention des forces de l'ordre, les familles B. Alia et S. Sid-Ali ont été expulsées des chalets 118 et 120 qu'elles occupaient dans la cité Ali-Amrane à Bordj El-Kiffan. Ces deux familles, qui louaient ces chalets, ont été expulsées sur ordre de la circonscription de Bab Ezzouar. Il faut dire que les chalets n'ont pas fini de faire parler d'eux. En effet des anciennes familles sinistrées du séisme de mai 2003 n'ont pas restitué leurs chalets après avoir rejoint leurs domiciles, ceci afin deles louer à de malheureuses familles aux abois. «Ces chalets étaient notre dernier espoir après avoir supporté des circonstances de vie très pénibles. Cela ne nous enchantait pas de vivre dans ces chalets où l'on gèle en hiver et où l'on crève de chaud en été. Mais c'était notre unique refuge, depuis nous sommes à la rue n'ayant pas les moyens de louer à des prix dépassant de très loin nos moyens. Nous avons avec nous un bébé de 6 mois, nos affaires et nos meubles ont été transportés par les forces de l'ordre dans une benne à ordures et ont été déposés au dépot de la commune de Bordj El Kiffan…», expliquent les deux familles dans une missive adressée au président de la République. Les familles ont affirmé que l'expulsion a été effectuée sans aucun préavis, qu'il soit orale ou bien écrit, d'ailleurs aucun délai ne leur a été accordé. «Nous avons eu droit à trois heures pour libérer les lieux, sous la surveillance de plus de vingt éléments des forces de l'ordre...», expliquent ces familles dans leur lettre. La location de ces chalets était la dernière solution pour ces familles, qui ont frappé vainement à toutes les portes. «Pour nous c'était l'unique solution après avoir tenté de passer par diverses voies légales. Nous avions sollicité le procureur de la République près le tribunal d'El Harrach, nous avons frappé aux portes de l'APW, de la daïra de Bab Ezzouar. Nous avons même eu affaire à des agents qui nous ont demandé un un pot-de-vin de 500.000 DA pour régulariser notre situation au sein de ces chalets loués …», peut-on lire dans la même missivee. Signalons par ailleurs qu'un membre de l'une des familles est la sœur d'un martyr du devoir national : M. A. Karima est en effet la sœur d'un policier tué le 18 juin 2006 à Baghlia au cours d'une opération de ratissage. Ces deux familles réitèrent leur appel et demandent simplement un lieu décent pour y héberger leurs enfants, même s'agissant d'un chalet.


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