A l'heure où la fiabilité des fonds souverains soulève encore de nombreuses questions de par le monde, certains experts considèrent qu'en ces temps de crise, il faut relativiser l'importance de ces institutions financières. Le Dr Abderrahmane Mebtoul, économiste et membre de l'Association algérienne pour le développement de l'économie de marché (Adem), souligne ainsi que «l'envolée du cours du pétrole surtout entre 2007 et 2008, a conduit à une remarquable aisance financière qui s'est traduite pour les pays arabes par d'importants excédents de leurs balances des paiements, le désendettement - en prenant comme exemple des cas tels la Russie et l'Algérie- le lancement de mégaprojets et l'accumulation d'énormes réserves de change». Il estime que «les fonds souverains sont devenus des acteurs importants de l'économie et leur nombre s'accroît d'année en année». Mais, contrairement à une idée faussement répandue, poursuit le président de l'Adem, ils sont encore d'un poids assez réduit face au 190.000 milliards de capitaux investis dans le monde en 2007 et bien loin de la capitalisation du New York Stock Exchange (NYSE - Wall Street) estimée à 15.000 milliards de dollars ou des actifs gérés par les investisseurs institutionnels dans les pays développés (environ 53.000 milliards de dollars en 2007) ou bien encore par les banques (63.500 milliards de dollars). Donnant des détails sur la répartition des fonds souverains par pays, M. Mebtoul estime que deux pays arabes totalisent, à eux seuls, plus de 39% des montants globaux, à savoir les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite. Selon le rapport d'information du Sénat français en mai 2008, la répartition des 3.300 milliards de dollars des fonds souverains à la fin 2007 est la suivante : les Emirats arabes unis (27%), l'Arabie saoudite (11%), la Norvège (11%), Singapour (15%), Koweït (8%), la Chine (7%) et enfin la Russie (5%). Mebtoul affirme «que plusieurs études ont été réalisées sur les fonds souverains arabes avant la crise d'octobre 2008 portant sur l'Arabie saoudite, le Bahreïn et les Emirats arabes unis». Pour ce qui est des fonds souverains des EAU, cet économiste rapporte qu'«Abu Dhabi avec deux fonds souverains l'ADIA (Abu Dhabi Investment Authority) avec 875 milliards de dollars (estimation 2007-début 2008) et Mubadala Development Company, figurent parmi les leaders dans ce domaine sans oublier Saudi Arabian Monetary Agency qui est le fonds d'investissement de la banque centrale saoudienne avec 221 milliards de dollars d'actifs pour la même date, mais qui est appelé à se développer du fait des importantes réserves de change de ce pays». Mais, en ce qui concerne l'Algérie, la création des fonds souverains est prévue dans cinq années, selon le ministre de l'Energie et des mines, Chakib Khelil, estimant que «l'Algérie est en mesure de se doter de fonds souverains d'ici 4 ou 5 années afin d'assurer le financement des activités à l'extérieur du pays». Il qualifie l'Algérie de pays différent de ceux du Golfe, précisant qu'«il aura besoin de toutes ses ressources afin de les réinvestir à l'intérieur du pays dans des projets de développement économique durable». Les fonds souverains en Algérie sont, donc, perçus comme une option valable et raisonnable, mais à moyen terme. A l'heure où la fiabilité des fonds souverains soulève encore de nombreuses questions de par le monde, certains experts considèrent qu'en ces temps de crise, il faut relativiser l'importance de ces institutions financières. Le Dr Abderrahmane Mebtoul, économiste et membre de l'Association algérienne pour le développement de l'économie de marché (Adem), souligne ainsi que «l'envolée du cours du pétrole surtout entre 2007 et 2008, a conduit à une remarquable aisance financière qui s'est traduite pour les pays arabes par d'importants excédents de leurs balances des paiements, le désendettement - en prenant comme exemple des cas tels la Russie et l'Algérie- le lancement de mégaprojets et l'accumulation d'énormes réserves de change». Il estime que «les fonds souverains sont devenus des acteurs importants de l'économie et leur nombre s'accroît d'année en année». Mais, contrairement à une idée faussement répandue, poursuit le président de l'Adem, ils sont encore d'un poids assez réduit face au 190.000 milliards de capitaux investis dans le monde en 2007 et bien loin de la capitalisation du New York Stock Exchange (NYSE - Wall Street) estimée à 15.000 milliards de dollars ou des actifs gérés par les investisseurs institutionnels dans les pays développés (environ 53.000 milliards de dollars en 2007) ou bien encore par les banques (63.500 milliards de dollars). Donnant des détails sur la répartition des fonds souverains par pays, M. Mebtoul estime que deux pays arabes totalisent, à eux seuls, plus de 39% des montants globaux, à savoir les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite. Selon le rapport d'information du Sénat français en mai 2008, la répartition des 3.300 milliards de dollars des fonds souverains à la fin 2007 est la suivante : les Emirats arabes unis (27%), l'Arabie saoudite (11%), la Norvège (11%), Singapour (15%), Koweït (8%), la Chine (7%) et enfin la Russie (5%). Mebtoul affirme «que plusieurs études ont été réalisées sur les fonds souverains arabes avant la crise d'octobre 2008 portant sur l'Arabie saoudite, le Bahreïn et les Emirats arabes unis». Pour ce qui est des fonds souverains des EAU, cet économiste rapporte qu'«Abu Dhabi avec deux fonds souverains l'ADIA (Abu Dhabi Investment Authority) avec 875 milliards de dollars (estimation 2007-début 2008) et Mubadala Development Company, figurent parmi les leaders dans ce domaine sans oublier Saudi Arabian Monetary Agency qui est le fonds d'investissement de la banque centrale saoudienne avec 221 milliards de dollars d'actifs pour la même date, mais qui est appelé à se développer du fait des importantes réserves de change de ce pays». Mais, en ce qui concerne l'Algérie, la création des fonds souverains est prévue dans cinq années, selon le ministre de l'Energie et des mines, Chakib Khelil, estimant que «l'Algérie est en mesure de se doter de fonds souverains d'ici 4 ou 5 années afin d'assurer le financement des activités à l'extérieur du pays». Il qualifie l'Algérie de pays différent de ceux du Golfe, précisant qu'«il aura besoin de toutes ses ressources afin de les réinvestir à l'intérieur du pays dans des projets de développement économique durable». Les fonds souverains en Algérie sont, donc, perçus comme une option valable et raisonnable, mais à moyen terme.