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Le gouvernement veut impliquer le patronat
Paiement des allocations familiales
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 09 - 2009

Apparement, le gouvernement ne veut plus continuer à faire supporter par le Trésor public le paiement des allocations familiales au profit des travailleurs salariés. C'est en tout cas ce qu'à clairement laissé entendre le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. En effet, en marge de l'ouverture de la session d'automne du Parlement, Tayeb Louh a indiqué que le gouvernement va mettre sur la table des négociations dans le cadre de la tripartite le dossier allocations familiales. En termes plus clairs, l'Exécutif compte suggérer aux organisations patronales d'accepter, eux qui représentent les employeurs privés, de prendre en charge cette charge sociale. Il faut dire que depuis 1994 c'est l'Etat, à travers le Trésor public, qui avait pris sur lui la charge de payer les allocations familiales. En effet, c'est le décret législatif daté du 26 mai et portant loi de finances complémentaire qui a énoncé cette mesure au grand soulagement des employeurs, notamment les entreprises privées. L'Etat s'est déchargée de cette mission durant l'année 2005 lorsque, à la faveur de la tripartite tenue entre les 3 et 4 mars de cette année, la proposition du gouvernement a reçu l'aval des organisations patronales présentes lors des discussions. Mais cette situation n'a duré qu'un bref intermède puisque, à peine une année après, le Trésor public a repris cette mission à son compte et ce, suite aux revirements de position des organisations patronales. Face aux innombrables difficultés qu'elles rencontrent, les entreprises privées ont exercé un forcing pour se délester de «cette lourde charge financière». Les organisations patronales vont- elles accepter cette proposition du gouvernement ? Tout indique que les représentants des employeurs privés vont refuser en bloc cette proposition qui intervient, faut-il le rappeler, dans un contexte marqué déjà par une vive tension entre les deux partenaires. Les organisations patronales n'ont pas, en effet, souscrit à certaines dispositions de la LFC 2009, notamment celle relative à l'institution du crédit documentaire pour les opérations d'importations. Elles ont argué que cette mesure risque fort bien d'asphyxier davantage les entreprises privées qui souffrent déjà, selon elles, d'énormes difficultés financières. «En vérité tout se décidera dans le cadre de la tripartite qui est un cadre de négociation, tant chaque partenaire viendra avec ses propositions». nous a indiqué le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens. Comme quoi, le gouvernement ne peut imposer aucune mesure au patronat. Abdelaziz M'henni, contacté hier, a soutenu que «toutes les PME et PMI sont sinistrées et sont en voie d'extinction, d'où leur refus de l'institution du crédit documentaire». Pour notre interlocuteur, qui a refusé de prendre une position tranchée vis-à-vis de l'éventualité de voir le gouvernement proposer aux entreprises de prendre à leur compte les allocations familiales, «les PME sont extrêmement fragilisées» par la conjugaison de plusieurs facteurs . «La PME PMI a subi la dévaluation du dinar, les affres du terrorisme, la libéralisation du commerce extérieur, l'accord avec l'Union européenne et enfin l'adhésion de l'Algérie à l'accord de libre-échange arabe» a-t-il noté avant de marteler : «Qu'est-ce qui reste alors de la PME algérienne ?». Abdelaziz M'henni, qui a déclaré pourtant son ferme soutien à la décision du président de la République de procéder à l'augmentation du Salaire national minimum garanti (SNMG), ne semble pas du tout en faveur du transfert du paiement des allocations familiales du Trésor public vers les entreprises et ce, même s'il ne le déclare pas explicitement. L'incidence financière d'un tel transfert serait, semble t-il, assez lourde à supporter pour les entreprises privées qui, par conséquent, espérent que l'Etat continue d'assumer cette charge. «Car ce qui nous préoccupe le plus c'est la sauvegarde de l'outil national de production», a-t-il enfin souligné. Le gouvernement, dont tout indique qu'il aura des difficultés à faire partager sa proposition, est engagé, depuis des années, dans une vaste reforme tendant, comme l'a indiqué à maintes fois Tayeb Louh, à «l'harmonisation des allocations familiales» sans en préciser le contenu. Le ministre a déclaré aussi il y a quelques temps que le montant de toutes les allocations familiales est faramineux puisqu'il a été de l'ordre de 44, 23 milliards de dinars en 2007. Rappelons que les allocations familiales ont connu plusieurs revalorisations entre 1991 et 2006 pour se situer aujourd'hui à 600 dinars pour chaque enfant.
Apparement, le gouvernement ne veut plus continuer à faire supporter par le Trésor public le paiement des allocations familiales au profit des travailleurs salariés. C'est en tout cas ce qu'à clairement laissé entendre le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. En effet, en marge de l'ouverture de la session d'automne du Parlement, Tayeb Louh a indiqué que le gouvernement va mettre sur la table des négociations dans le cadre de la tripartite le dossier allocations familiales. En termes plus clairs, l'Exécutif compte suggérer aux organisations patronales d'accepter, eux qui représentent les employeurs privés, de prendre en charge cette charge sociale. Il faut dire que depuis 1994 c'est l'Etat, à travers le Trésor public, qui avait pris sur lui la charge de payer les allocations familiales. En effet, c'est le décret législatif daté du 26 mai et portant loi de finances complémentaire qui a énoncé cette mesure au grand soulagement des employeurs, notamment les entreprises privées. L'Etat s'est déchargée de cette mission durant l'année 2005 lorsque, à la faveur de la tripartite tenue entre les 3 et 4 mars de cette année, la proposition du gouvernement a reçu l'aval des organisations patronales présentes lors des discussions. Mais cette situation n'a duré qu'un bref intermède puisque, à peine une année après, le Trésor public a repris cette mission à son compte et ce, suite aux revirements de position des organisations patronales. Face aux innombrables difficultés qu'elles rencontrent, les entreprises privées ont exercé un forcing pour se délester de «cette lourde charge financière». Les organisations patronales vont- elles accepter cette proposition du gouvernement ? Tout indique que les représentants des employeurs privés vont refuser en bloc cette proposition qui intervient, faut-il le rappeler, dans un contexte marqué déjà par une vive tension entre les deux partenaires. Les organisations patronales n'ont pas, en effet, souscrit à certaines dispositions de la LFC 2009, notamment celle relative à l'institution du crédit documentaire pour les opérations d'importations. Elles ont argué que cette mesure risque fort bien d'asphyxier davantage les entreprises privées qui souffrent déjà, selon elles, d'énormes difficultés financières. «En vérité tout se décidera dans le cadre de la tripartite qui est un cadre de négociation, tant chaque partenaire viendra avec ses propositions». nous a indiqué le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens. Comme quoi, le gouvernement ne peut imposer aucune mesure au patronat. Abdelaziz M'henni, contacté hier, a soutenu que «toutes les PME et PMI sont sinistrées et sont en voie d'extinction, d'où leur refus de l'institution du crédit documentaire». Pour notre interlocuteur, qui a refusé de prendre une position tranchée vis-à-vis de l'éventualité de voir le gouvernement proposer aux entreprises de prendre à leur compte les allocations familiales, «les PME sont extrêmement fragilisées» par la conjugaison de plusieurs facteurs . «La PME PMI a subi la dévaluation du dinar, les affres du terrorisme, la libéralisation du commerce extérieur, l'accord avec l'Union européenne et enfin l'adhésion de l'Algérie à l'accord de libre-échange arabe» a-t-il noté avant de marteler : «Qu'est-ce qui reste alors de la PME algérienne ?». Abdelaziz M'henni, qui a déclaré pourtant son ferme soutien à la décision du président de la République de procéder à l'augmentation du Salaire national minimum garanti (SNMG), ne semble pas du tout en faveur du transfert du paiement des allocations familiales du Trésor public vers les entreprises et ce, même s'il ne le déclare pas explicitement. L'incidence financière d'un tel transfert serait, semble t-il, assez lourde à supporter pour les entreprises privées qui, par conséquent, espérent que l'Etat continue d'assumer cette charge. «Car ce qui nous préoccupe le plus c'est la sauvegarde de l'outil national de production», a-t-il enfin souligné. Le gouvernement, dont tout indique qu'il aura des difficultés à faire partager sa proposition, est engagé, depuis des années, dans une vaste reforme tendant, comme l'a indiqué à maintes fois Tayeb Louh, à «l'harmonisation des allocations familiales» sans en préciser le contenu. Le ministre a déclaré aussi il y a quelques temps que le montant de toutes les allocations familiales est faramineux puisqu'il a été de l'ordre de 44, 23 milliards de dinars en 2007. Rappelons que les allocations familiales ont connu plusieurs revalorisations entre 1991 et 2006 pour se situer aujourd'hui à 600 dinars pour chaque enfant.

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