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L'expérience de terrain, à lire d'un trait
Nadia Mohia, anthropologue
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 09 - 2009

L'expérience du terrain est le dernier ouvrage de l'anthropologue et psychanalyste Nadia Mohia, qui vient par cette production dans les sciences sociale ouvrir une nouvelle fenêtre dans une discipline en pleine construction, qui est l'ethnopsychiatrie.
Après Thérapies traditionnelles dans la société kabyle, où l'écrivaine aborde l'anthropologie psychanalytique sous ses divers aspects et où il est question de linguistique, des rituels, de mythes et de l'imaginaire culturel et social, Nadia Mohia, parle également dans ce même ouvrage de théories et de disciplines presque méconnues.
Les gens qui ont lu son premier ouvrage, trouveront dans ‘‘L'expérience de terrain'' une suite logique à ce mouvement critique, qui puise sa quintessence d'un savoir anthropologique affranchi, comme elle le souligne, de l'ethnocentrisme occidental.
Dans son dernier livre donc, elle nous invite à découvrir une réalité sociétale observée par un ethnologue, ayant une expérience du terrain, forçant les idées à s'établir d'elles mêmes, à travers un travail de reconstruction impliquant, recherche, savoir et découverte.
Dans son développement en profondeur de la chose culturelle et sociale, elle fait sienne la problématique d'un univers cosmopolite où la réalité n'est qu'une conséquence passagère dont la sociologie en est le creuset. C'est pourquoi le travail de Nadia Mohia, vu sous un autre angle, ne peut être qu'exceptionnellement une réalité en soi ou comme le décrit un autre anthropologue, une réalité éprouvée ou l'autre voie de l'anthropologie. Née en Kabylie pendant les premières années de l'indépendance, Nadia Mohia est sœur germaine du grand dramaturge Mohand Ou Yahia, décédé il y a quelques années à Paris et enterré dans sa Kabylie natale. Après une thèse de doctorat en psychanalyse et psychopathologie soutenue à l'université Paris-VII, Nadia s'est orientée vers l'ethno anthropologie. Titulaire d'un doctorat de troisième cycle, elle est membre du centre de recherches interdisciplinaires en anthropologie à l'Institut d'ethnologie de l'université de Strasbourg.
Ses recherches, dont témoignent plusieurs publications, sont nourries par sa formation de clinicienne et ses diverses expériences sur le terrain. Que ce soit dans sa Kabylie natale, en Guyane française, (avec les Indiens Emerillon et Wayãpi de Camopi) et au Canada, dans l'Ontario, avec les Ojibwa de la réserve de Saugeen, Nadia Mohia est toujours cette passionnée de recherches, dans un domaine qui lui sied à merveille et où elle retrouve toute sa fougue d'anthropologue, que seul le travail fascine.
L'expérience du terrain est le dernier ouvrage de l'anthropologue et psychanalyste Nadia Mohia, qui vient par cette production dans les sciences sociale ouvrir une nouvelle fenêtre dans une discipline en pleine construction, qui est l'ethnopsychiatrie.
Après Thérapies traditionnelles dans la société kabyle, où l'écrivaine aborde l'anthropologie psychanalytique sous ses divers aspects et où il est question de linguistique, des rituels, de mythes et de l'imaginaire culturel et social, Nadia Mohia, parle également dans ce même ouvrage de théories et de disciplines presque méconnues.
Les gens qui ont lu son premier ouvrage, trouveront dans ‘‘L'expérience de terrain'' une suite logique à ce mouvement critique, qui puise sa quintessence d'un savoir anthropologique affranchi, comme elle le souligne, de l'ethnocentrisme occidental.
Dans son dernier livre donc, elle nous invite à découvrir une réalité sociétale observée par un ethnologue, ayant une expérience du terrain, forçant les idées à s'établir d'elles mêmes, à travers un travail de reconstruction impliquant, recherche, savoir et découverte.
Dans son développement en profondeur de la chose culturelle et sociale, elle fait sienne la problématique d'un univers cosmopolite où la réalité n'est qu'une conséquence passagère dont la sociologie en est le creuset. C'est pourquoi le travail de Nadia Mohia, vu sous un autre angle, ne peut être qu'exceptionnellement une réalité en soi ou comme le décrit un autre anthropologue, une réalité éprouvée ou l'autre voie de l'anthropologie. Née en Kabylie pendant les premières années de l'indépendance, Nadia Mohia est sœur germaine du grand dramaturge Mohand Ou Yahia, décédé il y a quelques années à Paris et enterré dans sa Kabylie natale. Après une thèse de doctorat en psychanalyse et psychopathologie soutenue à l'université Paris-VII, Nadia s'est orientée vers l'ethno anthropologie. Titulaire d'un doctorat de troisième cycle, elle est membre du centre de recherches interdisciplinaires en anthropologie à l'Institut d'ethnologie de l'université de Strasbourg.
Ses recherches, dont témoignent plusieurs publications, sont nourries par sa formation de clinicienne et ses diverses expériences sur le terrain. Que ce soit dans sa Kabylie natale, en Guyane française, (avec les Indiens Emerillon et Wayãpi de Camopi) et au Canada, dans l'Ontario, avec les Ojibwa de la réserve de Saugeen, Nadia Mohia est toujours cette passionnée de recherches, dans un domaine qui lui sied à merveille et où elle retrouve toute sa fougue d'anthropologue, que seul le travail fascine.


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