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L'autre appui de l'éducation nationale
Ecoles privées en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 10 - 2009

Les écoles privées aprés avoir connu un engouement particulier de la part des parents désireux d'offrir, cequi est à leurs yeux, une instruction de qualité; eont traversé par la suite une zone de turbulences suite à l'intervention du ministère de tutelle ayant décidé de mettre un terme à une certaine anarchie constatée. Le point de discorde résidant, princiaplement dans la langue utilisée pour l'enseignement des matières scientifiques. Aujourd'hui il semblerait qu'un consensus aurait été atteint, mais l'école publique reste toutefois le bastion fort et a encore de beaux jours devant elle. Les parents qui avaient opté pour l'école privée, à leur corps défendant, rejoignent l'école publique après l'alignement des programmes. D'autres préfèrent continuer à envoyer leurs enfants dans ces établissements privés pour les avantages qu'ils leur offrent : nombre d'élèves réduit dans les classes, encadrement pointilleux, demi-pensionnat, transport, même si toutes ces commodités ont un prix et pas toujours à la portée de toutes les bourses.
Les écoles privées aprés avoir connu un engouement particulier de la part des parents désireux d'offrir, cequi est à leurs yeux, une instruction de qualité; eont traversé par la suite une zone de turbulences suite à l'intervention du ministère de tutelle ayant décidé de mettre un terme à une certaine anarchie constatée. Le point de discorde résidant, princiaplement dans la langue utilisée pour l'enseignement des matières scientifiques. Aujourd'hui il semblerait qu'un consensus aurait été atteint, mais l'école publique reste toutefois le bastion fort et a encore de beaux jours devant elle. Les parents qui avaient opté pour l'école privée, à leur corps défendant, rejoignent l'école publique après l'alignement des programmes. D'autres préfèrent continuer à envoyer leurs enfants dans ces établissements privés pour les avantages qu'ils leur offrent : nombre d'élèves réduit dans les classes, encadrement pointilleux, demi-pensionnat, transport, même si toutes ces commodités ont un prix et pas toujours à la portée de toutes les bourses.
Suite à l'ouverture démocratique, I'Etat algérien a entériné, officiellement, l'existence des établissements scolaires privés. Ils viennent ainsi renforcer les capacités du pays et compléter les efforts de l'école publique pour satisfaire la demande en éducation. L'expérience des écoles privées en Algérie est relativement récente, mais le démarrage n'a pas été mauvais. Ces écoles sont régulièrement inspectées, certaines ont été sanctionnées. «Cette réalité que vous décrivez ne nous réjouit pas pour la simple raison que les enfants scolarisés dans ces écoles privées sont aussi nos enfants. Le MEN continuera à aider, à encourager et à accompagner ces établissements tout en restant vigilant», avait déclaré le ministre de l'Education nationale la veille de la rentrée scolaire 2009-2010. notre système éducatif est tenu de valoriser son appartenance géographique, historique, humaine et civilisationnelle. Il doit promouvoir les valeurs en rapport avec l'algérianité, perçue en tant que trame historique de l'évolution de notre société. Ces valeurs ont trait aux dimensions nationale, scientifique et technique, humaine et universaliste. Il nous appartient de leur donner vie en les enracinant dans l'esprit et le cœur de nos enfants. À cet effet, les matières structurant la personnalité ont été introduites telles que l'éducation civique et morale, I'histoire, la géographie, I'éducation islamique et la langue arabe. Depuis quelques années, le secteur privé de l'éducation fait face à beaucoup de problèmes suivis de la fermeture de nombreux établissements scolaires privés. La revendication des parents ayant opté pour ces établissements est pourtant claire et défendable, puisqu'ils ne sont nullement contre le programme algérien en langue arabe, mais exigent que les matières scientifiques soient enseignées en langue française. «une fois à l'université, cela leur servira beaucoup surtout dans les filières technologiques et scientifiques. Nous voulons que nos enfants puissent continuer leur scolarité dans ces établissements». Beaucoup de chefs d'établissement restent sereins face à ces nombreux remous, ils sont nombreux à dire que le programme enseigné au niveau de leurs écoles répond t parfaitement aux normes et qu'il n' y apas lieu de s'inquiéter. «Il n'y a pas lieu d'être inquiets puisque notre école dispense les deux programmes. Nous nous sommes organisés de manière à ce que certaines matières soient enseignées en langue arabe, à l'instar de l'histoire et la géographie. La langue arabe est aussi enseignée. Mais les matières scientifiques sont enseignées en langue française», nous dit-on. «D'ailleurs même le secteur public a lui-même adopté cette méthode (utiliser la langue française dans les matières scientifiques) alors qu'en 2004 cela n'était même pas envisageable», dous dira un chef d'établissement
Instruction privée ou publique...
cruel dilemme des parents
En préparant ce sujet nous avons rencontré des dizaines de chefs d'établissement, des parents d'élèves et des élèves bien sûr. Faisons parler d'abord une enseignante du secteur public : «Le programme enseigné dans les écoles privées s'ouvre sur le monde et permet aux enfants de faire des découvertes et de s'épanouir. J'aurais souhaité que les élèves du secteur public puissent eux-aussi bénéficier de cet enseignement de qualité».
«Je crois que les conditions d'enseignement ne sont pas les mêmes, les école privées offrent plus de commodités, il y a moins d'élèves et plus d'exigences de la part des parents qui payent cher la scolarisation de leurs enfants justement pour qu'ils aient une meilleure éducation», nous affirme un parent d'élève rencontré près d'une école privée à El Achour. «Les choses ont un peu changé depuis la loi de 2004 d'adaptation du programme national dans toutes les écoles privées en Algérie. Alors qu'avant les programmes d'enseignement étaient dans leurs majorité identiques dans la majorité des écoles privées sauf celles ayant adopté le CNED spécifique au programme dispensé dans les écoles françaises et établi par le ministère de l'Education français», explique une maman. La nouvelle mesure du ministère de l'Education menace particulièrement ce type d'école dont les certificats de scolarité ne sont pas reconnus en Algérie. Les épreuves du brevet et du baccalauréat sont organisées par le CNED à Paris ou à Toulouse. «Nombreux sont les parents qui inscrivent leurs enfants dans ces écoles justement pour avoir un niveau d'études équivalent à celui français», affirme un parent d'élève.
Même pour les nombreux établissements dont les élèves n'étaient soumis à aucune évaluation, même celles nationales. Les différents responsables que nous avons rencontrés sont unanimes pour dire que leurs écoles avaient pour objectif : de former de bons bilingues pour qu'ils puissent suivre normalement les études supérieures dont plusieurs filières sont généralement dispensées en langue française. «L'échec flagrant dès la première année dans les universités algériennes est édifiant. Les étudiants arrivent dans l'enseignement supérieur avec une formation arabophone alors qu'ils sont appelés à suivre leur cursus en langue française. Dans notre école, nous enseignions les deux programmes et nos élèves sont astreints de passer le brevet national en candidat libre au même titre que les élèves des écoles publiques. Et cela est l'autre avantage de ces écoles au regard des parents et des responsables de ces écoles. Nous n'avons rien inventé. Nous avions adopté un système algérien performant qui a été mis de côté il y a quelques années au profit du fondamental. Nous n'avons pas l'intention d'expatrier nos enfants. Les pouvoirs publics devraient plutôt permettre aux écoles privées de passer le brevet spécifique, tout en enseignant bien sûr l'histoire et géographie en langue arabe et un volume horaire conséquent pour la langue arabe, comme c'était le cas dans l'établissement Bouamama à Alger», nous explique une directrice d'école qui a requis l'anonymat. Quant à la nouvelle disposition réglementaire, notre interlocutrice estime que son école n'est pas du tout concernée. «Nous avons invité les responsables du ministère à se rapprocher des établissements pour mieux s'enquérir de la situation et nous arrivonr à coopérer pour une meilleure éducation de nos enfants», a-t-elle conclu.
Le bilinguisme ne serait pas un point de discorde entre le MEN et le privé
Le problème qui est posé depuis déjà quelques années, à savoir le bilinguisme dans les écoles privées en Algérie, a fait l'objet de discussions et de négociations entre le ministère de tutelle et les chefs des établissements privés. Le premier a exigé l'enseignement en langue officielle pour «protéger les valeurs du pays», cette question pour plusieurs chefs d'établissements interrogés, ne constitue nullement un problème entre les deux parties. «Ces écoles privées doivent être encadrées par des pédagogues arabophones et francophones. Notre souci est l'avenir des enfants et on se bat pour le bilinguisme qui fait le poids de ces écoles. Et maintenant nous sommes allés vers l'introduction de l'anglais dès les premières années d'enseignement», a-t-on indiqué. Ainsi, la décision du ministère ne constituerait pas, selon nos interlocuteurs, une menace mais juste une mise en conformité. Il est à rappeler que plus de 30% des écoles n'ayant pas réspecté cette loi sont considérées, après les délais, en situation d'exercice illégale. Ainsi, elles seraient, selon l'article 39 du même décret, passibles de l'application des dispositions légales en la matière. «Halte à l'anarchie qui règne dans ce secteur», avait tonné la tutelle tout en signalant que le gouvernement est prêt à donner un nouveau souffle à ce secteur considéré comme «complémentaire à l'école publique». Benbouzid s'est montré intransigeant sur ce point : «Je pourrais peut-être fermer les yeux sur certaines choses tellesle bâti, la cour mais je ne ferai aucune concession sur le programme et la langue enseignée. Cette dernière est un facteur d'intégration sociale très important. Une fois cette expérience faite, nous pourrons, si besoin est, changer le décret, ce n'est pas un verset coranique».
Combien d'établissements privés en Algérie ?
Après avoir débuté à 85 écoles privées en Algérie avec 45 pour la capitale, elles sont aujourd'hui 152 réparties sur 14 wilayas. Alger vient en tête avec 94 écoles, suivie de Tizi-Ouzou. 118 établissements privés ont eu l'agrément des autorités et activent sous l'œil vigilant des services du Men. Huit écoles de plus ont été agréées puisque durant l'année 2007, 111 écoles d'enseignement privé ont reçu l'accord de la tutelle.
Tizi-Ouzou arrive en deuxième position suivie de Annaba de Constantine, Béjaïa, Blida, Oran, Tlemcen, Jijel et enfin Sétif, El Oued, Mila, Chlef et Boumerdès avec une école dans chacune de ces villes. Auparavant, l'Algérie comptait près de 380 écoles privées, dont une centaine pour l'enseignement primaire. Le nombre d'élèves inscrits dans ces établissements scolaires privés augmente d'année en année. Selon le ministre de l'Education, ils étaient près de 25.000 élèves à travers le territoire national. D'autres sources indiquent que leur nombre a atteint les 80.000, tous paliers confondus, de la maternelle au brevet. Certains établissements privés qui exerçaient dans l'illégalité ont fait leur apparition au cours des années 90. Au début des années 2000, les pouvoirs publics se sont éveillés et ont décidé d'ouvrir ce dossier et de faire le ménage en mettant un terme à l'anarchie entourant ces établissements.
Une loi pour l'organisation du secteur de l'éducation privée
Le gouvernement algérien a confectionné une loi dont la mise en application devait être à l'automne 2005. Le chef de l'Etat lui-même s'est exprimé sur le sujet, le 12 avril 2005, devant les ministres de l'Education de l'Union africaine (UA). Il avait rappelé à qui voulait l'entendre que «toute institution privée qui ne tient pas compte du fait que l'arabe est la langue nationale et officielle, et qui ne lui accorde pas une priorité absolue, est appelée à disparaître». Le ministre de l'Education, Benbouzid, est sorti alors de sa réserve et a décidé de suivre à la lettre les instructions du premier magistrat du pays. Il a, à cet effet, menacé de fermer les écoles qui ne se conformeraient pas au programme officiel, notamment à un enseignement à 90% en arabe, en insistant sur le fait qu'il ne pouvait y avoir de réforme au détriment de la langue arabe et de l'identité nationale.A partir de cet instant, les déboires ont commencé pour les gestionnaires de ces écoles, qui éprouvaient des difficultés à se soumettre aux mêmes programmes et au même encadrement que les écoles publiques. Un délai d'une année a été donné aux établissements privés pour se conformer à la réglementation ; sans cela elles devront cesser leurs activités. Moins d'une année après son avertissement, le président Bouteflika est passé à l'acte en fermant, en février 2006, plus de 40 écoles privées pour cause de «déviation linguistique» et d'«antinationalisme». Cette opération est intervenue à la suite d'une ordonnance présidentielle qui exigeait d'enseigner «obligatoirement en langue arabe dans toutes les disciplines et à tous les niveaux».
Les sources de financement des écoles privées doivent être connues de l'Etat
La réglementation oblige les propriétaires des écoles privées à déclarer leurs sources de financement et leur interdit de recevoir des fonds d'associations nationales ou d'organismes étrangers sans l'aval du ministère de l'Education. Cet état de fait a découragé un grand nombre de directeurs d'établissements privés, qui ont décidé de baisser les bras.
Aujourd'hui, ils sont confrontés à de multiples problèmes, à leur tête celui relatif à la durée de la période de transition, jugée «courte». «Il est difficile, en trois ans, de convertir les élèves qui ont suivi leur cursus en langue française au programme national. Le niveau des élèves en arabe est très faible pour pouvoir suivre les matières scientifiques dans cette langue. Nous demandons donc le prolongement de cette durée», a soutenu un directeur d'établissement privé. «Beaucoup d'établissements font de la profession de l'éducation et de l'enseignement un fonds de commerce», a affirmé le ministre . Il dira à ce propos, qu'un grand nombre d'élèves du secteur privé rejoignent les écoles publiques, telles que l'établissement Bouamama dont le nombre d'élèves dépasse les 40 par salle de classe. Benbouzid ne donne pas de chiffres ni de raisons particulières pour expliquer ce nouveau phénomène mais insiste auprès des chefs d'établissement pour améliorer les conditions d'accueil et la qualité de l'enseignement. Abordant la question des résultats obtenus dans les différents examens, le ministre a affirmé que les résultats du baccalauréat sont proches de la norme nationale, contrairement à ceux du BEM qui restent faibles et qui ne dépassent pas les 30%. Il a qualifié les résultats de la fin du cycle primaire de «très encourageants» (plus de 90% de reçus cette année).
Quelles sont les possibilités offertes aux enfants ?
L'école privée garantit, aux yeux des parents, une scolarité de qualité, la possibilité d'une bonne réussite et aussi la tranquillité du moment que le parent confie son enfant à l'école et c'est cette dernière qui s'occupe de tout ; son transport, un demi-pensionnat et les cours de soutien, donc rend un inestimable service aux parents.
Le premier responsable du secteur éducatif s'est montré intransigeant en ce qui concerne la problématique de la contractualisation des responsables d'établissements privés avec le Centre national d'enseignement à distance français. Il dira, à cet égard, «qu'aucune école n'a le droit, désormais, de contracter avec le Cned sans l'autorisation de la tutelle». «Ceci dit, vous pourrez le faire (contracter) à titre personnel», propose-t-il. Il préconisera, en outre, aux directeurs des écoles privées de procéder à un «programme SMIG», faisant ainsi allusion aux matières optionnelles, afin de permettre aux élèves d'apprendre tout en maîtrisant leur langue maternelle. «Mais ne chargez pas trop la machine».
Le premier responsable du secteur a affiché son entière disposition, lors d'une rencontre à la veille de la rentrée scolaire 2009-2010, à l'ITE de Ben Aknoun, à prendre en charge diverses questions posées et à y apporter son aide concernant l'institution d'un plan de carrière au profit des enseignants des écoles privées, leur formation au même titre que ceux exerçant dans les établissements scolaires publics, l'ouverture des unités de dépistage de santé scolaire En échange, il a sollicité leur aide pour l'enseignement préscolaire qui est très développé au sein des écoles privées. Tout en insistant sur la «lourde» responsabilité, dans la formation des générations montantes, le ministre a évoqué «le grand intérêt accordé par l'Etat dans cette noble mission». Et d'ajouter «cet intérêt est représenté par les 7,5 milliards de dollars par an (500 milliards de dinars) alloués au secteur. Il n'a pas manqué de rappeler la mission de l'école qui se résume en la formation des générations. Il a fait part aussi de la disponibilité de son secteur à aider les établissements scolaires privés qui remplissent les conditions dans la formation des générations montantes. de toute l'aide et l'intérêt du ministère de tutelle». Cette aide, a-t-il ajouté, «réside dans l'amélioration des niveaux pédagogiques et éducatif de ces établissements, la formation des enseignants et d'autres activités pédagogiques»…
Les établissements privés auront tout le temps de prouver leurs capacités
L'enseignement privé en Algérie étant «récent», le ministre a affirmé que son secteur «ne demandera pas de comptes aux établissements privés à l'heure actuelle, car l'étape de leur évaluation viendra après».
Le ministre de l'Education nationale a saisi l'occasion pour saluer certains établissements qui ont réussi dans le secteur privé et qui peuvent être cités en exemple à l'instar de l'établissement El Massir d'El Achour qui affiche ses succès d'année en année. Ces écoles, a ajouté le ministre, «seront fortement soutenues par le ministère», car elles placent l'intérêt de l'élève au-dessus de toute considération.
abordant les équipements et matériels pédagogiques, il dira, «si je décide d'appliquer la loi, je fermerai 90% de ces établissements». Manière de dire que ces établissements souffrent d'exiguïté et manquent d'équipements. Le ministre promet de soutenir ces établissements, avec les moyens dont il dispose. Il affirme qu'il a donné des instructions fermes pour leur approvisionnement en manuels scolaires.
Salim Aït Ameur, directeur du groupement scolaire Salim et président des associations des écoles privées en Algérie
«Ensemble pour une meilleure éducation de nos enfants»
Salim Aït Ameur directeur du groupement scolaire Salim et président des associations des écoles privées d'Algérie au cours d'un entretien accordé au Midi Libre, nous a affirmé que l'école publique a, de son côté, fait d'extraordinaires progrès et que les réformes sont la meilleure preuve de cela. «Il est temps de travailler ensemble pour une meilleure éducation de nos enfants, privé ou publique l'essentiel est d'implanter au sein des écoles les valeurs d'amour du pays, de la fierté des origines et de l'histoire dans les cœurs de nos enfants pour construire, tous ensemble, un meilleur avenir de notre pays. Il est temps d'arrêter les massacres entre l'Etat ( ministère de l'Education) et les écoles privées alors qu'aucun conflit n'existe entre les deux, bien au contraire en travaille ensemble pour trouver les meilleurs programmes pédagogiques afin de préserver les objectifs nobles de notre mission qui sont de donner la meilleure éducation aux générations futures, pour un retour aux valeurs. Ce serait de l'ingratitude que de nier ce que l'Etat a fait pour nous en aidant les écoles privées en Algérie à complémenter le rôle de l'Etat tout en offrant le libre choix aux parents d'inscrire leurs enfants là où ils verront le meilleur pour eux», a-t-il ajouté.
Va-t-on vers l'annulation du registre du commerce ?
Tout en reconnaissant que l'école privée est une société, vu son aspect commercial, Salim Aït Ameur nous a transmis son souhait que l'Etat trouve des dispositions pour ne peut la mettre (cette catégorie d'école) dans la même catégorie que les autres activités commerciale, parce qu' elle est en premier lieu en train de rendre un service et quel service !!! Une mission très noble ; celle de construire une génération, implanter des valeurs et transmettre une éducation pour construire l'avenir de tout un pays fort, uni et solidaire.
Suite à l'ouverture démocratique, I'Etat algérien a entériné, officiellement, l'existence des établissements scolaires privés. Ils viennent ainsi renforcer les capacités du pays et compléter les efforts de l'école publique pour satisfaire la demande en éducation. L'expérience des écoles privées en Algérie est relativement récente, mais le démarrage n'a pas été mauvais. Ces écoles sont régulièrement inspectées, certaines ont été sanctionnées. «Cette réalité que vous décrivez ne nous réjouit pas pour la simple raison que les enfants scolarisés dans ces écoles privées sont aussi nos enfants. Le MEN continuera à aider, à encourager et à accompagner ces établissements tout en restant vigilant», avait déclaré le ministre de l'Education nationale la veille de la rentrée scolaire 2009-2010. notre système éducatif est tenu de valoriser son appartenance géographique, historique, humaine et civilisationnelle. Il doit promouvoir les valeurs en rapport avec l'algérianité, perçue en tant que trame historique de l'évolution de notre société. Ces valeurs ont trait aux dimensions nationale, scientifique et technique, humaine et universaliste. Il nous appartient de leur donner vie en les enracinant dans l'esprit et le cœur de nos enfants. À cet effet, les matières structurant la personnalité ont été introduites telles que l'éducation civique et morale, I'histoire, la géographie, I'éducation islamique et la langue arabe. Depuis quelques années, le secteur privé de l'éducation fait face à beaucoup de problèmes suivis de la fermeture de nombreux établissements scolaires privés. La revendication des parents ayant opté pour ces établissements est pourtant claire et défendable, puisqu'ils ne sont nullement contre le programme algérien en langue arabe, mais exigent que les matières scientifiques soient enseignées en langue française. «une fois à l'université, cela leur servira beaucoup surtout dans les filières technologiques et scientifiques. Nous voulons que nos enfants puissent continuer leur scolarité dans ces établissements». Beaucoup de chefs d'établissement restent sereins face à ces nombreux remous, ils sont nombreux à dire que le programme enseigné au niveau de leurs écoles répond t parfaitement aux normes et qu'il n' y apas lieu de s'inquiéter. «Il n'y a pas lieu d'être inquiets puisque notre école dispense les deux programmes. Nous nous sommes organisés de manière à ce que certaines matières soient enseignées en langue arabe, à l'instar de l'histoire et la géographie. La langue arabe est aussi enseignée. Mais les matières scientifiques sont enseignées en langue française», nous dit-on. «D'ailleurs même le secteur public a lui-même adopté cette méthode (utiliser la langue française dans les matières scientifiques) alors qu'en 2004 cela n'était même pas envisageable», dous dira un chef d'établissement
Instruction privée ou publique...
cruel dilemme des parents
En préparant ce sujet nous avons rencontré des dizaines de chefs d'établissement, des parents d'élèves et des élèves bien sûr. Faisons parler d'abord une enseignante du secteur public : «Le programme enseigné dans les écoles privées s'ouvre sur le monde et permet aux enfants de faire des découvertes et de s'épanouir. J'aurais souhaité que les élèves du secteur public puissent eux-aussi bénéficier de cet enseignement de qualité».
«Je crois que les conditions d'enseignement ne sont pas les mêmes, les école privées offrent plus de commodités, il y a moins d'élèves et plus d'exigences de la part des parents qui payent cher la scolarisation de leurs enfants justement pour qu'ils aient une meilleure éducation», nous affirme un parent d'élève rencontré près d'une école privée à El Achour. «Les choses ont un peu changé depuis la loi de 2004 d'adaptation du programme national dans toutes les écoles privées en Algérie. Alors qu'avant les programmes d'enseignement étaient dans leurs majorité identiques dans la majorité des écoles privées sauf celles ayant adopté le CNED spécifique au programme dispensé dans les écoles françaises et établi par le ministère de l'Education français», explique une maman. La nouvelle mesure du ministère de l'Education menace particulièrement ce type d'école dont les certificats de scolarité ne sont pas reconnus en Algérie. Les épreuves du brevet et du baccalauréat sont organisées par le CNED à Paris ou à Toulouse. «Nombreux sont les parents qui inscrivent leurs enfants dans ces écoles justement pour avoir un niveau d'études équivalent à celui français», affirme un parent d'élève.
Même pour les nombreux établissements dont les élèves n'étaient soumis à aucune évaluation, même celles nationales. Les différents responsables que nous avons rencontrés sont unanimes pour dire que leurs écoles avaient pour objectif : de former de bons bilingues pour qu'ils puissent suivre normalement les études supérieures dont plusieurs filières sont généralement dispensées en langue française. «L'échec flagrant dès la première année dans les universités algériennes est édifiant. Les étudiants arrivent dans l'enseignement supérieur avec une formation arabophone alors qu'ils sont appelés à suivre leur cursus en langue française. Dans notre école, nous enseignions les deux programmes et nos élèves sont astreints de passer le brevet national en candidat libre au même titre que les élèves des écoles publiques. Et cela est l'autre avantage de ces écoles au regard des parents et des responsables de ces écoles. Nous n'avons rien inventé. Nous avions adopté un système algérien performant qui a été mis de côté il y a quelques années au profit du fondamental. Nous n'avons pas l'intention d'expatrier nos enfants. Les pouvoirs publics devraient plutôt permettre aux écoles privées de passer le brevet spécifique, tout en enseignant bien sûr l'histoire et géographie en langue arabe et un volume horaire conséquent pour la langue arabe, comme c'était le cas dans l'établissement Bouamama à Alger», nous explique une directrice d'école qui a requis l'anonymat. Quant à la nouvelle disposition réglementaire, notre interlocutrice estime que son école n'est pas du tout concernée. «Nous avons invité les responsables du ministère à se rapprocher des établissements pour mieux s'enquérir de la situation et nous arrivonr à coopérer pour une meilleure éducation de nos enfants», a-t-elle conclu.
Le bilinguisme ne serait pas un point de discorde entre le MEN et le privé
Le problème qui est posé depuis déjà quelques années, à savoir le bilinguisme dans les écoles privées en Algérie, a fait l'objet de discussions et de négociations entre le ministère de tutelle et les chefs des établissements privés. Le premier a exigé l'enseignement en langue officielle pour «protéger les valeurs du pays», cette question pour plusieurs chefs d'établissements interrogés, ne constitue nullement un problème entre les deux parties. «Ces écoles privées doivent être encadrées par des pédagogues arabophones et francophones. Notre souci est l'avenir des enfants et on se bat pour le bilinguisme qui fait le poids de ces écoles. Et maintenant nous sommes allés vers l'introduction de l'anglais dès les premières années d'enseignement», a-t-on indiqué. Ainsi, la décision du ministère ne constituerait pas, selon nos interlocuteurs, une menace mais juste une mise en conformité. Il est à rappeler que plus de 30% des écoles n'ayant pas réspecté cette loi sont considérées, après les délais, en situation d'exercice illégale. Ainsi, elles seraient, selon l'article 39 du même décret, passibles de l'application des dispositions légales en la matière. «Halte à l'anarchie qui règne dans ce secteur», avait tonné la tutelle tout en signalant que le gouvernement est prêt à donner un nouveau souffle à ce secteur considéré comme «complémentaire à l'école publique». Benbouzid s'est montré intransigeant sur ce point : «Je pourrais peut-être fermer les yeux sur certaines choses tellesle bâti, la cour mais je ne ferai aucune concession sur le programme et la langue enseignée. Cette dernière est un facteur d'intégration sociale très important. Une fois cette expérience faite, nous pourrons, si besoin est, changer le décret, ce n'est pas un verset coranique».
Combien d'établissements privés en Algérie ?
Après avoir débuté à 85 écoles privées en Algérie avec 45 pour la capitale, elles sont aujourd'hui 152 réparties sur 14 wilayas. Alger vient en tête avec 94 écoles, suivie de Tizi-Ouzou. 118 établissements privés ont eu l'agrément des autorités et activent sous l'œil vigilant des services du Men. Huit écoles de plus ont été agréées puisque durant l'année 2007, 111 écoles d'enseignement privé ont reçu l'accord de la tutelle.
Tizi-Ouzou arrive en deuxième position suivie de Annaba de Constantine, Béjaïa, Blida, Oran, Tlemcen, Jijel et enfin Sétif, El Oued, Mila, Chlef et Boumerdès avec une école dans chacune de ces villes. Auparavant, l'Algérie comptait près de 380 écoles privées, dont une centaine pour l'enseignement primaire. Le nombre d'élèves inscrits dans ces établissements scolaires privés augmente d'année en année. Selon le ministre de l'Education, ils étaient près de 25.000 élèves à travers le territoire national. D'autres sources indiquent que leur nombre a atteint les 80.000, tous paliers confondus, de la maternelle au brevet. Certains établissements privés qui exerçaient dans l'illégalité ont fait leur apparition au cours des années 90. Au début des années 2000, les pouvoirs publics se sont éveillés et ont décidé d'ouvrir ce dossier et de faire le ménage en mettant un terme à l'anarchie entourant ces établissements.
Une loi pour l'organisation du secteur de l'éducation privée
Le gouvernement algérien a confectionné une loi dont la mise en application devait être à l'automne 2005. Le chef de l'Etat lui-même s'est exprimé sur le sujet, le 12 avril 2005, devant les ministres de l'Education de l'Union africaine (UA). Il avait rappelé à qui voulait l'entendre que «toute institution privée qui ne tient pas compte du fait que l'arabe est la langue nationale et officielle, et qui ne lui accorde pas une priorité absolue, est appelée à disparaître». Le ministre de l'Education, Benbouzid, est sorti alors de sa réserve et a décidé de suivre à la lettre les instructions du premier magistrat du pays. Il a, à cet effet, menacé de fermer les écoles qui ne se conformeraient pas au programme officiel, notamment à un enseignement à 90% en arabe, en insistant sur le fait qu'il ne pouvait y avoir de réforme au détriment de la langue arabe et de l'identité nationale.A partir de cet instant, les déboires ont commencé pour les gestionnaires de ces écoles, qui éprouvaient des difficultés à se soumettre aux mêmes programmes et au même encadrement que les écoles publiques. Un délai d'une année a été donné aux établissements privés pour se conformer à la réglementation ; sans cela elles devront cesser leurs activités. Moins d'une année après son avertissement, le président Bouteflika est passé à l'acte en fermant, en février 2006, plus de 40 écoles privées pour cause de «déviation linguistique» et d'«antinationalisme». Cette opération est intervenue à la suite d'une ordonnance présidentielle qui exigeait d'enseigner «obligatoirement en langue arabe dans toutes les disciplines et à tous les niveaux».
Les sources de financement des écoles privées doivent être connues de l'Etat
La réglementation oblige les propriétaires des écoles privées à déclarer leurs sources de financement et leur interdit de recevoir des fonds d'associations nationales ou d'organismes étrangers sans l'aval du ministère de l'Education. Cet état de fait a découragé un grand nombre de directeurs d'établissements privés, qui ont décidé de baisser les bras.
Aujourd'hui, ils sont confrontés à de multiples problèmes, à leur tête celui relatif à la durée de la période de transition, jugée «courte». «Il est difficile, en trois ans, de convertir les élèves qui ont suivi leur cursus en langue française au programme national. Le niveau des élèves en arabe est très faible pour pouvoir suivre les matières scientifiques dans cette langue. Nous demandons donc le prolongement de cette durée», a soutenu un directeur d'établissement privé. «Beaucoup d'établissements font de la profession de l'éducation et de l'enseignement un fonds de commerce», a affirmé le ministre . Il dira à ce propos, qu'un grand nombre d'élèves du secteur privé rejoignent les écoles publiques, telles que l'établissement Bouamama dont le nombre d'élèves dépasse les 40 par salle de classe. Benbouzid ne donne pas de chiffres ni de raisons particulières pour expliquer ce nouveau phénomène mais insiste auprès des chefs d'établissement pour améliorer les conditions d'accueil et la qualité de l'enseignement. Abordant la question des résultats obtenus dans les différents examens, le ministre a affirmé que les résultats du baccalauréat sont proches de la norme nationale, contrairement à ceux du BEM qui restent faibles et qui ne dépassent pas les 30%. Il a qualifié les résultats de la fin du cycle primaire de «très encourageants» (plus de 90% de reçus cette année).
Quelles sont les possibilités offertes aux enfants ?
L'école privée garantit, aux yeux des parents, une scolarité de qualité, la possibilité d'une bonne réussite et aussi la tranquillité du moment que le parent confie son enfant à l'école et c'est cette dernière qui s'occupe de tout ; son transport, un demi-pensionnat et les cours de soutien, donc rend un inestimable service aux parents.
Le premier responsable du secteur éducatif s'est montré intransigeant en ce qui concerne la problématique de la contractualisation des responsables d'établissements privés avec le Centre national d'enseignement à distance français. Il dira, à cet égard, «qu'aucune école n'a le droit, désormais, de contracter avec le Cned sans l'autorisation de la tutelle». «Ceci dit, vous pourrez le faire (contracter) à titre personnel», propose-t-il. Il préconisera, en outre, aux directeurs des écoles privées de procéder à un «programme SMIG», faisant ainsi allusion aux matières optionnelles, afin de permettre aux élèves d'apprendre tout en maîtrisant leur langue maternelle. «Mais ne chargez pas trop la machine».
Le premier responsable du secteur a affiché son entière disposition, lors d'une rencontre à la veille de la rentrée scolaire 2009-2010, à l'ITE de Ben Aknoun, à prendre en charge diverses questions posées et à y apporter son aide concernant l'institution d'un plan de carrière au profit des enseignants des écoles privées, leur formation au même titre que ceux exerçant dans les établissements scolaires publics, l'ouverture des unités de dépistage de santé scolaire En échange, il a sollicité leur aide pour l'enseignement préscolaire qui est très développé au sein des écoles privées. Tout en insistant sur la «lourde» responsabilité, dans la formation des générations montantes, le ministre a évoqué «le grand intérêt accordé par l'Etat dans cette noble mission». Et d'ajouter «cet intérêt est représenté par les 7,5 milliards de dollars par an (500 milliards de dinars) alloués au secteur. Il n'a pas manqué de rappeler la mission de l'école qui se résume en la formation des générations. Il a fait part aussi de la disponibilité de son secteur à aider les établissements scolaires privés qui remplissent les conditions dans la formation des générations montantes. de toute l'aide et l'intérêt du ministère de tutelle». Cette aide, a-t-il ajouté, «réside dans l'amélioration des niveaux pédagogiques et éducatif de ces établissements, la formation des enseignants et d'autres activités pédagogiques»…
Les établissements privés auront tout le temps de prouver leurs capacités
L'enseignement privé en Algérie étant «récent», le ministre a affirmé que son secteur «ne demandera pas de comptes aux établissements privés à l'heure actuelle, car l'étape de leur évaluation viendra après».
Le ministre de l'Education nationale a saisi l'occasion pour saluer certains établissements qui ont réussi dans le secteur privé et qui peuvent être cités en exemple à l'instar de l'établissement El Massir d'El Achour qui affiche ses succès d'année en année. Ces écoles, a ajouté le ministre, «seront fortement soutenues par le ministère», car elles placent l'intérêt de l'élève au-dessus de toute considération.
abordant les équipements et matériels pédagogiques, il dira, «si je décide d'appliquer la loi, je fermerai 90% de ces établissements». Manière de dire que ces établissements souffrent d'exiguïté et manquent d'équipements. Le ministre promet de soutenir ces établissements, avec les moyens dont il dispose. Il affirme qu'il a donné des instructions fermes pour leur approvisionnement en manuels scolaires.
Salim Aït Ameur, directeur du groupement scolaire Salim et président des associations des écoles privées en Algérie
«Ensemble pour une meilleure éducation de nos enfants»
Salim Aït Ameur directeur du groupement scolaire Salim et président des associations des écoles privées d'Algérie au cours d'un entretien accordé au Midi Libre, nous a affirmé que l'école publique a, de son côté, fait d'extraordinaires progrès et que les réformes sont la meilleure preuve de cela. «Il est temps de travailler ensemble pour une meilleure éducation de nos enfants, privé ou publique l'essentiel est d'implanter au sein des écoles les valeurs d'amour du pays, de la fierté des origines et de l'histoire dans les cœurs de nos enfants pour construire, tous ensemble, un meilleur avenir de notre pays. Il est temps d'arrêter les massacres entre l'Etat ( ministère de l'Education) et les écoles privées alors qu'aucun conflit n'existe entre les deux, bien au contraire en travaille ensemble pour trouver les meilleurs programmes pédagogiques afin de préserver les objectifs nobles de notre mission qui sont de donner la meilleure éducation aux générations futures, pour un retour aux valeurs. Ce serait de l'ingratitude que de nier ce que l'Etat a fait pour nous en aidant les écoles privées en Algérie à complémenter le rôle de l'Etat tout en offrant le libre choix aux parents d'inscrire leurs enfants là où ils verront le meilleur pour eux», a-t-il ajouté.
Va-t-on vers l'annulation du registre du commerce ?
Tout en reconnaissant que l'école privée est une société, vu son aspect commercial, Salim Aït Ameur nous a transmis son souhait que l'Etat trouve des dispositions pour ne peut la mettre (cette catégorie d'école) dans la même catégorie que les autres activités commerciale, parce qu' elle est en premier lieu en train de rendre un service et quel service !!! Une mission très noble ; celle de construire une génération, implanter des valeurs et transmettre une éducation pour construire l'avenir de tout un pays fort, uni et solidaire.


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