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La grève à travers les differentes wilayas
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 10 - 2009

Forte mobilisation à Constantine
Les établissements secondaires ont répondu, largement et favorablement, au mot d'ordre lancé par le Cnapest, syndicat autonome, en cette Journée de l'enseignant. Selon les estimations du coordinateur de wilaya, la mobilisation avoisinait les 85% à la mi-journée. Un taux satisfaisant pour le représentants syndical qui qualifie cette mobilisation de "prise de conscience du corps enseignant". Le débrayage a été observé dans l'ensemble des établissements secondaires à des taux variant entre 60 et 100%, selon notre interlocuteur. A titre d'exemple, le lycée-baromètre de Djebel Ouahch a été complètement paralysé. Celui de Khaznadar l'a été à 90%. La même mobilisation a été relevée dans les autres communes de la wilaya. Dans celle de Hamma, l'établissement Bouras a suivi le mouvement de grève, à hauteur de 87%. A Zighout, il est question de 05%. De visu, la protesta au technicum Kateb-Yacine de Smara a été adoptée à bras-le-corps. Les élèves, qui sont restés dans la cour, ont été libérés vers 11 h. Dans d'autres établissements les potaches ont eu quartier libre dès leur arrivée à 8 h.
Naima Djekhar
Plusieurs établissements scolaires paralysés à Souk-Ahras
Le ras le bol des enseignants, après l'application du nouvel horaire s'est caractérisé, ce matin, par l'appel à une journée de protestation qui coïncide avec la date du 5 octobre, commémorant la journée de l'enseignant. Avec un taux de suivi, qui a atteint 100% dans certains établissements, à limage du CEM Badji Mokhtar ou des lycées Rabahi Nouar et Djaber ben Hayen, ce mot d'ordre a été lancé pour protester contre la pression que subissent, à la fois, les enseignants et les élèves, après l'application du nouvel horaire qui oblige l'élève à supporter plus que ses capacités, en étudiant 7 à 8 heures par jour, sans avoir le temps de se reposer entre deux séances (à midi), de même que c'est devenu épuisant pour le professeur, obligé de travailler jusqu'à 6 heures par jour, chose que les professeurs, contactés par nos soins, trouvent trop éprouvante et susceptible d'influer négativement sur le rendement de l'enseignant. Si certains établissements affiliés à l'UNPEF n'ont pas répondu à ce mot d'ordre, d'autres, par contre, plus solidaires de la cause de l'enseignant, ont décidé de se passer des syndicats et de l'égoïsme et du populisme qui les sépare, pour s'unir et suivre la journée de protestation en tant qu'enseignants, tout simplement.
Kaddour M.
Les enseignants sèchent les cours à Bouira
La journée de protestation à laquelle ont appelé les différents syndicats autonomes, coïncidant avec la Journée internationale de l'enseignant a été une totale réussite selon les organisateurs. En effet, tôt le matin, l'ensemble des lycées, collèges du moyen et quelques écoles primaires ont été désertés par les élèves. Dans une déclaration, rendue publique, le premier responsable du Cnapest, au niveau de la wilaya de Bouira M. Messaoudi, a déclaré en substance : "Nous sommes en grève suite à l'appel lancé par les sept syndicats autonomes", tout en énumérant les points ayant trait aux revendications, citant notamment la grille des salaires tant attendue, mais qui n'a pas tenu ses promesses. Les responsables avaient promis la hausse du SNMG, l'augmentation du point indiciaire, l'intégration des contractuels et vacataires, une retraite de dignité des services publics de qualité et accessibles à tous, la garantie des libertés syndicales contre toute atteinte de l'administration en plus des problèmes liées à la profession d'ordre pédagogique, surcharge des classes, cette année est venu encore s'ajouter le problème de l'emploi du temps, jugé par les enseignants et les élèves trop chargé, particulièrement depuis l'entrée en vigueur du week-end semi-universel, les élèves et les enseignants tenus de terminer leurs journées de cours à 17 h. Devant les multiples problèmes dont se plaignent les élèves et leurs parents ainsi que les enseignants depuis la présente rentrée scolaire, tous les représentants des syndicats sont unanimes : "Nous demandons au ministre de l'Education d'organiser une réunion d'évaluation dans le but de réviser certaines mesures", en un mot le premier responsable du Cnapest, au niveau de la wilaya de Bouira, a résumé la situation : "Aujourd'hui l'enseignant vit dans la misère". Enfin notons que, toujours selon ce même responsable, le taux de suivi de la grève est estimé à 91,46%, par contre du côté des responsables de l'éducation au niveau de la wilaya, que nous avons tenté de joindre, c'est le black out total…
Taïb Hocine
30 % du taux de suivi à Ain Defla …
La grève a été partiellement suivie à travers l'ensemble des établissements scolaires. Parmi les 30 lycées de la wilaya, une dizaine seulement ont suivi le mouvement à partir de dix heures du matin. A Aïn Defla, le lycée Allili a enregistré un taux de 50%. A El Attaf, la grève a été peu suivie car, souligne t-on, la sensibilisation et la communication n'ont pas donné les résultats escomptés. La grève a été aussi peu suivie à Miliana et à El Khemis. Pour les deux lycées Mustapha Feroukhi et Emir Abdelkader, plus de 80% des enseignants ont arrêté les cours à partir de neuf heures du matin. Pour les écoles primaires, les élèves ont suivi les cours normalement. Selon les informations recueillies, le taux de participation se situe aux environs de 30%. Notons aussi que la «Journée nationale de l'enseignant» est passée inaperçue.
Chems Eddine Mourah
… 78% à Mila
En ce 05 octobre, journée nationale de l'enseignement, 78% de l'ensemble des professeurs d'enseignement secondaire (PES) affiliés au CNAPEST, travaillant dans les lycées et technicums de la wilaya, ont, selon M. Laamara Ahcène, le coordinateur du syndicat, répondu favorablement au mot d'ordre d'arrêt de travail et de protestation lancé par l'intersyndicale autonome de la Fonction publique.Les conditions socio-professionnelles, les mauvaises conditions de travail et le pouvoir d'achat des enseignants qui ne cesse de s'effriter demeurent leurs principales revendications.
Zaoui Abderaouf
À Chlef 42% des enseignants répondent à l'appel
La grève, observée par les enseignants hier, a été sensiblement suivie particulièrement dans les lycées de la wilaya de Chlef et, à un degré moindre, dans les autres paliers, à savoir les collèges et le primaire. Selon la Direction de l'éducation le taux de participation à ce débrayage des enseignants du secondaire a atteint le taux de 42%. Quant aux CEM le taux des enseignants grévistes ne dépasserait guère le 1%, selon notre source. Le primaire n'a connu presque aucun mouvement de grève. D'une façon générale le pourcentage d'adhésion à cette journée de grève dans les trois paliers est de 5,30% selon la Direction de l'éducation.
Bencherki Otsmane
Timide participation à Médéa
Le taux de suivi de la grève des lycées dans la wilaya de Médéa, à laquelle ont appelé les syndicats, a été de 38,71% a-t-on appris auprès de la cellule de communication de la Direction de l'éducation de la wilaya de Médéa. Sur un effectif de 1.387 enseignants au niveau des lycées, seuls 537 sont en grève.
Hamid Sahnoun
Largement suivie à Boumerdès
L'appel à la grève, lancé la veille de la Journée mondiale de l'enseignant par l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique, a été suivi presque à 85 % au niveau des établissements scolaires dans la wilaya de Boumerdès. Le mot d'ordre de grève a été particulièrement suivi dans les établissements du secondaires, contrairement à ceux du moyen où l'on a enregistré un faible taux. A ce titre l'on peut citer le CEM Bachir El-Ibrahimi, dans la localité semi-rurale de Chabet El-Amer, où les enseignants ont ignoré le mot d'ordre de grève. Par contre ceux du CEM Frères-Bensouna situé au chef-lieu de la commune de Boumerdès, les enseignants ont paralysé, durant toute la journée d'hier, l'établissement scolaire.
En outre et comme cela était prévu, le Cnapest à Boumerdès a réussi à paralyser, totalement, les lycées de la wilaya, àl'exception de ceux de Khemis El-Khechna et de Hammadi. Au niveau du lycée de Dellys, selon nos informations, l'on a enregistré un taux de 60%. A Chabet El Ameur, la grève selon un membre de bureau du Cnapest local, aurait été suivie à 99 %. Par ailleurs, il est à noter que la situation dans laquelle se débattent les enseignants en général est précaire. Ils dénoncent ainsi les mesures contenues dans le statut décrété par la tutelle. Ainsi, cette journée de contestation est l'occasion pour attirer l'attention des pouvoirs publics quant à la situation socioprofessionnelle des travailleurs de l'Education.
Tahar Ounas
Forte mobilisation à Constantine
Les établissements secondaires ont répondu, largement et favorablement, au mot d'ordre lancé par le Cnapest, syndicat autonome, en cette Journée de l'enseignant. Selon les estimations du coordinateur de wilaya, la mobilisation avoisinait les 85% à la mi-journée. Un taux satisfaisant pour le représentants syndical qui qualifie cette mobilisation de "prise de conscience du corps enseignant". Le débrayage a été observé dans l'ensemble des établissements secondaires à des taux variant entre 60 et 100%, selon notre interlocuteur. A titre d'exemple, le lycée-baromètre de Djebel Ouahch a été complètement paralysé. Celui de Khaznadar l'a été à 90%. La même mobilisation a été relevée dans les autres communes de la wilaya. Dans celle de Hamma, l'établissement Bouras a suivi le mouvement de grève, à hauteur de 87%. A Zighout, il est question de 05%. De visu, la protesta au technicum Kateb-Yacine de Smara a été adoptée à bras-le-corps. Les élèves, qui sont restés dans la cour, ont été libérés vers 11 h. Dans d'autres établissements les potaches ont eu quartier libre dès leur arrivée à 8 h.
Naima Djekhar
Plusieurs établissements scolaires paralysés à Souk-Ahras
Le ras le bol des enseignants, après l'application du nouvel horaire s'est caractérisé, ce matin, par l'appel à une journée de protestation qui coïncide avec la date du 5 octobre, commémorant la journée de l'enseignant. Avec un taux de suivi, qui a atteint 100% dans certains établissements, à limage du CEM Badji Mokhtar ou des lycées Rabahi Nouar et Djaber ben Hayen, ce mot d'ordre a été lancé pour protester contre la pression que subissent, à la fois, les enseignants et les élèves, après l'application du nouvel horaire qui oblige l'élève à supporter plus que ses capacités, en étudiant 7 à 8 heures par jour, sans avoir le temps de se reposer entre deux séances (à midi), de même que c'est devenu épuisant pour le professeur, obligé de travailler jusqu'à 6 heures par jour, chose que les professeurs, contactés par nos soins, trouvent trop éprouvante et susceptible d'influer négativement sur le rendement de l'enseignant. Si certains établissements affiliés à l'UNPEF n'ont pas répondu à ce mot d'ordre, d'autres, par contre, plus solidaires de la cause de l'enseignant, ont décidé de se passer des syndicats et de l'égoïsme et du populisme qui les sépare, pour s'unir et suivre la journée de protestation en tant qu'enseignants, tout simplement.
Kaddour M.
Les enseignants sèchent les cours à Bouira
La journée de protestation à laquelle ont appelé les différents syndicats autonomes, coïncidant avec la Journée internationale de l'enseignant a été une totale réussite selon les organisateurs. En effet, tôt le matin, l'ensemble des lycées, collèges du moyen et quelques écoles primaires ont été désertés par les élèves. Dans une déclaration, rendue publique, le premier responsable du Cnapest, au niveau de la wilaya de Bouira M. Messaoudi, a déclaré en substance : "Nous sommes en grève suite à l'appel lancé par les sept syndicats autonomes", tout en énumérant les points ayant trait aux revendications, citant notamment la grille des salaires tant attendue, mais qui n'a pas tenu ses promesses. Les responsables avaient promis la hausse du SNMG, l'augmentation du point indiciaire, l'intégration des contractuels et vacataires, une retraite de dignité des services publics de qualité et accessibles à tous, la garantie des libertés syndicales contre toute atteinte de l'administration en plus des problèmes liées à la profession d'ordre pédagogique, surcharge des classes, cette année est venu encore s'ajouter le problème de l'emploi du temps, jugé par les enseignants et les élèves trop chargé, particulièrement depuis l'entrée en vigueur du week-end semi-universel, les élèves et les enseignants tenus de terminer leurs journées de cours à 17 h. Devant les multiples problèmes dont se plaignent les élèves et leurs parents ainsi que les enseignants depuis la présente rentrée scolaire, tous les représentants des syndicats sont unanimes : "Nous demandons au ministre de l'Education d'organiser une réunion d'évaluation dans le but de réviser certaines mesures", en un mot le premier responsable du Cnapest, au niveau de la wilaya de Bouira, a résumé la situation : "Aujourd'hui l'enseignant vit dans la misère". Enfin notons que, toujours selon ce même responsable, le taux de suivi de la grève est estimé à 91,46%, par contre du côté des responsables de l'éducation au niveau de la wilaya, que nous avons tenté de joindre, c'est le black out total…
Taïb Hocine
30 % du taux de suivi à Ain Defla …
La grève a été partiellement suivie à travers l'ensemble des établissements scolaires. Parmi les 30 lycées de la wilaya, une dizaine seulement ont suivi le mouvement à partir de dix heures du matin. A Aïn Defla, le lycée Allili a enregistré un taux de 50%. A El Attaf, la grève a été peu suivie car, souligne t-on, la sensibilisation et la communication n'ont pas donné les résultats escomptés. La grève a été aussi peu suivie à Miliana et à El Khemis. Pour les deux lycées Mustapha Feroukhi et Emir Abdelkader, plus de 80% des enseignants ont arrêté les cours à partir de neuf heures du matin. Pour les écoles primaires, les élèves ont suivi les cours normalement. Selon les informations recueillies, le taux de participation se situe aux environs de 30%. Notons aussi que la «Journée nationale de l'enseignant» est passée inaperçue.
Chems Eddine Mourah
… 78% à Mila
En ce 05 octobre, journée nationale de l'enseignement, 78% de l'ensemble des professeurs d'enseignement secondaire (PES) affiliés au CNAPEST, travaillant dans les lycées et technicums de la wilaya, ont, selon M. Laamara Ahcène, le coordinateur du syndicat, répondu favorablement au mot d'ordre d'arrêt de travail et de protestation lancé par l'intersyndicale autonome de la Fonction publique.Les conditions socio-professionnelles, les mauvaises conditions de travail et le pouvoir d'achat des enseignants qui ne cesse de s'effriter demeurent leurs principales revendications.
Zaoui Abderaouf
À Chlef 42% des enseignants répondent à l'appel
La grève, observée par les enseignants hier, a été sensiblement suivie particulièrement dans les lycées de la wilaya de Chlef et, à un degré moindre, dans les autres paliers, à savoir les collèges et le primaire. Selon la Direction de l'éducation le taux de participation à ce débrayage des enseignants du secondaire a atteint le taux de 42%. Quant aux CEM le taux des enseignants grévistes ne dépasserait guère le 1%, selon notre source. Le primaire n'a connu presque aucun mouvement de grève. D'une façon générale le pourcentage d'adhésion à cette journée de grève dans les trois paliers est de 5,30% selon la Direction de l'éducation.
Bencherki Otsmane
Timide participation à Médéa
Le taux de suivi de la grève des lycées dans la wilaya de Médéa, à laquelle ont appelé les syndicats, a été de 38,71% a-t-on appris auprès de la cellule de communication de la Direction de l'éducation de la wilaya de Médéa. Sur un effectif de 1.387 enseignants au niveau des lycées, seuls 537 sont en grève.
Hamid Sahnoun
Largement suivie à Boumerdès
L'appel à la grève, lancé la veille de la Journée mondiale de l'enseignant par l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique, a été suivi presque à 85 % au niveau des établissements scolaires dans la wilaya de Boumerdès. Le mot d'ordre de grève a été particulièrement suivi dans les établissements du secondaires, contrairement à ceux du moyen où l'on a enregistré un faible taux. A ce titre l'on peut citer le CEM Bachir El-Ibrahimi, dans la localité semi-rurale de Chabet El-Amer, où les enseignants ont ignoré le mot d'ordre de grève. Par contre ceux du CEM Frères-Bensouna situé au chef-lieu de la commune de Boumerdès, les enseignants ont paralysé, durant toute la journée d'hier, l'établissement scolaire.
En outre et comme cela était prévu, le Cnapest à Boumerdès a réussi à paralyser, totalement, les lycées de la wilaya, àl'exception de ceux de Khemis El-Khechna et de Hammadi. Au niveau du lycée de Dellys, selon nos informations, l'on a enregistré un taux de 60%. A Chabet El Ameur, la grève selon un membre de bureau du Cnapest local, aurait été suivie à 99 %. Par ailleurs, il est à noter que la situation dans laquelle se débattent les enseignants en général est précaire. Ils dénoncent ainsi les mesures contenues dans le statut décrété par la tutelle. Ainsi, cette journée de contestation est l'occasion pour attirer l'attention des pouvoirs publics quant à la situation socioprofessionnelle des travailleurs de l'Education.
Tahar Ounas


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