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63% des enfants menacés psychologiquement
L'étude concerne ceux dont les méres sont victimes de violence
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 10 - 2009

Selon cette étude, 58% de femmes victimes de violence sont des femmes aux foyers, alors que 24% avouent être tout le temps victimes de violences, 42% de violence psychologique, et 13% se déclarent être victimes d'agression sexuelle. Les violences physiques et psychologiques sont les plus récurrentes dans la société algérienne, suivies ensuite par les violences sexuelles, souvent tues, dont les violences conjugales, extraconjugales et l'inceste.
Selon cette étude, 58% de femmes victimes de violence sont des femmes aux foyers, alors que 24% avouent être tout le temps victimes de violences, 42% de violence psychologique, et 13% se déclarent être victimes d'agression sexuelle. Les violences physiques et psychologiques sont les plus récurrentes dans la société algérienne, suivies ensuite par les violences sexuelles, souvent tues, dont les violences conjugales, extraconjugales et l'inceste.
Le mal enduré par la maman aurait facilement des effets négatifs sur la psychologie de l'enfant. 63% de ces enfants dont les mamans sont violentées à 51% par leurs conjoints risque de rencontrer des problèmes psychologiques pouvant, dans certains cas, se manifester par la déperdition scolaire, l'absentéisme, la violence à l'école, la malnutrition où le vagabondage. Les spécialistes estiment que même si la règle n'est pas générale, le suivi psychologique demeure important afin d'éviter l'engrenage d'un cycle de violence répétitif. Ce sont les résultats rendus par une récente étude faite par le Centre d'information des droits de l'enfant et de la femme (CIDEF). Selon le même document, présenté hier lors d'un séminaire traitant de la «prise en charge des violences faites aux femmes», 58% de ces femmes victimes de violence sont des femmes aux foyers, alors que 24% avouent être tout le temps victimes de violences, 42% de violence psychologique, et 13% se déclare être victimes d'agression sexuelle tout le temps. Les violences physiques et psychologiques seraient donc les plus récurrentes dans la société algérienne, suivies ensuite par les violences sexuelles, souvent tues, dont les violences conjugales, extraconjugales et l'inceste. A noter que le phénomène est plus important dans les grandes villes, qui enregistrent à elles seules 54% des cas. La même étude a précisé que 75% des victimes ont demandé un soutien psychologique, 72% des conseils juridiques et 51% des orientations. La disponibilité des espaces d'écoute accueillant cette catégorie de femmes a suscité un grand intérêt de la part des militantes venues des différentes régions du pays, partager leurs expériences. La formation des écoutantes et la performance de leurs qualités professionnelles sont l'un des points urgents que les militantes de la cause féminine veulent instaurer en Algérie; c'est d'ailleurs en partie à cette fin qu'un réseau national des centres d'écoute est mis en place à l'initiative du CIDEF avec l'appui du Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) dans le cadre du projet Matra Kap. Le réseau rassemble jusqu'à l'heure, 8 centres d'appel au niveau national. La fédération de ces centres d'écoute en réseau, permet de combattre cette violence multiforme, par l'échange de d'informations entre les différentes écoutantes et même à établir un rapport plus ou moins détaillé sur la réalité de ce phénomène. C'est ce qu'ont expliqué, hier, les intervenantes au séminaire «prise en charge des violences faites aux femmes». «Aujourd'hui on s'est organisé pour mieux parler des violences faites aux femmes. Et ce, à travers la création du réseau des centres d'écoute vu que ces derniers sont les premiers à être informés de ces différents actes de violences via les femmes qui les appellent», a déclaré Mme Nadia Ait Zai, présidente du CIDEF en marge de cette rencontre. Mme Marie-France Grangaud, représentante du réseau national des centres d'écoute des femmes victimes de violences, créé en janvier 2009, a estimé que cette démarche a pour but le rassemblement des centres pour permettre la création d'une base de données sur le phénomène de violence exercé à l'égard de la femme à tous les niveaux ainsi que l'échange d'informations et d'expériences. Pour Mme Ait Zai, les enquêtes et études faites par des centres comme le sien, pourront faire objet d'un plaidoyer à l'adresse des pouvoirs publics. «Nous nous insérons dans la stratégie nationale de lutte contre les violences faites aux femmes pour permettre aux pouvoirs publics soit de modifier la loi pas assez protectrice ou même de mettre en place une loi cadre général traitant des conditions sociales et civiles de la femme, chose qui permettrait aussi au ministère de la Condition féminine de mettre en place le mécanisme pour renforcer la création des centres d'accueil pour prendre en charge la femme, et assurer les moyens juridiques en procédant à l'éloignement de l'agresseur de son domicile conjugal», a encore expliqué la même source. Un cycle de formation au profit de ces écoutantes est lancé depuis une année afin de faire de l'écoute un vrai métier, avec ses propres règles et principes. Or, de l'avis des différentes intervenantes, psychologues, avocates, docteurs et sages femmes le thème en question n'a pas de solution magique à cause de «l'absence d'une véritable stratégie de défense appuyée par les institutions, les difficultés rencontrées par les personnessollicitées pour l'orientation et la prise en charge des victimes».
Le mal enduré par la maman aurait facilement des effets négatifs sur la psychologie de l'enfant. 63% de ces enfants dont les mamans sont violentées à 51% par leurs conjoints risque de rencontrer des problèmes psychologiques pouvant, dans certains cas, se manifester par la déperdition scolaire, l'absentéisme, la violence à l'école, la malnutrition où le vagabondage. Les spécialistes estiment que même si la règle n'est pas générale, le suivi psychologique demeure important afin d'éviter l'engrenage d'un cycle de violence répétitif. Ce sont les résultats rendus par une récente étude faite par le Centre d'information des droits de l'enfant et de la femme (CIDEF). Selon le même document, présenté hier lors d'un séminaire traitant de la «prise en charge des violences faites aux femmes», 58% de ces femmes victimes de violence sont des femmes aux foyers, alors que 24% avouent être tout le temps victimes de violences, 42% de violence psychologique, et 13% se déclare être victimes d'agression sexuelle tout le temps. Les violences physiques et psychologiques seraient donc les plus récurrentes dans la société algérienne, suivies ensuite par les violences sexuelles, souvent tues, dont les violences conjugales, extraconjugales et l'inceste. A noter que le phénomène est plus important dans les grandes villes, qui enregistrent à elles seules 54% des cas. La même étude a précisé que 75% des victimes ont demandé un soutien psychologique, 72% des conseils juridiques et 51% des orientations. La disponibilité des espaces d'écoute accueillant cette catégorie de femmes a suscité un grand intérêt de la part des militantes venues des différentes régions du pays, partager leurs expériences. La formation des écoutantes et la performance de leurs qualités professionnelles sont l'un des points urgents que les militantes de la cause féminine veulent instaurer en Algérie; c'est d'ailleurs en partie à cette fin qu'un réseau national des centres d'écoute est mis en place à l'initiative du CIDEF avec l'appui du Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) dans le cadre du projet Matra Kap. Le réseau rassemble jusqu'à l'heure, 8 centres d'appel au niveau national. La fédération de ces centres d'écoute en réseau, permet de combattre cette violence multiforme, par l'échange de d'informations entre les différentes écoutantes et même à établir un rapport plus ou moins détaillé sur la réalité de ce phénomène. C'est ce qu'ont expliqué, hier, les intervenantes au séminaire «prise en charge des violences faites aux femmes». «Aujourd'hui on s'est organisé pour mieux parler des violences faites aux femmes. Et ce, à travers la création du réseau des centres d'écoute vu que ces derniers sont les premiers à être informés de ces différents actes de violences via les femmes qui les appellent», a déclaré Mme Nadia Ait Zai, présidente du CIDEF en marge de cette rencontre. Mme Marie-France Grangaud, représentante du réseau national des centres d'écoute des femmes victimes de violences, créé en janvier 2009, a estimé que cette démarche a pour but le rassemblement des centres pour permettre la création d'une base de données sur le phénomène de violence exercé à l'égard de la femme à tous les niveaux ainsi que l'échange d'informations et d'expériences. Pour Mme Ait Zai, les enquêtes et études faites par des centres comme le sien, pourront faire objet d'un plaidoyer à l'adresse des pouvoirs publics. «Nous nous insérons dans la stratégie nationale de lutte contre les violences faites aux femmes pour permettre aux pouvoirs publics soit de modifier la loi pas assez protectrice ou même de mettre en place une loi cadre général traitant des conditions sociales et civiles de la femme, chose qui permettrait aussi au ministère de la Condition féminine de mettre en place le mécanisme pour renforcer la création des centres d'accueil pour prendre en charge la femme, et assurer les moyens juridiques en procédant à l'éloignement de l'agresseur de son domicile conjugal», a encore expliqué la même source. Un cycle de formation au profit de ces écoutantes est lancé depuis une année afin de faire de l'écoute un vrai métier, avec ses propres règles et principes. Or, de l'avis des différentes intervenantes, psychologues, avocates, docteurs et sages femmes le thème en question n'a pas de solution magique à cause de «l'absence d'une véritable stratégie de défense appuyée par les institutions, les difficultés rencontrées par les personnessollicitées pour l'orientation et la prise en charge des victimes».


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