Les six raisons du faible impact de la revalorisation de l'allocation devises en Algérie de 750 euros sur le cours du dinar sur le marché parallèle    La solution vapeur pour un lavage sans traces    Les volumes chutent de 16 % au premier trimestre    Chantage à l'antisémitisme pour justifier le Palestinocide    Australie et Royaume-Uni mettent en garde contre l'occupation israélienne de Ghaza    CHAN-2025 Une course pour un trophée    350 nageurs annoncés à la 3e édition    Réunion de coordination sur la santé publique et l'environnement    Souk El Tenine refait ses surfaces urbaines en peau neuve    La lutte anti-feux de forêts montre son efficacité    Il y a 68 ans, le commando Ali Khoudja menait une farouche bataille à Bouzegza    Instructions fermes pour le respect des délais de réalisation des projets de travaux publics dans la wilaya de Djelfa    L'APN prend part au Sultanat d'Oman aux travaux de l'AG de l'Union des scouts parlementaires arabes    CHAN 2024: l'Algérie et l'Afrique du Sud se neutralisent (1-1)    Chaib souligne depuis le Turkménistan la nécessité d'apporter l'appui aux PDSL pour accroître leur contribution aux chaînes de valeur mondiales    L'OCI condamne le plan sioniste visant l'occupation totale de Ghaza    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 61.330 martyrs et 152.359 blessés    les inscriptions universitaires définitives pour les nouveaux bacheliers débuteront dimanche prochain par voie électronique    Conseil de sécurité: réunion d'urgence pour discuter de la décision de l'entité sioniste de réoccuper Ghaza    Ouverture à Alger de la 8e édition du Festival culturel international "L'été en musique"    Tennis de table/Championnat et Coupe d'Afrique (Jeunes): l'Algérie remporte douze médailles, dont 4 en or à Lagos    Industrie pharmaceutique : les acteurs privés appelés à produire les matières premières en partenariat avec Saïdal    Belmehdi reçoit le SG du Conseil suédois de la fatwa    Ouverture de la 2e édition du Salon national du livre pour enfant à la Promenade des Sablettes à Alger    CHAN-2024/Algérie-Afrique du Sud: les "Verts" pour se rapprocher des quarts    Lettre du Président français : le MOUDAF dénonce "une dérive stigmatisante et unilatérale"    Ablation réussie d'une tumeur abdominale géante de 14 kg au CHU Bab El-Oued    Lettre du Président français: Précisions des Autorités algériennes    L'Algérie remporte la première édition    Chantage à l'antisémitisme pour justifier le Palestinocide    Tissemsilt : commémoration du 64e anniversaire du martyre du colonel Djilali Bounâama    « Hommage à Abdelhamid Mehri : Un homme d'Etat, une conscience nationale »    Voyage au cœur d'un trésor vivant...    Boudjemaa met en avant les réformes structurelles et la modernisation du système judiciaire    Abdelmadjid Tebboune préside la cérémonie    Le président de la République honore les retraités de l'Armée et leurs familles    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Gros potentiel et peu d'attractivité
L'Algérie et les IDE
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 10 - 2009

Malgré les critiques, les auteurs du rapport considèrent tout de même que "les mesures d'encouragement de l'investissement prévues ne manqueront pas de présenter un intérêt certain pour les investisseurs étrangers".
Malgré les critiques, les auteurs du rapport considèrent tout de même que "les mesures d'encouragement de l'investissement prévues ne manqueront pas de présenter un intérêt certain pour les investisseurs étrangers".
L‘Algérie figure sur le guide des investissements en Méditerranée comme étant l‘un des pays susceptible de présenter des opportunités intéressantes pour les opérateurs étrangers désireux de s‘internationaliser. Un rapport publié récemment par le réseau euroméditerranéen de promotion des investissements a toutefois relevé qu‘en matière d‘attraction des IDE, l‘Algérie adopte "une position ambivalent". Ce rapport qui note la faible place des IDE dans le plan global d‘investissement du pays, indique que "compte tenu de l‘importance des IDE dans le transfert technologique et l‘amélioration de la capacité d‘innovation", l‘Algérie avait préalablement défini ‘une politique spécifique" qui devait leur être favorable "dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle". Cela "même si les autorités ne souhaitaient pas leur accorder un traitement privilégié par rapport aux investissements nationaux". Le principe retenu, selon ce rapport, était d‘encourager le partenariat, la sous-traitance et la formation. Le nouveau dispositif mis en place cet été et régissant l‘intervention des investissements étrangers dans le pays "durcit la position" précédente, déplore les auteurs du rapport. Ils citent particulièrement "l‘obligation faite aux investisseurs étrangers de ne pas détenir la majorité dans les projets d‘investissements et d‘ouvrir leur capital à hauteur de 30 % au moins pour les opération d‘importation, l‘obligation de réinvestir les bénéfices générés par les exonérations d‘impôts, le droit de préemption pour l‘Etat dans les opérations de cessions d‘actifs d‘entreprises étrangères, l‘imposition spécifique des plus-values de cession d ‘actions et de parts sociales par des non résidents…". En outre, note le rapport, pour "protéger la production locale et éviter une forte augmentation de la facture des médicaments, le gouvernement a interdit à l‘importation plus de 40 médicaments pouvant être produits sur place". Toutes ces décisions "ne sont pas neutres pour les activités des investisseurs", ajoute la même source.
Des mesures d‘encouragement
En dépit de cet état des lieux, les auteurs du rapport considèrent après tout que "les mesures d‘encouragement de l‘investissement prévues ne manqueront pas de présenter un intérêt certain pour les investisseurs étrangers, notamment, celles portant sur l‘amélioration de l‘environnement des affaires, le fonctionnement de l‘agence nationale de promotion des investissements, le marché du travail et surtout la création de zones industrielles de développement intégré".
Parmi les actions visant à encourager les investisseurs étrangers, le rapport évoque la mise en place d‘une agence d‘intermédiation et de régulation foncière (ANIREF). Le foncier étant considéré comme "la principale contrainte pour l‘investissement". Le rapport relève qu‘avant le lancement de toute politique de relance sectoriel, le gouvernement algérien a d‘abord donné la priorité à "la mise à niveau des infrastructures du pays", notamment, à travers le programme de consolidation de la croissance lancé en 2005 pour avec un montant de 180 milliards de dollars. "70% de ces investissements ont été consacrés aux infrastructures de base, au logement et aux équipements publics", observe le document. Il souligne qu‘un autre plan du même type et doté d‘une enveloppe de 150 milliards de dollars sera également lancé en 2010. Sur le plan du développement industriel, le rapport note que la stratégie industrielle qui avait été annoncée en 2006 "n‘a toujours pas été adoptée". Cette stratégie "visait à positionner l‘Algérie sur des filières à fort potentiel de croissance comme les industries de transformation, la pétrochimie, les engrais, la sidérurgie, l‘agro-alimentaire, les médicaments, automobile, TIC et énergies renouvelables. Dans le secteur agricole, le rapport indique que la relance de l‘agriculture a été amorcée par le plan national du développement agricole et rural qui a été renforcé en 2008 par une loi sur l‘orientation agricole. En soutenant le renouveau rural, le gouvernement entend "recentrer l‘agriculture sur quelques filières porteuses, à rationaliser la production et à créer des synergies entre les filières agricoles d‘une parte et avec le secteur agro-alimentaire d‘autre part". Le rapport évoque également le secteur du tourisme et son potentiel "considérable qui reste inexploité". Dans ce cadre, le schéma directeur touristique donne une vision, à court, moyen et long terme du développement de la filière et définit des instruments de mise en œuvre afin de relancer, notamment, le tourisme balnéaire et saharien.
Les IDE en baisse de 42% au premier semestre
A l'instar des autres pays sud-méditerranéens, l'Algérie a bien subi les effets de la récession mondiale. Non seulement, cela s'est traduit par un recul de moitié de ses rentrées en devises, mais l'impact a également retenti sur le niveau des investissements directs étrangers. Touchés de plein fouet par la crise mondiale et le manque de liquidités, les investisseurs étrangers étaient bien peu nombreux à s'aventurer pour investir des capitaux à l'extérieur de leur pays. D'ailleurs, beaucoup d'entreprises qui possédaient des actifs à l'étranger ont dû les céder afin de constituer des liquidités. En Algérie, l'impact de la crise sur les IDE a été observé au premier semestre de cette année avec un montant d'à peine 700 millions de dollars, selon le chiffre communiqué par la Banque d'Algérie. Cela représente une baisse de plus de 40% par rapport à la même période de 2008 où l'Algérie avait enregistré un montant de 1 milliard de dollars, selon la même source. L'Algérie n'est pas connu pour un pays très attractif pour les investisseurs étrangers eu égard à ses potentialités. En 2008, elle n'avait attiré qu'un montant de 2,3 milliards de dollars, contre 1,3 milliard en 2007.
L‘Algérie figure sur le guide des investissements en Méditerranée comme étant l‘un des pays susceptible de présenter des opportunités intéressantes pour les opérateurs étrangers désireux de s‘internationaliser. Un rapport publié récemment par le réseau euroméditerranéen de promotion des investissements a toutefois relevé qu‘en matière d‘attraction des IDE, l‘Algérie adopte "une position ambivalent". Ce rapport qui note la faible place des IDE dans le plan global d‘investissement du pays, indique que "compte tenu de l‘importance des IDE dans le transfert technologique et l‘amélioration de la capacité d‘innovation", l‘Algérie avait préalablement défini ‘une politique spécifique" qui devait leur être favorable "dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle". Cela "même si les autorités ne souhaitaient pas leur accorder un traitement privilégié par rapport aux investissements nationaux". Le principe retenu, selon ce rapport, était d‘encourager le partenariat, la sous-traitance et la formation. Le nouveau dispositif mis en place cet été et régissant l‘intervention des investissements étrangers dans le pays "durcit la position" précédente, déplore les auteurs du rapport. Ils citent particulièrement "l‘obligation faite aux investisseurs étrangers de ne pas détenir la majorité dans les projets d‘investissements et d‘ouvrir leur capital à hauteur de 30 % au moins pour les opération d‘importation, l‘obligation de réinvestir les bénéfices générés par les exonérations d‘impôts, le droit de préemption pour l‘Etat dans les opérations de cessions d‘actifs d‘entreprises étrangères, l‘imposition spécifique des plus-values de cession d ‘actions et de parts sociales par des non résidents…". En outre, note le rapport, pour "protéger la production locale et éviter une forte augmentation de la facture des médicaments, le gouvernement a interdit à l‘importation plus de 40 médicaments pouvant être produits sur place". Toutes ces décisions "ne sont pas neutres pour les activités des investisseurs", ajoute la même source.
Des mesures d‘encouragement
En dépit de cet état des lieux, les auteurs du rapport considèrent après tout que "les mesures d‘encouragement de l‘investissement prévues ne manqueront pas de présenter un intérêt certain pour les investisseurs étrangers, notamment, celles portant sur l‘amélioration de l‘environnement des affaires, le fonctionnement de l‘agence nationale de promotion des investissements, le marché du travail et surtout la création de zones industrielles de développement intégré".
Parmi les actions visant à encourager les investisseurs étrangers, le rapport évoque la mise en place d‘une agence d‘intermédiation et de régulation foncière (ANIREF). Le foncier étant considéré comme "la principale contrainte pour l‘investissement". Le rapport relève qu‘avant le lancement de toute politique de relance sectoriel, le gouvernement algérien a d‘abord donné la priorité à "la mise à niveau des infrastructures du pays", notamment, à travers le programme de consolidation de la croissance lancé en 2005 pour avec un montant de 180 milliards de dollars. "70% de ces investissements ont été consacrés aux infrastructures de base, au logement et aux équipements publics", observe le document. Il souligne qu‘un autre plan du même type et doté d‘une enveloppe de 150 milliards de dollars sera également lancé en 2010. Sur le plan du développement industriel, le rapport note que la stratégie industrielle qui avait été annoncée en 2006 "n‘a toujours pas été adoptée". Cette stratégie "visait à positionner l‘Algérie sur des filières à fort potentiel de croissance comme les industries de transformation, la pétrochimie, les engrais, la sidérurgie, l‘agro-alimentaire, les médicaments, automobile, TIC et énergies renouvelables. Dans le secteur agricole, le rapport indique que la relance de l‘agriculture a été amorcée par le plan national du développement agricole et rural qui a été renforcé en 2008 par une loi sur l‘orientation agricole. En soutenant le renouveau rural, le gouvernement entend "recentrer l‘agriculture sur quelques filières porteuses, à rationaliser la production et à créer des synergies entre les filières agricoles d‘une parte et avec le secteur agro-alimentaire d‘autre part". Le rapport évoque également le secteur du tourisme et son potentiel "considérable qui reste inexploité". Dans ce cadre, le schéma directeur touristique donne une vision, à court, moyen et long terme du développement de la filière et définit des instruments de mise en œuvre afin de relancer, notamment, le tourisme balnéaire et saharien.
Les IDE en baisse de 42% au premier semestre
A l'instar des autres pays sud-méditerranéens, l'Algérie a bien subi les effets de la récession mondiale. Non seulement, cela s'est traduit par un recul de moitié de ses rentrées en devises, mais l'impact a également retenti sur le niveau des investissements directs étrangers. Touchés de plein fouet par la crise mondiale et le manque de liquidités, les investisseurs étrangers étaient bien peu nombreux à s'aventurer pour investir des capitaux à l'extérieur de leur pays. D'ailleurs, beaucoup d'entreprises qui possédaient des actifs à l'étranger ont dû les céder afin de constituer des liquidités. En Algérie, l'impact de la crise sur les IDE a été observé au premier semestre de cette année avec un montant d'à peine 700 millions de dollars, selon le chiffre communiqué par la Banque d'Algérie. Cela représente une baisse de plus de 40% par rapport à la même période de 2008 où l'Algérie avait enregistré un montant de 1 milliard de dollars, selon la même source. L'Algérie n'est pas connu pour un pays très attractif pour les investisseurs étrangers eu égard à ses potentialités. En 2008, elle n'avait attiré qu'un montant de 2,3 milliards de dollars, contre 1,3 milliard en 2007.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.