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Les «Résolutions» se substituent aux statuts
La chronique de Abdou Seghouani
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 10 - 2009

La crise qui secoue le Comité olympique algérien est passée, ces derniers jours, du moins bon au franchement mauvais. L'une des parties dans le conflit du COA est en train d'œuvrer pour faire capoter l'assemblée générale élective prévue le 7 novembre prochain. Petit à petit, quelques-uns des locataires du siège de Ben-Aknoun se sont éloignés des recommandations du Comité international olympique (CIO), à savoir « la sérénité, la confiance et le respect mutuel » qui devraient guider la Commission électorale préparatoire de l'AG élective du COA.
Dans cette énième affaire, les élus « partants » du COA créent un nouveau front, une nouvelle polémique pour crier à l'ingérence. Sauf que dans le cas présent, ce sont des femmes qu'on a mises en avant, qu'on essaye de tromper avec des faux-fuyants et des bobards. Alors que l'article 7 des statuts du COA autorise « deux (02) personnalités du sport féminin, choisies par le Président, après avis du bureau exécutif » à siéger à l'AG, certains affirment le contraire. Ces derniers voudraient nous faire croire que les « Résolutions » peuvent se substituer aux statuts. Ce qui est complètement faux !
Une partie des membres sortants du Comité olympiques s'est mise en porte à faux avec les lois du pays, le bon sens et la Charte olympique censée guider leurs pas. Plus grave encore, on cherche à salir une personnalité sportive algérienne de dimension internationale : M. Ammar Addadi, président du Comité international des jeux méditerranéens (CIJM) en prétendant que c'est lui qui cherche à écarter les femmes de l'AG du COA. Il s'agit d'une grave accusation de la part de M. Chaouch. En effet, elle ne repose sur aucun argument valable.
M. Chaouch, membre « partant » du COA, a omis –volontairement ?- d'orienter le débat sur les aspects techniques et juridiques du problème qui se pose. Au contraire, il a jeté de l'huile sur le feu en mettant en doute la bonne foi du président de la Commission électorale préparatoire de l'AG du COA. Commission dont il fait partie et à laquelle il s'est engagé à en respecter scrupuleusement les statuts du COA, en signant au bas d'un document officiel du CIO.
Aussi, M. Chaouch n'a à aucun moment fait référence aux statuts du COA, mais nous dit que l'AG est l'organe souverain du COA. C'est vrai, car ce sont les statuts qui consacrent l'AG comme l'organe souverain. Ce sont ces mêmes statuts qui lui ont accordé le droit d'être le président par intérim du COA, après le retrait de son président. Mais, si aujourd'hui des personnalités sportives féminines algériennes risquent de perdre leurs sièges à l'AG, il faut chercher un coupable. Et ce n'est certainement pas M. Addadi. Les véritables responsables de l'exclusion de nos « personnalités féminines », sont à chercher au sein du bureau exécutif du COA. Ceux qui ont convoqué et tenu des assemblées générales du Comité olympique non conformes à ses statuts sont les principaux responsables de cette tromperie. Ils ont tout simplement fait croire à des femmes qu'elles sont membres de l'AG, alors qu'elles ne le sont pas statutairement. Ceux qui refusent l'accès à l'AG à nos femmes sont ceux-là même qui auraient dû amender les statuts du COA depuis sept ans et qui ne l'ont pas fait.
La crise qui secoue le Comité olympique algérien est passée, ces derniers jours, du moins bon au franchement mauvais. L'une des parties dans le conflit du COA est en train d'œuvrer pour faire capoter l'assemblée générale élective prévue le 7 novembre prochain. Petit à petit, quelques-uns des locataires du siège de Ben-Aknoun se sont éloignés des recommandations du Comité international olympique (CIO), à savoir « la sérénité, la confiance et le respect mutuel » qui devraient guider la Commission électorale préparatoire de l'AG élective du COA.
Dans cette énième affaire, les élus « partants » du COA créent un nouveau front, une nouvelle polémique pour crier à l'ingérence. Sauf que dans le cas présent, ce sont des femmes qu'on a mises en avant, qu'on essaye de tromper avec des faux-fuyants et des bobards. Alors que l'article 7 des statuts du COA autorise « deux (02) personnalités du sport féminin, choisies par le Président, après avis du bureau exécutif » à siéger à l'AG, certains affirment le contraire. Ces derniers voudraient nous faire croire que les « Résolutions » peuvent se substituer aux statuts. Ce qui est complètement faux !
Une partie des membres sortants du Comité olympiques s'est mise en porte à faux avec les lois du pays, le bon sens et la Charte olympique censée guider leurs pas. Plus grave encore, on cherche à salir une personnalité sportive algérienne de dimension internationale : M. Ammar Addadi, président du Comité international des jeux méditerranéens (CIJM) en prétendant que c'est lui qui cherche à écarter les femmes de l'AG du COA. Il s'agit d'une grave accusation de la part de M. Chaouch. En effet, elle ne repose sur aucun argument valable.
M. Chaouch, membre « partant » du COA, a omis –volontairement ?- d'orienter le débat sur les aspects techniques et juridiques du problème qui se pose. Au contraire, il a jeté de l'huile sur le feu en mettant en doute la bonne foi du président de la Commission électorale préparatoire de l'AG du COA. Commission dont il fait partie et à laquelle il s'est engagé à en respecter scrupuleusement les statuts du COA, en signant au bas d'un document officiel du CIO.
Aussi, M. Chaouch n'a à aucun moment fait référence aux statuts du COA, mais nous dit que l'AG est l'organe souverain du COA. C'est vrai, car ce sont les statuts qui consacrent l'AG comme l'organe souverain. Ce sont ces mêmes statuts qui lui ont accordé le droit d'être le président par intérim du COA, après le retrait de son président. Mais, si aujourd'hui des personnalités sportives féminines algériennes risquent de perdre leurs sièges à l'AG, il faut chercher un coupable. Et ce n'est certainement pas M. Addadi. Les véritables responsables de l'exclusion de nos « personnalités féminines », sont à chercher au sein du bureau exécutif du COA. Ceux qui ont convoqué et tenu des assemblées générales du Comité olympique non conformes à ses statuts sont les principaux responsables de cette tromperie. Ils ont tout simplement fait croire à des femmes qu'elles sont membres de l'AG, alors qu'elles ne le sont pas statutairement. Ceux qui refusent l'accès à l'AG à nos femmes sont ceux-là même qui auraient dû amender les statuts du COA depuis sept ans et qui ne l'ont pas fait.


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