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Magie de la nature à l'ombre des cèdres séculaires
Tikjda, Chréa... l'autre visage de l'Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 10 - 2009

Tout commence par une envie irréstitible de découvrir les montagnes d'Algérie, et nous voila embarqués dans une aventure étourdissante sans pareille où tout n'est que splendeur et pureté. Tikjda, Chréa des noms évoquateurs de cimes enneigées et de la "re"découverte d'une nature superbe et sauvage à l'image des farouches montagnards de notre Algérie éternelle. Tikjda, Chréa, des nom résonnant comme un appel à l'aventure et à l'évasion vers ces lieux où tout n'est que paix et quiétude. Foin du bruit, de la pollution, des klaxons des automobilistes, des crissements de pneus, des cris bruyants des enfants à la sortie des écoles ou dans les cages d'escaliers des cités dortoirs, les sirènes hurlantes des ambulances et voitures de police ou pompiers... ici, les seuls «bruits» que l'on entend sont les doux gazouillis des oiseaux, le crissement des feuilles d'arbres, les brindilles craquant sous les pieds, les battements de ravissement de votre cœur et votre respiration que vous "re"découvrez. Une virée matinale à travers les sentiers qui montent représente la meilleure thérapie pour éviter de rendre visite au toubib.
Tout commence par une envie irréstitible de découvrir les montagnes d'Algérie, et nous voila embarqués dans une aventure étourdissante sans pareille où tout n'est que splendeur et pureté. Tikjda, Chréa des noms évoquateurs de cimes enneigées et de la "re"découverte d'une nature superbe et sauvage à l'image des farouches montagnards de notre Algérie éternelle. Tikjda, Chréa, des nom résonnant comme un appel à l'aventure et à l'évasion vers ces lieux où tout n'est que paix et quiétude. Foin du bruit, de la pollution, des klaxons des automobilistes, des crissements de pneus, des cris bruyants des enfants à la sortie des écoles ou dans les cages d'escaliers des cités dortoirs, les sirènes hurlantes des ambulances et voitures de police ou pompiers... ici, les seuls «bruits» que l'on entend sont les doux gazouillis des oiseaux, le crissement des feuilles d'arbres, les brindilles craquant sous les pieds, les battements de ravissement de votre cœur et votre respiration que vous "re"découvrez. Une virée matinale à travers les sentiers qui montent représente la meilleure thérapie pour éviter de rendre visite au toubib.
Située à quelque trente kilomètres à l‘est de la wilaya de Bouira, et au bout de quelques virages rocailleux ponctués de frissons d‘émerveillement devant les paysages sublimes traversés, la station d‘hiver de Tikjda, 1.400 mètres d‘altitude, apparaît enfin, avec son magnifique bois de cèdres et ses jardins ombragés. Le célèbre hôtel Djurdjura, inauguré en 1976 et complètement saccagé par les terroristes aux débuts des années 90, a rouvert ses portes aux visiteurs même si ces bâtiments attendent toujours d‘être correctement réaménagés. La beauté du site nous laisse sans voix, tout ce qu‘on peut dire, c‘est que Tikjda a réussi à renaître de ses cendres. Au centre de Tikdjda, la présence en force des touristes prouve leur engouement pour cette nature enchanteresse. "Tout est étudié pour notre bon accueil et les prestations de service sont satisfaisantes", nous affirme un habitué de l‘endroit. A Tikjda le visiteur redécouvre la signification d‘un air non pollué et peut faire une cure revicorante d‘oxygène très loin de la fumée noire des pots d‘échappement et autres nuisances urbaines. Le chalet du Kaf (ravin en berbère) fait face à la forêt Tigounatine d‘où on peut apercevoir le barrage de Tilzdit. La route qui mène vers le col de Tizi n‘Koulel et à la station serpente à travers la main du Juif, une montagne ainsi appelée parce que se déclinant avec six «doigts» au lieu de cinq et qui aurait été escaladé par un ermite juif au début du siècle dernier selon les résidants du coin. L‘autre curiosité est le chapeau du Gendarme, mont qui aurait abrité le village du grand révolutionnaire El Mokrani et ses insurgés avant qu‘ils soient défaits par l‘armée coloniale. C‘est dire donc toute la grandeur historique de cette région légendaire
Lala Khedidja veille amoureusement sur les lieux
Ces paysages de contes de fées ont été délaissés durant des années face au climat d‘insécurité qui a prévalu dans la région. même si aujourd‘hui tout semble être rentré dans l‘ordre, une certaine appréhension continue de hanter l‘esprit des Algériens. Cet situation décourage et fait fuir les éventuels touristes, même si cet a priori sécuritaire n‘a plus lieu d‘être avec le retour de la sérénité.
La Grotte du maccabée, l‘autre curiosité
D‘accès très difficile, située près de Michelet à Azeru n‘Tiger, la Grotte du macchabée est l‘une des curiosités indéniables de la région. Un cadavre y a été découvert, miraculeusement conservé par la température en dessous de zéro de la grotte. Un alpiniste français l‘a découvert durant l‘époque coloniale. La grotte a été entourée d‘un grillage pour être préservée, mais après 1962, elle a été saccagée. La station de Tikdjda a pris de l‘extension et s‘est agrandie au cours de ces dernières années. Elle devait récupérer et réhabiliter l‘ancien hôtel Djurdjura incendié par les groupes terroristes durant les années 90. Elle doit également entrer en possession d‘une carcasse inachevée appelée le «collectif» qui sera transformée en bungalows avec une capacité d‘hébergement minimum de 200 lits. L‘autre structure : le Chalet d‘une capacité de 70 lits appartient à la station s‘est transformée en école d‘initiation aux différents sports de montagne (VTT, escalades, spéléologie, ski, randonnées pédestres, etc.). Une fois toutes ces infrastructures récupérées et réhabilitées, Tikjda bénéficiera d‘une capacité de 1.000 lits, selon le responsable interrogé
Le ministère de la Jeunesse et des Sports parraine le CNSLT
La gestion de la station climatique est confiée au ministère de la Jeunesse et des Sports qui se découvre, ainsi, une seconde vocation. Elle a pris la dénomination de Centre national des sports et loisirs de Tikjda (CNSLT). Ce centre est une entreprise à caractère économique et commercial tenu de fournir, à la fin de chaque année fiscale, un bilan financier positif. Ce qui oblige les gestionnaires à fournir une double prestation : pour les touristes et pour les sportifs. Les touristes et vacanciers n‘ont ainsi pas le temps de s‘ennuyer à Tikjda durant la période estivale. La station leur offre une panoplie d‘activités de loisirs et sportives : piscine, billards, baby-foot, tennis de table, handball, football pour enfants, randonnées pédestres, virées en VTT dans la forêt...
Tikjda, un refuge pour les espèces fauniques
Tamda Ouguelmime est une merveille de la nature située à 1.750 km d‘altitude. Elle est distante d‘environ 15 km de la station climatique de Tikjda, il faut entre deux heures et demi et trois heures de marche à pieds, à travers les sentiers, parfois abrupts, pour l‘atteindre. On peut également citer les belvédères et le balcon de Tikjda des endroits à connaître absolument. Avec un peu de chance, vous pouvez tomber nez à nez avec une hyène rayée, dont deux ou trois individus de cette race vivent dans ce coin du Djurdjura. On peut voir aussi, toujours avec un peu de chance bien sûr, l‘aigle royal. Il est vrai qu‘ici les oiseaux et les autres animaux sauvages sont chez eux. Ils sont protégés par la nature et par la loi, du moins dans les textes. Le Djurdjura, classé patrimoine national géré par le Parc national du même nom, est le refuge de nombreusesespèces fauniques. Au pied de Lalla Khedidja, l‘un des plus hauts sommets d‘Algérie, trônant à plus de 2.300 m sur la vallée, Tikjda étale ses charmes, La route, qui monte, continue jusqu‘à Aswal, zone frontalière entre les wilayas de Bouira et Tizi-Ouzou, à quelque 1.800 mètres d‘altitude. Plus on monte et plus la chaussée devient étroite. Ne pouvant atteindre Aswal à 7 km du complexe de Tikjda, les automobilistes ont donc le choix entre rebrousser chemin ou délaisser leurs véhicules pour pouvoir admirer le paysage. Sous les nombreux caniveaux qui traversent la route, une eau limpide coule à flots, sa saveur est unique. Juchés sur de grands rochers ou adossés à un arbre séculaire, des visiteurs prennent des photos souvenirs. Sur leurs visages transfigurés se lit leur enchantement.
Djurdjura, Adrar n‘Djerdjer ou Montus Ferratus, citadelle inprenable
Le Djurdjura se trouve au nord de l‘Algérie et fait partie de la plus longue chaîne montagneuse de Kabylie. Les limites naturelles du Djurdjura s‘étendent de Draâ El Mizan à Tazmalt sur une longueur de près de 80 km. Appelé aussi Adrar n‘ Djerdjer en langue kabyle. Il appartient à la chaîne de l‘Atlas. Les Romains l‘appelaient La montagne de fer (Montus Ferratus) autant pour la nature de son sol que pour le caractère des habitants de l‘époque réputés farouches résistants à tout envahisseur. Son point culminant est Azeru amr‘ur ou Tamgut n Yemma Xlia (Lalla-Khadîdja) (2308 mètres). Djurdjura est le nom donné aussi à tous les villages nichés à ses pieds : Agouni Fourou, Aït Arguenne, Aït Bouadou, Timeghras, Aït Boumehdi, Aït Aggad, Tizi Mellal...). Les hydrologues qualifient le Djurdjura de "Château d‘eau troué" : La Kabylie étant parsemée de sources d‘eau potable minérale et thermo minérale. Adrar n‘Djerdjer par sa profondeur de 1.700m est en fait le plus profond gouffre d‘Afrique : Ce gouffre est également surnommé aussi le gouffre du léopard. Il est très peu connu des spéléologues. Selon certains employés du Parc national du Djurdjura, trois Français ont atteint le fond tandis que trois Kabyles de la région d‘At yenni ont rebroussé chemin à 700m de profondeur dans les années 80.
Histoire de la première station de ski algérienne
Chréa, ce nom ne vous dit peut-être rien, il a pourtant rempli les week-ends et les vacances de nombreux Algériens. Nous sommes à 60 km d‘Alger et à 18 km de Blida. Ici serpente une route réalisée en 1848 par l‘armée française, elle permettait entre autre de ramener dans les villes, la glace des montagnes protégée du soleil par des cèdres savamment plantés, puis l‘on arrive au col de Chréa, 1.550 mètres, d‘où l‘on découvre une vue superbe sur la plaine de la Mitidja. C‘est ici qu‘un certain Gabriel Gelly, victime du gaz durant la Première Guerre mondiale, posa son baluchon pour donner un peu d‘air frais à ses poumons sur le conseil des docteurs. Devant la fréquentation du site, notamment des chasseurs et des premiers skieurs (qui remontaient alors à pied !), M. Gelly prendra l‘initiative de construire un hôtel restaurant. La station de ski démarre alors, nous sommes au début des années 20, un ski-club est construit, et la montagne se recouvre de chalets... église, mairie-annexe suivront. Un service d‘autocars est créé et assure la continuité avec le réseau ferré algérien. Les pistes de ski se comptent sur les doigts de la main, elles s‘organisent en une centaine de mètres de dénivelé sur quelques centaines de mètres de long. Après la Seconde Guerre mondiale, notre petite station s‘équipe d‘un tire-fesse et un professeur de ski arrive de la Métropole. On fait aussi du social, puisqu‘un grand centre moderne de 500 places permet aux enfants modestes, de toutes origines, de goûter aux joies de la montagne. Les classes de neige font leur première apparition en Afrique. Une auberge de jeunesse sera construite en 1938 offrant la montagne aux adolescents peu fortunés s‘ajoutant ainsi aux trois hôtels que compte déjà la station. bien sûr Chréa n‘a pas la stature des stations d‘Europe, et ce n‘est d‘ailleurs pas sa vocation. Elle reste un col de montagne, devenu une source de loisirs montagnards dans un esprit bon enfant pour tous les habitants d‘Alger et des environs.
Après la décennie noire, une zone touristique en berne
44 ans après que la France ait perdu Chréa le cèdre de la place est mort, les chalets ne sont plus entretenus, la région a longtemps été infréquentable en raison du terrorisme, les hôtels sont fermés, le ski-club abandonné, le centre social comme l‘auberge de jeunesse ne sont plus opérationnels, et la station n‘est plus accessible que par une seule route. La station de Chréa, située à plus de 1.500 m d‘altitude, n‘est plus ce lieu privilégié pour les vacanciers comme c‘était le cas, avant les années 90. En dépit de l‘amélioration de la situation sécuritaire, cette station, connue pour son climat agréable en été, ne suscite plus l‘engouement que durant les week-ends. Conséquence : l‘activité commerciale s‘est ralentie et les habitants de Chréa ont du mal à trouver des moyens de subvenir à leurs besoins. Le phénomène du chômage y est ainsi aggravé, alors que les commerçants sont pénalisés par cette situation. "Nous sombrions dans le chaos alors que les services des Impôts nous imposaient des taxes qui dépassaient parfois notre chiffre d‘affaires", nous dira un commerçant exerçant à Chréa. "Nous avons vécu dans la terreur et le chômage durant longtemps et c‘est seulement ces dernières années que Chréaretrouve un semblant de retour à la normal", nous affirment les résidants.
Chréa aujourd‘hui, calme, sérénité et bien-être
On est subjugué par ces grands espaces verts constitués essentiellement de cèdres, sapins et chênes liéges, des sites panoramiques accueillant des milliers de visiteurs chaque année. Nombreux sont les Algériens qui aiment se rendre dans les montagnes et les hauteurs pour y respirer un bon bol d‘air frais. C‘est un lieu qui attire de plus en plus l‘engouement des familles et des personnes souffrant de problèmes respiratoires qui trouvent un répit à leur affection sur les lieux. Connu pour sa station de ski qui ne cesse de subjuguer les amateurs de la poudreuse locaux et étrangers, ce parc représente l‘autre destination touristique visée par des milliers de personnes aussi bien en hiver qu‘en été. Une façon de se soustraire à la pollution des grandes villes. Il abrite aussi les gorges de la Chiffa, des sites magiques, des tableaux féeriques à l‘ombre des cèdres.
Une richesse fabuleuse en faune et en flore
Le Parc national de Chréa, qui s‘étend sur une superficie de 27.000 hectares, renferme 1.210 espèces dont 816 végétales et 394 animales dont 64 sont protégées par la loi. Du point de vue superficie, il est classé second parc à l‘échelle nationale après celui d‘El Kala. Il constitue dans le réseau des aires protégées en Algérie, un espace de vie et d‘évolution à une diversité biologique considérable. Certaines espèces endémiques et récurrentes en Afrique du Nord telles que le cèdre de l‘Atlas, le singe magot et autres, trouvent dans le Parc national de Chréa les conditions favorables et naturelles d‘évolution. Il constitue par ailleurs un réservoir colossal de ressources phytogénétiques et zoogénétiques susceptibles toute fois d‘assurer la pérennité et la perpétuité du fonds de la faune et la flore en difficulté de maintien dans l‘Atlas Blidéen.
Le Parc national de Chréa est également un laboratoire vivant ouvert à la fois à la communauté scientifique et au public, pour étudier, d‘une part les rapports biologiques très complexes qui régissent les fonctionnalités des écosystèmes naturels et servir de support à la sensibilisation, l‘éducation et la formation environnementale de la société d‘autre part.
Tourisme, la solution de l‘après-pétrole
La relance du tourisme en Algérie est remise au goût du jour grâce aux nouvelles dispositions, attrayantes et surtout sensées du point de vue économique et financier, contenues dans la loi de finances complémentaires 2009. Mais, le succès de la démarche implique l‘exploitation de tous les sites et richesses touristiques, dont bien entendu, le tourisme de montagne qui a cet avantage de fonctionner toute l‘année. L‘après-pétrole réside, peut-être, de ce fait dans le tourisme. Il est clair que le tourisme pourra, si les choses sont faites dans les règles et les standards internationaux, constituer une importante source de revenus en devises pour le pays+.
Une opération promotionnelle pour fidéliser sa clientèle
Tikjda est un véritable joyau touristique. Ce n‘est donc pas par hasard que le site draine, tout au long de l‘année, été comme en hiver, au printemps et en automne les grandes foules. La station climatique affiche complet chaque saison durant les périodes de congés. Pas un lit de libre à l‘auberge des jeunes et dans son annexe, située à l‘entrée de la station. Quelques mètres plus loin au détour d‘un petit virage, apparaissent deux belles bâtisses flambant neuf. Il s‘agit de deux nouvelles unités hôtelières. Sur les quelque 230 lits (117 chambres) que compte la station il est rare de trouver des lits libres. Il ne fait pas de doute que l‘opération promotionnelle lancée par les responsables des lieux pour relancer le tourisme à Tikjda a été une totale réussite. Le prix d‘une chambre single est fixé à 2.000 dinars alors que celui d‘une chambre double est à 3.000 dinars, petit-déjeuner compris dans les deux cas. Une réduction est accordée pour un séjour de plus de trois nuits. Le client bénéficie d‘un hébergement gratuit pour la 4e nuit. Le cadeau est encore plus intéressant après la cinquième nuit : l‘hébergement et la restauration de la sixième nuitée sont à la charge de la station climatique. Les enfants âgés de 13 à 17 ans bénéficient d‘une réduction de 50% pour l‘hébergement, tandis pour les enfants de moins de 12 ans l‘hébergement est totalement gratuit durant tout le séjour des parents. "La promotion est intéressante. C‘est pour cela que nous affichons complet", dira un des responsables de la station climatique. "l‘accès à toutes les installations de l‘établissement est gratuit pour les clients", a-t-il ajouté. Le tourisme, c‘est les idées, les responsables de Tikjda n‘ont pas inventé le fil à couper le beurre, mais ils ont mis en application une formule, efficace, pour capter les touristes et les vacanciers. Ils vont certainement maintenir le cap, poursuivre sur cette lancée, pour « gagner » encore plus de clients durant les mois et années à venir. Le projet est réalisable si les clients sont satisfaits des prestations fournies. Le succès de l‘opération se joue à ce niveau. ∫
Située à quelque trente kilomètres à l‘est de la wilaya de Bouira, et au bout de quelques virages rocailleux ponctués de frissons d‘émerveillement devant les paysages sublimes traversés, la station d‘hiver de Tikjda, 1.400 mètres d‘altitude, apparaît enfin, avec son magnifique bois de cèdres et ses jardins ombragés. Le célèbre hôtel Djurdjura, inauguré en 1976 et complètement saccagé par les terroristes aux débuts des années 90, a rouvert ses portes aux visiteurs même si ces bâtiments attendent toujours d‘être correctement réaménagés. La beauté du site nous laisse sans voix, tout ce qu‘on peut dire, c‘est que Tikjda a réussi à renaître de ses cendres. Au centre de Tikdjda, la présence en force des touristes prouve leur engouement pour cette nature enchanteresse. "Tout est étudié pour notre bon accueil et les prestations de service sont satisfaisantes", nous affirme un habitué de l‘endroit. A Tikjda le visiteur redécouvre la signification d‘un air non pollué et peut faire une cure revicorante d‘oxygène très loin de la fumée noire des pots d‘échappement et autres nuisances urbaines. Le chalet du Kaf (ravin en berbère) fait face à la forêt Tigounatine d‘où on peut apercevoir le barrage de Tilzdit. La route qui mène vers le col de Tizi n‘Koulel et à la station serpente à travers la main du Juif, une montagne ainsi appelée parce que se déclinant avec six «doigts» au lieu de cinq et qui aurait été escaladé par un ermite juif au début du siècle dernier selon les résidants du coin. L‘autre curiosité est le chapeau du Gendarme, mont qui aurait abrité le village du grand révolutionnaire El Mokrani et ses insurgés avant qu‘ils soient défaits par l‘armée coloniale. C‘est dire donc toute la grandeur historique de cette région légendaire
Lala Khedidja veille amoureusement sur les lieux
Ces paysages de contes de fées ont été délaissés durant des années face au climat d‘insécurité qui a prévalu dans la région. même si aujourd‘hui tout semble être rentré dans l‘ordre, une certaine appréhension continue de hanter l‘esprit des Algériens. Cet situation décourage et fait fuir les éventuels touristes, même si cet a priori sécuritaire n‘a plus lieu d‘être avec le retour de la sérénité.
La Grotte du maccabée, l‘autre curiosité
D‘accès très difficile, située près de Michelet à Azeru n‘Tiger, la Grotte du macchabée est l‘une des curiosités indéniables de la région. Un cadavre y a été découvert, miraculeusement conservé par la température en dessous de zéro de la grotte. Un alpiniste français l‘a découvert durant l‘époque coloniale. La grotte a été entourée d‘un grillage pour être préservée, mais après 1962, elle a été saccagée. La station de Tikdjda a pris de l‘extension et s‘est agrandie au cours de ces dernières années. Elle devait récupérer et réhabiliter l‘ancien hôtel Djurdjura incendié par les groupes terroristes durant les années 90. Elle doit également entrer en possession d‘une carcasse inachevée appelée le «collectif» qui sera transformée en bungalows avec une capacité d‘hébergement minimum de 200 lits. L‘autre structure : le Chalet d‘une capacité de 70 lits appartient à la station s‘est transformée en école d‘initiation aux différents sports de montagne (VTT, escalades, spéléologie, ski, randonnées pédestres, etc.). Une fois toutes ces infrastructures récupérées et réhabilitées, Tikjda bénéficiera d‘une capacité de 1.000 lits, selon le responsable interrogé
Le ministère de la Jeunesse et des Sports parraine le CNSLT
La gestion de la station climatique est confiée au ministère de la Jeunesse et des Sports qui se découvre, ainsi, une seconde vocation. Elle a pris la dénomination de Centre national des sports et loisirs de Tikjda (CNSLT). Ce centre est une entreprise à caractère économique et commercial tenu de fournir, à la fin de chaque année fiscale, un bilan financier positif. Ce qui oblige les gestionnaires à fournir une double prestation : pour les touristes et pour les sportifs. Les touristes et vacanciers n‘ont ainsi pas le temps de s‘ennuyer à Tikjda durant la période estivale. La station leur offre une panoplie d‘activités de loisirs et sportives : piscine, billards, baby-foot, tennis de table, handball, football pour enfants, randonnées pédestres, virées en VTT dans la forêt...
Tikjda, un refuge pour les espèces fauniques
Tamda Ouguelmime est une merveille de la nature située à 1.750 km d‘altitude. Elle est distante d‘environ 15 km de la station climatique de Tikjda, il faut entre deux heures et demi et trois heures de marche à pieds, à travers les sentiers, parfois abrupts, pour l‘atteindre. On peut également citer les belvédères et le balcon de Tikjda des endroits à connaître absolument. Avec un peu de chance, vous pouvez tomber nez à nez avec une hyène rayée, dont deux ou trois individus de cette race vivent dans ce coin du Djurdjura. On peut voir aussi, toujours avec un peu de chance bien sûr, l‘aigle royal. Il est vrai qu‘ici les oiseaux et les autres animaux sauvages sont chez eux. Ils sont protégés par la nature et par la loi, du moins dans les textes. Le Djurdjura, classé patrimoine national géré par le Parc national du même nom, est le refuge de nombreusesespèces fauniques. Au pied de Lalla Khedidja, l‘un des plus hauts sommets d‘Algérie, trônant à plus de 2.300 m sur la vallée, Tikjda étale ses charmes, La route, qui monte, continue jusqu‘à Aswal, zone frontalière entre les wilayas de Bouira et Tizi-Ouzou, à quelque 1.800 mètres d‘altitude. Plus on monte et plus la chaussée devient étroite. Ne pouvant atteindre Aswal à 7 km du complexe de Tikjda, les automobilistes ont donc le choix entre rebrousser chemin ou délaisser leurs véhicules pour pouvoir admirer le paysage. Sous les nombreux caniveaux qui traversent la route, une eau limpide coule à flots, sa saveur est unique. Juchés sur de grands rochers ou adossés à un arbre séculaire, des visiteurs prennent des photos souvenirs. Sur leurs visages transfigurés se lit leur enchantement.
Djurdjura, Adrar n‘Djerdjer ou Montus Ferratus, citadelle inprenable
Le Djurdjura se trouve au nord de l‘Algérie et fait partie de la plus longue chaîne montagneuse de Kabylie. Les limites naturelles du Djurdjura s‘étendent de Draâ El Mizan à Tazmalt sur une longueur de près de 80 km. Appelé aussi Adrar n‘ Djerdjer en langue kabyle. Il appartient à la chaîne de l‘Atlas. Les Romains l‘appelaient La montagne de fer (Montus Ferratus) autant pour la nature de son sol que pour le caractère des habitants de l‘époque réputés farouches résistants à tout envahisseur. Son point culminant est Azeru amr‘ur ou Tamgut n Yemma Xlia (Lalla-Khadîdja) (2308 mètres). Djurdjura est le nom donné aussi à tous les villages nichés à ses pieds : Agouni Fourou, Aït Arguenne, Aït Bouadou, Timeghras, Aït Boumehdi, Aït Aggad, Tizi Mellal...). Les hydrologues qualifient le Djurdjura de "Château d‘eau troué" : La Kabylie étant parsemée de sources d‘eau potable minérale et thermo minérale. Adrar n‘Djerdjer par sa profondeur de 1.700m est en fait le plus profond gouffre d‘Afrique : Ce gouffre est également surnommé aussi le gouffre du léopard. Il est très peu connu des spéléologues. Selon certains employés du Parc national du Djurdjura, trois Français ont atteint le fond tandis que trois Kabyles de la région d‘At yenni ont rebroussé chemin à 700m de profondeur dans les années 80.
Histoire de la première station de ski algérienne
Chréa, ce nom ne vous dit peut-être rien, il a pourtant rempli les week-ends et les vacances de nombreux Algériens. Nous sommes à 60 km d‘Alger et à 18 km de Blida. Ici serpente une route réalisée en 1848 par l‘armée française, elle permettait entre autre de ramener dans les villes, la glace des montagnes protégée du soleil par des cèdres savamment plantés, puis l‘on arrive au col de Chréa, 1.550 mètres, d‘où l‘on découvre une vue superbe sur la plaine de la Mitidja. C‘est ici qu‘un certain Gabriel Gelly, victime du gaz durant la Première Guerre mondiale, posa son baluchon pour donner un peu d‘air frais à ses poumons sur le conseil des docteurs. Devant la fréquentation du site, notamment des chasseurs et des premiers skieurs (qui remontaient alors à pied !), M. Gelly prendra l‘initiative de construire un hôtel restaurant. La station de ski démarre alors, nous sommes au début des années 20, un ski-club est construit, et la montagne se recouvre de chalets... église, mairie-annexe suivront. Un service d‘autocars est créé et assure la continuité avec le réseau ferré algérien. Les pistes de ski se comptent sur les doigts de la main, elles s‘organisent en une centaine de mètres de dénivelé sur quelques centaines de mètres de long. Après la Seconde Guerre mondiale, notre petite station s‘équipe d‘un tire-fesse et un professeur de ski arrive de la Métropole. On fait aussi du social, puisqu‘un grand centre moderne de 500 places permet aux enfants modestes, de toutes origines, de goûter aux joies de la montagne. Les classes de neige font leur première apparition en Afrique. Une auberge de jeunesse sera construite en 1938 offrant la montagne aux adolescents peu fortunés s‘ajoutant ainsi aux trois hôtels que compte déjà la station. bien sûr Chréa n‘a pas la stature des stations d‘Europe, et ce n‘est d‘ailleurs pas sa vocation. Elle reste un col de montagne, devenu une source de loisirs montagnards dans un esprit bon enfant pour tous les habitants d‘Alger et des environs.
Après la décennie noire, une zone touristique en berne
44 ans après que la France ait perdu Chréa le cèdre de la place est mort, les chalets ne sont plus entretenus, la région a longtemps été infréquentable en raison du terrorisme, les hôtels sont fermés, le ski-club abandonné, le centre social comme l‘auberge de jeunesse ne sont plus opérationnels, et la station n‘est plus accessible que par une seule route. La station de Chréa, située à plus de 1.500 m d‘altitude, n‘est plus ce lieu privilégié pour les vacanciers comme c‘était le cas, avant les années 90. En dépit de l‘amélioration de la situation sécuritaire, cette station, connue pour son climat agréable en été, ne suscite plus l‘engouement que durant les week-ends. Conséquence : l‘activité commerciale s‘est ralentie et les habitants de Chréa ont du mal à trouver des moyens de subvenir à leurs besoins. Le phénomène du chômage y est ainsi aggravé, alors que les commerçants sont pénalisés par cette situation. "Nous sombrions dans le chaos alors que les services des Impôts nous imposaient des taxes qui dépassaient parfois notre chiffre d‘affaires", nous dira un commerçant exerçant à Chréa. "Nous avons vécu dans la terreur et le chômage durant longtemps et c‘est seulement ces dernières années que Chréaretrouve un semblant de retour à la normal", nous affirment les résidants.
Chréa aujourd‘hui, calme, sérénité et bien-être
On est subjugué par ces grands espaces verts constitués essentiellement de cèdres, sapins et chênes liéges, des sites panoramiques accueillant des milliers de visiteurs chaque année. Nombreux sont les Algériens qui aiment se rendre dans les montagnes et les hauteurs pour y respirer un bon bol d‘air frais. C‘est un lieu qui attire de plus en plus l‘engouement des familles et des personnes souffrant de problèmes respiratoires qui trouvent un répit à leur affection sur les lieux. Connu pour sa station de ski qui ne cesse de subjuguer les amateurs de la poudreuse locaux et étrangers, ce parc représente l‘autre destination touristique visée par des milliers de personnes aussi bien en hiver qu‘en été. Une façon de se soustraire à la pollution des grandes villes. Il abrite aussi les gorges de la Chiffa, des sites magiques, des tableaux féeriques à l‘ombre des cèdres.
Une richesse fabuleuse en faune et en flore
Le Parc national de Chréa, qui s‘étend sur une superficie de 27.000 hectares, renferme 1.210 espèces dont 816 végétales et 394 animales dont 64 sont protégées par la loi. Du point de vue superficie, il est classé second parc à l‘échelle nationale après celui d‘El Kala. Il constitue dans le réseau des aires protégées en Algérie, un espace de vie et d‘évolution à une diversité biologique considérable. Certaines espèces endémiques et récurrentes en Afrique du Nord telles que le cèdre de l‘Atlas, le singe magot et autres, trouvent dans le Parc national de Chréa les conditions favorables et naturelles d‘évolution. Il constitue par ailleurs un réservoir colossal de ressources phytogénétiques et zoogénétiques susceptibles toute fois d‘assurer la pérennité et la perpétuité du fonds de la faune et la flore en difficulté de maintien dans l‘Atlas Blidéen.
Le Parc national de Chréa est également un laboratoire vivant ouvert à la fois à la communauté scientifique et au public, pour étudier, d‘une part les rapports biologiques très complexes qui régissent les fonctionnalités des écosystèmes naturels et servir de support à la sensibilisation, l‘éducation et la formation environnementale de la société d‘autre part.
Tourisme, la solution de l‘après-pétrole
La relance du tourisme en Algérie est remise au goût du jour grâce aux nouvelles dispositions, attrayantes et surtout sensées du point de vue économique et financier, contenues dans la loi de finances complémentaires 2009. Mais, le succès de la démarche implique l‘exploitation de tous les sites et richesses touristiques, dont bien entendu, le tourisme de montagne qui a cet avantage de fonctionner toute l‘année. L‘après-pétrole réside, peut-être, de ce fait dans le tourisme. Il est clair que le tourisme pourra, si les choses sont faites dans les règles et les standards internationaux, constituer une importante source de revenus en devises pour le pays+.
Une opération promotionnelle pour fidéliser sa clientèle
Tikjda est un véritable joyau touristique. Ce n‘est donc pas par hasard que le site draine, tout au long de l‘année, été comme en hiver, au printemps et en automne les grandes foules. La station climatique affiche complet chaque saison durant les périodes de congés. Pas un lit de libre à l‘auberge des jeunes et dans son annexe, située à l‘entrée de la station. Quelques mètres plus loin au détour d‘un petit virage, apparaissent deux belles bâtisses flambant neuf. Il s‘agit de deux nouvelles unités hôtelières. Sur les quelque 230 lits (117 chambres) que compte la station il est rare de trouver des lits libres. Il ne fait pas de doute que l‘opération promotionnelle lancée par les responsables des lieux pour relancer le tourisme à Tikjda a été une totale réussite. Le prix d‘une chambre single est fixé à 2.000 dinars alors que celui d‘une chambre double est à 3.000 dinars, petit-déjeuner compris dans les deux cas. Une réduction est accordée pour un séjour de plus de trois nuits. Le client bénéficie d‘un hébergement gratuit pour la 4e nuit. Le cadeau est encore plus intéressant après la cinquième nuit : l‘hébergement et la restauration de la sixième nuitée sont à la charge de la station climatique. Les enfants âgés de 13 à 17 ans bénéficient d‘une réduction de 50% pour l‘hébergement, tandis pour les enfants de moins de 12 ans l‘hébergement est totalement gratuit durant tout le séjour des parents. "La promotion est intéressante. C‘est pour cela que nous affichons complet", dira un des responsables de la station climatique. "l‘accès à toutes les installations de l‘établissement est gratuit pour les clients", a-t-il ajouté. Le tourisme, c‘est les idées, les responsables de Tikjda n‘ont pas inventé le fil à couper le beurre, mais ils ont mis en application une formule, efficace, pour capter les touristes et les vacanciers. Ils vont certainement maintenir le cap, poursuivre sur cette lancée, pour « gagner » encore plus de clients durant les mois et années à venir. Le projet est réalisable si les clients sont satisfaits des prestations fournies. Le succès de l‘opération se joue à ce niveau. ∫


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