Rabah Saâdane. A 63 ans, ce technicien riche d'une expérience extraordinaire a tenu, encore une fois, parole devant des milliers d'Algériens, celui de faire renaître la joie et l'espoir footballistique national. Le retour gagnant du Cheikh dans les rangs des grandes nations, de cette jeune sélection, a redonné un second souffle au football algérien. En un temps record, en l'espace de seulement deux années de travail acharné, ce magicien de football a bâti une équipe nationale homogène, très solide, à l'avenir radieux. Les performances majestueuses des Verts, tout au long de leur parcours héroïque, dans le cadre de ses éliminatoires en Coupe du monde 2010 d'Afrique du Sud en témoignent. En effet, avoir raté deux CAN consécutives, notamment, celles de 2004 et 2008, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a rappelé l'homme qui a toujours fait le bonheur de ses compatriotes. Le redresseur du chemin des Verts dans les moments difficiles. Depuis octobre 2007, Rabah Saâdane est sélectionneur de l'équipe nationale de football en remplacement du Belge Jean-Michel Cavalli, limogé au lendemain de l'élimination des Verts de la course à la CAN 2008, joué au Ghana. C'est le cinquième retour de Saâdane à la tête du staff technique de l'EN. Il a, en effet, dirigé les Verts en 1981, 1984-1986, 1999, 2003-2004 et enfin de 2007 à ce jour. Durant ses courts passages, Saâdane a su laisser une empreinte propre à lui. On se souviendra longtemps de la qualification historique des Algériens au Mondial 82, drivé par un trio de fer, à savoir, Saâdane, Khalef et le Russe Rogov. En Espagne, le onze algérien avait brillé de mille feux au cours de cette prestigieuse compétition, notamment, en battant l'Allemagne par deux buts à zéro ainsi que le Chili par trois buts à deux. On se souviendra longtemps de la participation des poulains de Saâdane au Mondial 86 du Mexique. Mais voila que cette dernière était trop brève au goût des amoureux du football qui ont réservé au coach un accueil glacial. La désillusion a été immense en Algérie. Critiqué et rendu coupable d'avoir fait de mauvais choix tactiques, d'avoir mal su gérer l'effectif, Rabah Saâdane, en quittant l'EN par la petite porte, ne jurait que par la revanche. Une revanche qui a sonné en Tunisie par un exploit honorable dans le cadre de la CAN 2004, où notre sélection nationale a montré un visage séduisant, avec la mémorable victoire face à cette même Egypte. La revanche a atteint son pic, comme le souhaitait cet homme aux 26 ans de service, en propulsant une jeune génération de joueurs dans une aventure particulière sur la scène des géants de football. Alors que l'objectif principal, fixé au départ avec la FAF, était de qualifier l'Algérie à la CAN 2010, Saâdane offre encore plus. Alors qu'il était hier banni de la sélection, aujourd'hui il reconquiert le cœur et le respect de tout un peuple. Après vingt-quatre ans d'absence de la scène internationale, voilà que cet homme exauce le rêve des coéquipiers de Ziani, Saifi, Raho, Zaoui et Gaouaoui en fin de carrière. Par ailleurs, loin des gloires et des succès dont il a été l'architecte sur les terrains, Saâdane a prouvé aux responsables algériens qu'un entraîneur local est en mesure de driver une sélection nationale et qu'il n'est nul besoin de recruter des étrangers pour des milliards. A. B. Rabah Saâdane. A 63 ans, ce technicien riche d'une expérience extraordinaire a tenu, encore une fois, parole devant des milliers d'Algériens, celui de faire renaître la joie et l'espoir footballistique national. Le retour gagnant du Cheikh dans les rangs des grandes nations, de cette jeune sélection, a redonné un second souffle au football algérien. En un temps record, en l'espace de seulement deux années de travail acharné, ce magicien de football a bâti une équipe nationale homogène, très solide, à l'avenir radieux. Les performances majestueuses des Verts, tout au long de leur parcours héroïque, dans le cadre de ses éliminatoires en Coupe du monde 2010 d'Afrique du Sud en témoignent. En effet, avoir raté deux CAN consécutives, notamment, celles de 2004 et 2008, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a rappelé l'homme qui a toujours fait le bonheur de ses compatriotes. Le redresseur du chemin des Verts dans les moments difficiles. Depuis octobre 2007, Rabah Saâdane est sélectionneur de l'équipe nationale de football en remplacement du Belge Jean-Michel Cavalli, limogé au lendemain de l'élimination des Verts de la course à la CAN 2008, joué au Ghana. C'est le cinquième retour de Saâdane à la tête du staff technique de l'EN. Il a, en effet, dirigé les Verts en 1981, 1984-1986, 1999, 2003-2004 et enfin de 2007 à ce jour. Durant ses courts passages, Saâdane a su laisser une empreinte propre à lui. On se souviendra longtemps de la qualification historique des Algériens au Mondial 82, drivé par un trio de fer, à savoir, Saâdane, Khalef et le Russe Rogov. En Espagne, le onze algérien avait brillé de mille feux au cours de cette prestigieuse compétition, notamment, en battant l'Allemagne par deux buts à zéro ainsi que le Chili par trois buts à deux. On se souviendra longtemps de la participation des poulains de Saâdane au Mondial 86 du Mexique. Mais voila que cette dernière était trop brève au goût des amoureux du football qui ont réservé au coach un accueil glacial. La désillusion a été immense en Algérie. Critiqué et rendu coupable d'avoir fait de mauvais choix tactiques, d'avoir mal su gérer l'effectif, Rabah Saâdane, en quittant l'EN par la petite porte, ne jurait que par la revanche. Une revanche qui a sonné en Tunisie par un exploit honorable dans le cadre de la CAN 2004, où notre sélection nationale a montré un visage séduisant, avec la mémorable victoire face à cette même Egypte. La revanche a atteint son pic, comme le souhaitait cet homme aux 26 ans de service, en propulsant une jeune génération de joueurs dans une aventure particulière sur la scène des géants de football. Alors que l'objectif principal, fixé au départ avec la FAF, était de qualifier l'Algérie à la CAN 2010, Saâdane offre encore plus. Alors qu'il était hier banni de la sélection, aujourd'hui il reconquiert le cœur et le respect de tout un peuple. Après vingt-quatre ans d'absence de la scène internationale, voilà que cet homme exauce le rêve des coéquipiers de Ziani, Saifi, Raho, Zaoui et Gaouaoui en fin de carrière. Par ailleurs, loin des gloires et des succès dont il a été l'architecte sur les terrains, Saâdane a prouvé aux responsables algériens qu'un entraîneur local est en mesure de driver une sélection nationale et qu'il n'est nul besoin de recruter des étrangers pour des milliards. A. B.