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L'Egypte dans l'impasse
Son gouvernement encourage discrètement les médiations
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 11 - 2009

Des dirigeants arabes s'activent ces derniers jours pour entreprendre une médiation afin de dénouer la crise diplomatique qui s'est installée entre l'Algérie et l'Egypte.
Des dirigeants arabes s'activent ces derniers jours pour entreprendre une médiation afin de dénouer la crise diplomatique qui s'est installée entre l'Algérie et l'Egypte.
Le leader libyen a, ainsi, clairement fait montre de sa disponibilité à œuvrer dans le sens de l‘apaisement et mettre fin aux tensions apparues au lendemain de la victoire de notre équipe nationale de football sur son homologue égyptienne et sa qualification à la coupe du monde de football 2010 qui aura lieu en Afrique du Sud et dont l‘entière responsabilité incombe exclusivement aux égyptiens coupables d‘avoir fait feu de tout bois contre l‘Algérie et ses symboles. «Le guide de la révolution libyenne, président de l‘Union africaine (UA) va travailler pour combler le fossé qui s‘est creusé entre l‘Egypte et l‘Algérie à la suite de la récente rencontre de football entre les sélections des deux pays» annonce, avant-hier, une dépêche de l‘agence gouvernementale libyenne, Jana. Maamar El Guedaffi, à en croire la teneur de cette information, aurait répondu favorablement à la demande insistante du secrétaire général de la ligue des Etats arabes. Le guide libyen veut, apparemment, circonscrire au plus vite les conséquences de cette crise, la première du genre dans les relations entre les deux pays. Ainsi, Maamar El Guedaffi a aussitôt appelé le président égyptien, pour discuter «des moyens» permettant d‘apaiser la tension. Selon l‘agence libyenne, Mohamed Hosni Moubarak a fait montre de son «respect» au dirigeant libyen et salué son «initiative fraternelle». Le secrétaire général de la ligue des Etats arabes, Amr Moussa, qui a lancé des appels aux deux parties pour mettre fin «à la fitna», n‘a pu faire grand-chose et s‘en est alors remis aux dirigeants arabes. Il est clair que l‘initiative de Amr Moussa, admettent à l‘unisson les observateurs qui suivent de près ce dossier, est favorisée par le gouvernement égyptien dont des ministres sont impliqués directement dans cette haineuse campagne qui a dépassé tout entendement contre l‘Algérie. Avant-hier encore, le ministre de l‘Information, Anes El Fekki, s‘en est de nouveau pris à l‘Algérie en indiquant que les égyptiens, qui ont envoyé des intellectuels, des artistes et autres acteurs et chanteurs, à Khartoum, sont tombés dans un «traquenard», ne s‘empêchant pas de sous-entendre qu‘il s‘agissait d‘un acte terroriste. Ce membre du gouvernement s‘exprimait, de surcroît, dans l‘enceinte d‘une institution de l‘Etat puisque il presentait un rapport à une commission parlementaire. Cette campagne hystérique égyptienne a levé le voile sur la haine que vouent nombre d‘égyptiens au peuple algérien. Mais plus grave encore, c‘est la montée au créneau des deux fils du président Hosni Moubarak, qui a le plus choqué les algériens. Car, assurément, ils ne pouvaient s‘exprimer sans l‘aval de leur père. L‘Egypte, qui a rappelé son ambassadeur à Alger, est décidément allé trop loin dans l‘escalade alors que les autorités algériennes ont fait preuve, comme à l‘accoutumée, d‘une grande réserve et prudence se gardant d‘entrer dans la logique égyptienne ou une quelconque polémique. Et c‘est pourquoi, admettent certains analystes, le secrétaire général de la ligue des Etats arabes aurait du lancer son appel exclusivement en direction du Caire et ne pas faire l‘amalgame en placent les deux pays sur le même piédestal. Ce d‘autant, qu‘il n‘a pas pris langue avec l‘ambassadeur d‘Algérie au Caire. Abdelkader Hadjar a indiqué avant-hier que Amr Moussa ne l‘a pas du tout contacté. Il est, dès lors, évident que Amr Moussa a reçu le feu vert du gouvernement égyptien pour entreprendre des initiatives dans le sens de l‘apaisement. Selon des informations concordantes rapportées par les medias arabes, c‘est le gouvernement égyptien, conscient d‘avoir dépassé toutes les limites, qui tente vaille que vaille de prendre attache avec son homologue algérien par le truchement des médiations. Et tout indique que ces dernières vont se faire légion ces jours-ci comme c‘est déjà le cas de celle que va entreprendre le Soudan. Omar El Bachir, comme l‘a souligné le chargé d‘affaire soudanais à Alger, a, en effet, chargé son conseiller et ex-ministre des Affaires étrangères, Mustapha Ottoman Ismail, de prendre en charge cette mission.
Le leader libyen a, ainsi, clairement fait montre de sa disponibilité à œuvrer dans le sens de l‘apaisement et mettre fin aux tensions apparues au lendemain de la victoire de notre équipe nationale de football sur son homologue égyptienne et sa qualification à la coupe du monde de football 2010 qui aura lieu en Afrique du Sud et dont l‘entière responsabilité incombe exclusivement aux égyptiens coupables d‘avoir fait feu de tout bois contre l‘Algérie et ses symboles. «Le guide de la révolution libyenne, président de l‘Union africaine (UA) va travailler pour combler le fossé qui s‘est creusé entre l‘Egypte et l‘Algérie à la suite de la récente rencontre de football entre les sélections des deux pays» annonce, avant-hier, une dépêche de l‘agence gouvernementale libyenne, Jana. Maamar El Guedaffi, à en croire la teneur de cette information, aurait répondu favorablement à la demande insistante du secrétaire général de la ligue des Etats arabes. Le guide libyen veut, apparemment, circonscrire au plus vite les conséquences de cette crise, la première du genre dans les relations entre les deux pays. Ainsi, Maamar El Guedaffi a aussitôt appelé le président égyptien, pour discuter «des moyens» permettant d‘apaiser la tension. Selon l‘agence libyenne, Mohamed Hosni Moubarak a fait montre de son «respect» au dirigeant libyen et salué son «initiative fraternelle». Le secrétaire général de la ligue des Etats arabes, Amr Moussa, qui a lancé des appels aux deux parties pour mettre fin «à la fitna», n‘a pu faire grand-chose et s‘en est alors remis aux dirigeants arabes. Il est clair que l‘initiative de Amr Moussa, admettent à l‘unisson les observateurs qui suivent de près ce dossier, est favorisée par le gouvernement égyptien dont des ministres sont impliqués directement dans cette haineuse campagne qui a dépassé tout entendement contre l‘Algérie. Avant-hier encore, le ministre de l‘Information, Anes El Fekki, s‘en est de nouveau pris à l‘Algérie en indiquant que les égyptiens, qui ont envoyé des intellectuels, des artistes et autres acteurs et chanteurs, à Khartoum, sont tombés dans un «traquenard», ne s‘empêchant pas de sous-entendre qu‘il s‘agissait d‘un acte terroriste. Ce membre du gouvernement s‘exprimait, de surcroît, dans l‘enceinte d‘une institution de l‘Etat puisque il presentait un rapport à une commission parlementaire. Cette campagne hystérique égyptienne a levé le voile sur la haine que vouent nombre d‘égyptiens au peuple algérien. Mais plus grave encore, c‘est la montée au créneau des deux fils du président Hosni Moubarak, qui a le plus choqué les algériens. Car, assurément, ils ne pouvaient s‘exprimer sans l‘aval de leur père. L‘Egypte, qui a rappelé son ambassadeur à Alger, est décidément allé trop loin dans l‘escalade alors que les autorités algériennes ont fait preuve, comme à l‘accoutumée, d‘une grande réserve et prudence se gardant d‘entrer dans la logique égyptienne ou une quelconque polémique. Et c‘est pourquoi, admettent certains analystes, le secrétaire général de la ligue des Etats arabes aurait du lancer son appel exclusivement en direction du Caire et ne pas faire l‘amalgame en placent les deux pays sur le même piédestal. Ce d‘autant, qu‘il n‘a pas pris langue avec l‘ambassadeur d‘Algérie au Caire. Abdelkader Hadjar a indiqué avant-hier que Amr Moussa ne l‘a pas du tout contacté. Il est, dès lors, évident que Amr Moussa a reçu le feu vert du gouvernement égyptien pour entreprendre des initiatives dans le sens de l‘apaisement. Selon des informations concordantes rapportées par les medias arabes, c‘est le gouvernement égyptien, conscient d‘avoir dépassé toutes les limites, qui tente vaille que vaille de prendre attache avec son homologue algérien par le truchement des médiations. Et tout indique que ces dernières vont se faire légion ces jours-ci comme c‘est déjà le cas de celle que va entreprendre le Soudan. Omar El Bachir, comme l‘a souligné le chargé d‘affaire soudanais à Alger, a, en effet, chargé son conseiller et ex-ministre des Affaires étrangères, Mustapha Ottoman Ismail, de prendre en charge cette mission.


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