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L'angoisse des résidants du «Bateau-cassé»
Imtempéries et approche de l'hiver
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 12 - 2009

Inondations, risque d'électrocution, de la boue jusque dans les pièces de vie... tel est le quotidien, à chaque chute de pluies, des résidants du site de chalets "Bâteau-cassé". Chaque année qui passe aggrave un peu plus leur précarité et le danger omniprésent planant sur leurs têtes.
Inondations, risque d'électrocution, de la boue jusque dans les pièces de vie... tel est le quotidien, à chaque chute de pluies, des résidants du site de chalets "Bâteau-cassé". Chaque année qui passe aggrave un peu plus leur précarité et le danger omniprésent planant sur leurs têtes.
Les dernières pluies tombées sur la capitale, le week-end dernier, ont généré, comme à chaque fois, énormément de désagréments et surtout les mêmes angoisses et peurs aux familles abrités - si peu - sous des toits de fortune ou chalets. Beaucoup de familles dans ce lotissement résident dans des vieilles bâtisses menaçant ruine au moindre coup de vent ou encore dans des chalets qui aurait dû disparaître il y a bien longtemps. La sonnette d'alarme est tirée à chaque fois par crainte du pire, particulièrement en période d'intempéries. C'est pratiquement tous les résidants de chalets qui subissent ainsi un véritable martyre en période de pluies, ils ne cessent de lancer, en vain, des appels de détresse aux autorités concernées. Les résidants des chalets de Bateau-Cassé, dans la commune de Bordj El-Kiffan, sont l'un des exemples parmi les plus illustratifs du quotidien de précarité et de souffrances de ces damnés de la terre. A la moindre chute de pluie, les habitants de ce site sont menacés de voir leurs précaires refuges emportés par les flots de boue, cela sans parler des routes transformées en pataugeoires. Une habitante de ces lieux de misère nous parle du danger qui les menace durant la période pluvieuse. «On est dans l'obligation de couper le courant électrique à chaque chute de pluie. Le danger est omniprésent, vu qu nous risquons à chaque fois le risque d'être électrocutés», nous explique-t-elle. Ainsi en plus de tous les terribles aléas, ces familles doivent se passer du courant électrique à chaque averse. Il est tragique de se souvenir, même avec le recul, que sur ce site l'ensemble des membres d'une même famille ont trouvé la mort par électrocution.
SOS de familles en danger
Les habitants se déclarent marginalisés et abandonnés par les autorités locales, ils dénoncent ce qu'ils qualifient de "mépris". "Depuis notre "débarquement" sur ces lieux de misère, nos toits n'ont jamais bénéficié de travaux d'amélioration ou de réhabilitation en dépit de nos récurrentes réclamations. A chaque fois on a droit à la rengaine habituelle, à savoir que nous serons bientôt relogés dans des appartements décents". Selon les propos des malheureuses familles, on comprend que leur seul souci, pour le moment, est la réhabilitation, un tant soit peu, de leurs toits de fortune avec l'espoir de passer un hiver plus ou moins tranquille sans les craintes habituelles d'électrocution ou inondations.
Ce problème a vraiment besoin d'être soulevé et pris en charge. Depuis l'installation, censée être provisoire, de ces sites de chalets, six années pour les chalets les plus récents, jamais les autorités ne se sont penchées sur le devenir de ces familles ou sur leurs conditions de vie qui se dégradent chaque année davantage. Ce que revendiquent en urgence les occupants des chalets de Bateau-Cassé, c'est une première réhabilitation de leurs abris, une réhabilitation qui s'impose pour pouvoir préserver des vies !
Les dernières pluies tombées sur la capitale, le week-end dernier, ont généré, comme à chaque fois, énormément de désagréments et surtout les mêmes angoisses et peurs aux familles abrités - si peu - sous des toits de fortune ou chalets. Beaucoup de familles dans ce lotissement résident dans des vieilles bâtisses menaçant ruine au moindre coup de vent ou encore dans des chalets qui aurait dû disparaître il y a bien longtemps. La sonnette d'alarme est tirée à chaque fois par crainte du pire, particulièrement en période d'intempéries. C'est pratiquement tous les résidants de chalets qui subissent ainsi un véritable martyre en période de pluies, ils ne cessent de lancer, en vain, des appels de détresse aux autorités concernées. Les résidants des chalets de Bateau-Cassé, dans la commune de Bordj El-Kiffan, sont l'un des exemples parmi les plus illustratifs du quotidien de précarité et de souffrances de ces damnés de la terre. A la moindre chute de pluie, les habitants de ce site sont menacés de voir leurs précaires refuges emportés par les flots de boue, cela sans parler des routes transformées en pataugeoires. Une habitante de ces lieux de misère nous parle du danger qui les menace durant la période pluvieuse. «On est dans l'obligation de couper le courant électrique à chaque chute de pluie. Le danger est omniprésent, vu qu nous risquons à chaque fois le risque d'être électrocutés», nous explique-t-elle. Ainsi en plus de tous les terribles aléas, ces familles doivent se passer du courant électrique à chaque averse. Il est tragique de se souvenir, même avec le recul, que sur ce site l'ensemble des membres d'une même famille ont trouvé la mort par électrocution.
SOS de familles en danger
Les habitants se déclarent marginalisés et abandonnés par les autorités locales, ils dénoncent ce qu'ils qualifient de "mépris". "Depuis notre "débarquement" sur ces lieux de misère, nos toits n'ont jamais bénéficié de travaux d'amélioration ou de réhabilitation en dépit de nos récurrentes réclamations. A chaque fois on a droit à la rengaine habituelle, à savoir que nous serons bientôt relogés dans des appartements décents". Selon les propos des malheureuses familles, on comprend que leur seul souci, pour le moment, est la réhabilitation, un tant soit peu, de leurs toits de fortune avec l'espoir de passer un hiver plus ou moins tranquille sans les craintes habituelles d'électrocution ou inondations.
Ce problème a vraiment besoin d'être soulevé et pris en charge. Depuis l'installation, censée être provisoire, de ces sites de chalets, six années pour les chalets les plus récents, jamais les autorités ne se sont penchées sur le devenir de ces familles ou sur leurs conditions de vie qui se dégradent chaque année davantage. Ce que revendiquent en urgence les occupants des chalets de Bateau-Cassé, c'est une première réhabilitation de leurs abris, une réhabilitation qui s'impose pour pouvoir préserver des vies !


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