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La balance commerciale est en évolution
Andreas Hergenröther, DG de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie au Midi Libre
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 12 - 2009

A la lumière de la visite de la délégation d'hommes d'affaires de la Bavière, dirigée par la ministre de l'Economie, du Transport, des Infrastructures et du Développement durable de la Bavière, en l'occurrence Kajta Hessel, la coopération algéro-allemande connaîtra certainement un grand essor. Sachant que les entrepreneurs allemands affichent une détermination à vouloir investir en Algérie, le partenariat entre les deux pays pourrait se diversifier et s'élargir, non seulement à l'agro-alimentaire et à l'énergie fossile (pétrole), mais également aux énergies renouvelables (photovoltaïque, solaire et éolienne).En recevant Mme Hessel, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, d'ailleurs apprécié en Allemagne par certains entrepreneurs et professeurs d'université, du côté du Rhin et de la Bavière notamment - (en dépit du ralentissement de la politique nationale d'investissement étranger) a reconnu que les firmes et les entreprises germaniques s'intéressent réellement à fructifier des projets de développement durable en Algérie. Pour en savoir plus, nous avons interviewé Andreas Hergenröther, directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie pour nous éclairer sur les intentions des entrepreneurs allemands de s'impliquer davantage dans des projets de joint-venture en Algérie.
A la lumière de la visite de la délégation d'hommes d'affaires de la Bavière, dirigée par la ministre de l'Economie, du Transport, des Infrastructures et du Développement durable de la Bavière, en l'occurrence Kajta Hessel, la coopération algéro-allemande connaîtra certainement un grand essor. Sachant que les entrepreneurs allemands affichent une détermination à vouloir investir en Algérie, le partenariat entre les deux pays pourrait se diversifier et s'élargir, non seulement à l'agro-alimentaire et à l'énergie fossile (pétrole), mais également aux énergies renouvelables (photovoltaïque, solaire et éolienne).En recevant Mme Hessel, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, d'ailleurs apprécié en Allemagne par certains entrepreneurs et professeurs d'université, du côté du Rhin et de la Bavière notamment - (en dépit du ralentissement de la politique nationale d'investissement étranger) a reconnu que les firmes et les entreprises germaniques s'intéressent réellement à fructifier des projets de développement durable en Algérie. Pour en savoir plus, nous avons interviewé Andreas Hergenröther, directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie pour nous éclairer sur les intentions des entrepreneurs allemands de s'impliquer davantage dans des projets de joint-venture en Algérie.
Midi Libre : Quel bilan faites-vous de la coopération algéro-allemande ?
Andreas Hergenröther : Aujourd'hui nous recevons une délégation économique d'une dizaine d'opérateurs et d'hommes d'affaires, ce qui démontre un grand intérêt pour la coopération algéro-allemande et le marché algérien.
C'est ainsi que les sociétés allemandes, qui font partie de la délégation, sont prêtes aujourd'hui à entamer des relations de partenariat avec les hommes d'affaires algériens.
Nous organisons des rencontres entre les uns et les autres, en identifiant les partenaires algériens en fonction du profil des entreprises allemandes.
Pour nous, le bilan est assez positif avec chiffres à l'appui.
Nous avons enregistré, durant les neuf premiers de l'année 2009, une augmentation de 20 % du volume de la coopération. Et ce en dépit de la crise internationale. Les relations entre l'Algérie et l'Allemagne vont donc s'approfondir davantage en termes de partenariat et d'échanges commerciaux. Nous avons constaté un certain nombre de besoins algériens afin de diversifier son industrie hors hydrocarbures.
Et ce, dans le cadre du programme quinquennal de la relance économique. Il est vrai que le transfert du savoir-faire et des technologies est important dans cette perspective. Je crois que l'économie allemande avec sa grande réputation au niveau mondial pourrait jouer un grand rôle. L'économie allemande a été en 2008 pour la septième fois consécutive le premier exportateur du monde avec un volume d'exportation de 1 billion (plus de 1.000 milliards) d'euros devant les Etats-Unis d'Amérique, la Chine, le Japon et la France.
Cela démontre la qualité du produit et le sérieux des entreprises allemandes. En général, l'entrepreneur allemand investit dans un long et durable partenariat.
Les projets avancent-ils dans le cadre des relations de partenariat algéro-allemand ?
Nous avons déjà plusieurs projets qui ont été réalisés et qui témoignent de la volonté et de la stratégie des entrepreneurs allemands.
L'économie allemande active en Algérie dans tous les secteurs économiques et industriels, pas uniquement dans l'énergie.
Nous pouvons citer l'exemple des matériaux de construction, où la société Knauf a construit la plus grande usine de production en Afrique du Nord. Il y a aussi un centre de formation où elle garantit le perfectionnement continu des cadres au profit de plus de 2.000 personnes, et ce à travers son centre de formation d'Oran, mais aussi à travers d'autres centres de formation en Algérie.
Nous avons dans le secteur de la chimie des investissements de joint-ventures avec Sonatrach à Skikda, mais également au niveau de l'entreprise de production de gaz industriels, Linde qui est le premier producteur de gaz au niveau mondial.
Dans le domaine des transports, la SNTF a crée une joint-venture avec Estel avec laquelle elle a célébré son cinquième anniversaire.
Dans la production des détergents, un investissement a été réalisé en Algérie entre les entreprises Enad et Henckel.
Il y a également un autre investissement allemand dans la fabrication de plastique à Oran. Dans la mécanique, nous avons ZDF qui produit la boîte à vitesses dans un cadre de partenariat avec la SNVI.
Ceci témoigne de la réussite du partenariat algéro-allemand. Il y a d'autres projets qui sont envisagés avec des partenaires publics algériens sous forme de protocoles d'accord.
Nous avons, à la fin janvier 2009, reçu une délégation d'hommes d'affaires en énergie solaire et qui va revenir en Algérie.
Nous avons déjà signé plusieurs contrats qui ont été réalisés dans le domaine de la photovoltaïque.
Les entreprises ont participé à la réalisation de la centrale thermique de Hassi R'Mel qui a été construite avec la technologie allemande.
L'entrepreneur est espagnol, mais les composants et les équipements sont allemands. Ils proviennent des sociétés allemandes, notamment ‘'Shatt'' et BASF.
Je crois qu'il y a un très grand potentiel de partenariat entre les deux pays, mais il faut que les partenaires se mettent ensemble et créer le cadre nécessaire pour notamment la production de l'énergie renouvelable en Algérie.
L'Allemagne affiche sa volonté de transférer en Algérie sa technologie, qu'en est-il en fait ?
Je vous ai déjà cité plusieurs exemples de transfert de technologies. Il y a donc un investissement allemand dans le domaine de la formation continue. Il y a vraiment un transfert de la technologie propre au partenariat en Algérie.
On peut également citer l'exemple de Knauf qui a formé plus de 2.000 personnes. Toutes les autres sociétés allemandes s'investissent dans ce domaine de la formation. Notre stratégie n'est pas de vendre et repartir.
Notre stratégie consiste plutôt à mettre en place un partenariat à long terme. Nous le constatons dans tous les domaines que je viens de citer comme dans l'énergie renouvelable, la chimie, la mécanique et le transport.
Il y a des constats étroits dans ces domaines et des relations de confiance qui sont tissés entre les partenaires. Ce qui reste nécessaire pour approfondir ces relations de partenariat.
Qu'en est-il de l'évolution de la balance commerciale entre l'Algérie et l'Allemagne ?
La balance commerciale est en évolution car elle a augmenté, en effet, de 20 % en 2009. Mais, les exportations algériennes vers l'Allemagne sont essentiellement des produits liés aux hydrocarbures.
L'Allemagne importe 80 % de son pétrole de l'Algérie. En 2008, il y avait un excédent au profit de l'Algérie sous l'effet des prix du baril de pétrole.
Pour l'année 2008, les exportations allemandes vers l'Algérie ont atteint le seuil de 2,3 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de près de 30 % par rapport à l'année 2007.
Les importations allemandes, au cours de la même période, ont augmenté de 75 %, selon les statistiques allemandes.
Elles s'élevaient ainsi à 1,75 milliard d'euros. Durant les neuf premiers mois de l'année 2009, les exportations allemandes vers l'Algérie ont augmenté de 19 % pour atteindre le montant de 2,044 milliards de dollars.
Midi Libre : Quel bilan faites-vous de la coopération algéro-allemande ?
Andreas Hergenröther : Aujourd'hui nous recevons une délégation économique d'une dizaine d'opérateurs et d'hommes d'affaires, ce qui démontre un grand intérêt pour la coopération algéro-allemande et le marché algérien.
C'est ainsi que les sociétés allemandes, qui font partie de la délégation, sont prêtes aujourd'hui à entamer des relations de partenariat avec les hommes d'affaires algériens.
Nous organisons des rencontres entre les uns et les autres, en identifiant les partenaires algériens en fonction du profil des entreprises allemandes.
Pour nous, le bilan est assez positif avec chiffres à l'appui.
Nous avons enregistré, durant les neuf premiers de l'année 2009, une augmentation de 20 % du volume de la coopération. Et ce en dépit de la crise internationale. Les relations entre l'Algérie et l'Allemagne vont donc s'approfondir davantage en termes de partenariat et d'échanges commerciaux. Nous avons constaté un certain nombre de besoins algériens afin de diversifier son industrie hors hydrocarbures.
Et ce, dans le cadre du programme quinquennal de la relance économique. Il est vrai que le transfert du savoir-faire et des technologies est important dans cette perspective. Je crois que l'économie allemande avec sa grande réputation au niveau mondial pourrait jouer un grand rôle. L'économie allemande a été en 2008 pour la septième fois consécutive le premier exportateur du monde avec un volume d'exportation de 1 billion (plus de 1.000 milliards) d'euros devant les Etats-Unis d'Amérique, la Chine, le Japon et la France.
Cela démontre la qualité du produit et le sérieux des entreprises allemandes. En général, l'entrepreneur allemand investit dans un long et durable partenariat.
Les projets avancent-ils dans le cadre des relations de partenariat algéro-allemand ?
Nous avons déjà plusieurs projets qui ont été réalisés et qui témoignent de la volonté et de la stratégie des entrepreneurs allemands.
L'économie allemande active en Algérie dans tous les secteurs économiques et industriels, pas uniquement dans l'énergie.
Nous pouvons citer l'exemple des matériaux de construction, où la société Knauf a construit la plus grande usine de production en Afrique du Nord. Il y a aussi un centre de formation où elle garantit le perfectionnement continu des cadres au profit de plus de 2.000 personnes, et ce à travers son centre de formation d'Oran, mais aussi à travers d'autres centres de formation en Algérie.
Nous avons dans le secteur de la chimie des investissements de joint-ventures avec Sonatrach à Skikda, mais également au niveau de l'entreprise de production de gaz industriels, Linde qui est le premier producteur de gaz au niveau mondial.
Dans le domaine des transports, la SNTF a crée une joint-venture avec Estel avec laquelle elle a célébré son cinquième anniversaire.
Dans la production des détergents, un investissement a été réalisé en Algérie entre les entreprises Enad et Henckel.
Il y a également un autre investissement allemand dans la fabrication de plastique à Oran. Dans la mécanique, nous avons ZDF qui produit la boîte à vitesses dans un cadre de partenariat avec la SNVI.
Ceci témoigne de la réussite du partenariat algéro-allemand. Il y a d'autres projets qui sont envisagés avec des partenaires publics algériens sous forme de protocoles d'accord.
Nous avons, à la fin janvier 2009, reçu une délégation d'hommes d'affaires en énergie solaire et qui va revenir en Algérie.
Nous avons déjà signé plusieurs contrats qui ont été réalisés dans le domaine de la photovoltaïque.
Les entreprises ont participé à la réalisation de la centrale thermique de Hassi R'Mel qui a été construite avec la technologie allemande.
L'entrepreneur est espagnol, mais les composants et les équipements sont allemands. Ils proviennent des sociétés allemandes, notamment ‘'Shatt'' et BASF.
Je crois qu'il y a un très grand potentiel de partenariat entre les deux pays, mais il faut que les partenaires se mettent ensemble et créer le cadre nécessaire pour notamment la production de l'énergie renouvelable en Algérie.
L'Allemagne affiche sa volonté de transférer en Algérie sa technologie, qu'en est-il en fait ?
Je vous ai déjà cité plusieurs exemples de transfert de technologies. Il y a donc un investissement allemand dans le domaine de la formation continue. Il y a vraiment un transfert de la technologie propre au partenariat en Algérie.
On peut également citer l'exemple de Knauf qui a formé plus de 2.000 personnes. Toutes les autres sociétés allemandes s'investissent dans ce domaine de la formation. Notre stratégie n'est pas de vendre et repartir.
Notre stratégie consiste plutôt à mettre en place un partenariat à long terme. Nous le constatons dans tous les domaines que je viens de citer comme dans l'énergie renouvelable, la chimie, la mécanique et le transport.
Il y a des constats étroits dans ces domaines et des relations de confiance qui sont tissés entre les partenaires. Ce qui reste nécessaire pour approfondir ces relations de partenariat.
Qu'en est-il de l'évolution de la balance commerciale entre l'Algérie et l'Allemagne ?
La balance commerciale est en évolution car elle a augmenté, en effet, de 20 % en 2009. Mais, les exportations algériennes vers l'Allemagne sont essentiellement des produits liés aux hydrocarbures.
L'Allemagne importe 80 % de son pétrole de l'Algérie. En 2008, il y avait un excédent au profit de l'Algérie sous l'effet des prix du baril de pétrole.
Pour l'année 2008, les exportations allemandes vers l'Algérie ont atteint le seuil de 2,3 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de près de 30 % par rapport à l'année 2007.
Les importations allemandes, au cours de la même période, ont augmenté de 75 %, selon les statistiques allemandes.
Elles s'élevaient ainsi à 1,75 milliard d'euros. Durant les neuf premiers mois de l'année 2009, les exportations allemandes vers l'Algérie ont augmenté de 19 % pour atteindre le montant de 2,044 milliards de dollars.


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