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L'histoire berbère revisitée à Batna
Clôture du festival national culturel amazigh
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 12 - 2009

CLôTURE DU FESTIVAL NATIONAL CULTUREL AMAZIGH L'histoire berbère revisitée à Batna
CLôTURE DU FESTIVAL NATIONAL CULTUREL AMAZIGH L'histoire berbère revisitée à Batna
C'est un cinglant démenti que vient d'infliger le théâtre amazigh à tous ceux qui avaient misé sur son échec. Beaucoup en effet doutaient du succès de cette première édition d'un festival de théâtre qui reste méconnu et qui, plus est, allait être organisé à Batna. Finalement, les troupes venues de Boumerdès, Béjaïa, Ghardaïa, Tizi-Ouzou, Biskra, Tamarasset etc., sont parvenues à arracher les ovations du public et de fort belle manière !
"Chassez le naturel, il revient au galop" dit l'adage. On a eu à le vérifier tout le temps qu'a duré ce festival. Du 11 au 18 décembre, les salles n'avaient pratiquement jamais désemplies. Les trois séances quotidiennes ont fonctionné à plein régime sous l'impulsion des troupes chaouie, kabyle, targuie et mozabite.
Le programme a été scrupuleusement respecté. Les 18 pièces et la dizaine de conférences-débats prévues ont été toutes données. «On ne peut tergiverser avec la ponctualité et le respect qui est dû au public» dira le commissaire du festival, M. Yahiaoui Mohamed.
Ainsi l'espace d'un festival, Batna s'est réveillée de son profond sommeil comme pour revisiter le passé amazigh raconté cette fois-ci dans la langue des ancêtres. La pléiade d'artistes qui a défilé sur les planches a ainsi redonné vie à un pan d'une culture longtemps vouée aux gémonies. Pour rappel, 9 wilayas avaient dépêché des troupes : Tizi Ouzou a présenté 5 pièces, Béjaïa 2, Biskra 2, Ghardaïa 2, Batna 2, Alger 2, Boumerdès 1, Oran 1 et Tamanrasset 1. Côté personnalité, on a eu à croiser de grands noms, à l'image du comédien Saïd Hilmi, Omar Fatmouche du TR Bejaia, Brahim Noual et Habib Boukhalifa de l'ISMAS, Fouzia Ait El Hadj du TR Tizi Ouzou, la dramaturge Hamida Ait El Hadj, Salim Souhali et Djamel Noui, et nous en oublions.
LE FESTIVAL DE A à Z
l A Comme Algérie et les Aurès, puisque le Théâtre national algérien "amezgun" en berbère s'ouvre au quatrième art à partir des Aurès.
l B Comme Batna qui a présenté "Alghem abouhali" le chameau fou de Salah Boubir adapté d'un texte de Salim Souhali et Ajamadh n'targiyynou la berge des rêves de Lahcene Chiba, sur une musique de Salim Souhali et une scénographie de Lahbib Benchadi.
l E Comme Etoiles filantes, lesquelles ont brillé dans le ciel du festival, à l'image du comédien Saïd Hilmi et les dramaturges et spécialistes du 4e art : Habib Boukhelifa, Amroune Nordine, les sœurs Aït El Hadj Fouzia et Hamida, Fertouni Med de Tam…
l F Comme Le Foehnpièce du TR Bejaia adaptée par Abderrahmane Zaaboubi d'un texte de Mouloud Mammeri. Une pièce qui raconte un épisode de la Bataille d'Alger.
l G Comme Ghardaïa du M'Zab, qui a présenté deux pièces, la première a été jouée par une troupe de Berriane. Elle a traité du thème de la drogue sous le titre Issue fatale. La seconde venue de Guerara a joué Tech–bert N'Tech qui traite du thème de la culture à l'ère de la mondialisation.
l H Comme habits des comédiens arborant des costumes spécifiques à chaque région du pays. De l'art associé à la culture plurielle de l'Algérie.
l I Comme Ismas ou Institut supérieur des métiers des arts audiovisuels d'Alger qui, a joué sur une chanson d'Aït Menguellat «Assioul", une pièce adaptée d'un texte d'Ahmed Khoudi, une représentation évoquant le patriotisme et l'exil.
l L Comme livres. En marge du festival, un Salon national du livre s'est tenu au niveau des ex-Galeries algériennes. Plus de 30 éditeurs y ont pris part.
l M Comme maison de la culture "Mohamed Laïd El Khalifa" de Batna qui n'a pas désempli lors des deux séances quotidiennes (14h et 16 h). En même temps, les maisons de la culture respectives d'El Madher, Aïn Touta, Merouana, Seriana et Arris ont eu à faire face au même engouement.
l N Comme neige qui est tombée en ce mois glacial mais qui n'a pas empêché les gens à venir nombreux pour apprécier Fatma en langue amazighe, pièce réalisée par Omar Fetmouche du TR Bejaïa et jouée par le Théâtre national d'Alger. Une adaptation d'un texte de M'Hamed Benguettaf traduit par Aït M'Hand Ighil.
l O Comme Oran, El Bahia dont le Théâtre régional n'a pas laissé passer l'événement en présentant cette belle affiche "Aneggaru a d-yerr tawwurt, yeccur weskif n ttmana" ou "Que le dernier ferme la porte, l'asile est plein", une pièce réalisée par Djamel Benaouf.
l P Conmme presse tous types de medias confondus, mobilisée à l'occasion pour assurer la couverture de l'événement. Radio Batna a y délégué deux animatrices, une s'exprimant en langue dialectale et l'autre en chaoui. Plus de 30 correspondants locaux étaient présents ainsi que 2 envoyés spéciaux (La Tribune et l'Expression).
l T comme Tizi Ouzou qui s'est présentée en force avec cinq pièces dont l'époustouflant Business is Business de Fouzia Aït El Hadj, du TRTO. A voir absolument !
l U Comme Ourgagh MMouthegh pièce du TR Bejaia réalisée par Sami Allam, adaptée d'un texte original de Mohand Ou Yahia. Sur une musique de Belaïd Branis. Pure production du génie kabyle.
l W Comme Wissam el Bedjaouia, une femme extraordinaire qui chante tous les genres et tous les styles, dans tous les dialectes des deux langues nationales, actrice de cinéma, comédienne de théâtre. Elle a joué la mère dans la pièce "Le Foehn".
l X Comme intrigue. Sinon comment expliquer l'absence des wilayas de Khenchela, Oum El Bouaghi, Tébessa à majorité berbérophone ? Aussi on n'arrive pas à expliquer pourquoi sur les 61 communes que compte la wilaya de Batna seule Aïn Touta, avec la pièce Le Temps des Invasions de Attia Khelifa, a pu y participer.
l Y Comme Yesruh Ayen Yellan une pièce de l'association Assirem de Boumerdes de Hazam Brahim.
l Z Comme Zawadj.com, une pièce de la troupe de recherche artistique de Biskra. Texte et réalisation de Chicha Mohamed Ali qui s'intéresse à la problématique du mariage des jeunes filles. Internet est devenu un exutoire discret, mais …
C'est un cinglant démenti que vient d'infliger le théâtre amazigh à tous ceux qui avaient misé sur son échec. Beaucoup en effet doutaient du succès de cette première édition d'un festival de théâtre qui reste méconnu et qui, plus est, allait être organisé à Batna. Finalement, les troupes venues de Boumerdès, Béjaïa, Ghardaïa, Tizi-Ouzou, Biskra, Tamarasset etc., sont parvenues à arracher les ovations du public et de fort belle manière !
"Chassez le naturel, il revient au galop" dit l'adage. On a eu à le vérifier tout le temps qu'a duré ce festival. Du 11 au 18 décembre, les salles n'avaient pratiquement jamais désemplies. Les trois séances quotidiennes ont fonctionné à plein régime sous l'impulsion des troupes chaouie, kabyle, targuie et mozabite.
Le programme a été scrupuleusement respecté. Les 18 pièces et la dizaine de conférences-débats prévues ont été toutes données. «On ne peut tergiverser avec la ponctualité et le respect qui est dû au public» dira le commissaire du festival, M. Yahiaoui Mohamed.
Ainsi l'espace d'un festival, Batna s'est réveillée de son profond sommeil comme pour revisiter le passé amazigh raconté cette fois-ci dans la langue des ancêtres. La pléiade d'artistes qui a défilé sur les planches a ainsi redonné vie à un pan d'une culture longtemps vouée aux gémonies. Pour rappel, 9 wilayas avaient dépêché des troupes : Tizi Ouzou a présenté 5 pièces, Béjaïa 2, Biskra 2, Ghardaïa 2, Batna 2, Alger 2, Boumerdès 1, Oran 1 et Tamanrasset 1. Côté personnalité, on a eu à croiser de grands noms, à l'image du comédien Saïd Hilmi, Omar Fatmouche du TR Bejaia, Brahim Noual et Habib Boukhalifa de l'ISMAS, Fouzia Ait El Hadj du TR Tizi Ouzou, la dramaturge Hamida Ait El Hadj, Salim Souhali et Djamel Noui, et nous en oublions.
LE FESTIVAL DE A à Z
l A Comme Algérie et les Aurès, puisque le Théâtre national algérien "amezgun" en berbère s'ouvre au quatrième art à partir des Aurès.
l B Comme Batna qui a présenté "Alghem abouhali" le chameau fou de Salah Boubir adapté d'un texte de Salim Souhali et Ajamadh n'targiyynou la berge des rêves de Lahcene Chiba, sur une musique de Salim Souhali et une scénographie de Lahbib Benchadi.
l E Comme Etoiles filantes, lesquelles ont brillé dans le ciel du festival, à l'image du comédien Saïd Hilmi et les dramaturges et spécialistes du 4e art : Habib Boukhelifa, Amroune Nordine, les sœurs Aït El Hadj Fouzia et Hamida, Fertouni Med de Tam…
l F Comme Le Foehnpièce du TR Bejaia adaptée par Abderrahmane Zaaboubi d'un texte de Mouloud Mammeri. Une pièce qui raconte un épisode de la Bataille d'Alger.
l G Comme Ghardaïa du M'Zab, qui a présenté deux pièces, la première a été jouée par une troupe de Berriane. Elle a traité du thème de la drogue sous le titre Issue fatale. La seconde venue de Guerara a joué Tech–bert N'Tech qui traite du thème de la culture à l'ère de la mondialisation.
l H Comme habits des comédiens arborant des costumes spécifiques à chaque région du pays. De l'art associé à la culture plurielle de l'Algérie.
l I Comme Ismas ou Institut supérieur des métiers des arts audiovisuels d'Alger qui, a joué sur une chanson d'Aït Menguellat «Assioul", une pièce adaptée d'un texte d'Ahmed Khoudi, une représentation évoquant le patriotisme et l'exil.
l L Comme livres. En marge du festival, un Salon national du livre s'est tenu au niveau des ex-Galeries algériennes. Plus de 30 éditeurs y ont pris part.
l M Comme maison de la culture "Mohamed Laïd El Khalifa" de Batna qui n'a pas désempli lors des deux séances quotidiennes (14h et 16 h). En même temps, les maisons de la culture respectives d'El Madher, Aïn Touta, Merouana, Seriana et Arris ont eu à faire face au même engouement.
l N Comme neige qui est tombée en ce mois glacial mais qui n'a pas empêché les gens à venir nombreux pour apprécier Fatma en langue amazighe, pièce réalisée par Omar Fetmouche du TR Bejaïa et jouée par le Théâtre national d'Alger. Une adaptation d'un texte de M'Hamed Benguettaf traduit par Aït M'Hand Ighil.
l O Comme Oran, El Bahia dont le Théâtre régional n'a pas laissé passer l'événement en présentant cette belle affiche "Aneggaru a d-yerr tawwurt, yeccur weskif n ttmana" ou "Que le dernier ferme la porte, l'asile est plein", une pièce réalisée par Djamel Benaouf.
l P Conmme presse tous types de medias confondus, mobilisée à l'occasion pour assurer la couverture de l'événement. Radio Batna a y délégué deux animatrices, une s'exprimant en langue dialectale et l'autre en chaoui. Plus de 30 correspondants locaux étaient présents ainsi que 2 envoyés spéciaux (La Tribune et l'Expression).
l T comme Tizi Ouzou qui s'est présentée en force avec cinq pièces dont l'époustouflant Business is Business de Fouzia Aït El Hadj, du TRTO. A voir absolument !
l U Comme Ourgagh MMouthegh pièce du TR Bejaia réalisée par Sami Allam, adaptée d'un texte original de Mohand Ou Yahia. Sur une musique de Belaïd Branis. Pure production du génie kabyle.
l W Comme Wissam el Bedjaouia, une femme extraordinaire qui chante tous les genres et tous les styles, dans tous les dialectes des deux langues nationales, actrice de cinéma, comédienne de théâtre. Elle a joué la mère dans la pièce "Le Foehn".
l X Comme intrigue. Sinon comment expliquer l'absence des wilayas de Khenchela, Oum El Bouaghi, Tébessa à majorité berbérophone ? Aussi on n'arrive pas à expliquer pourquoi sur les 61 communes que compte la wilaya de Batna seule Aïn Touta, avec la pièce Le Temps des Invasions de Attia Khelifa, a pu y participer.
l Y Comme Yesruh Ayen Yellan une pièce de l'association Assirem de Boumerdes de Hazam Brahim.
l Z Comme Zawadj.com, une pièce de la troupe de recherche artistique de Biskra. Texte et réalisation de Chicha Mohamed Ali qui s'intéresse à la problématique du mariage des jeunes filles. Internet est devenu un exutoire discret, mais …


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