LE CADAVRE DE L'UNIVERSITAIRE DISPARU À MILIANA A ETE RETROUVE L'assassin est un policier Le Soir d'Algérie 13 juillet 2011 L'assassin du jeune professeur de l'Université Hassiba-Ben-Bouali de Chlef, qui n'avait plus donné signe de vie depuis jeudi, est un policier, ami de la victime. Le jeune universitaire avait quitté son domicile, muni de 75 millions de centimes, avec l'intention d'aller acheter une voiture… Après qu'un des proches du défunt eut déposé une plainte, 24 h après la disparition, immédiatement plusieurs équipes d'enquêteurs de la police judiciaire se sont mis au travail. L'une des équipes a déjà retrouvé vendredi le véhicule du défunt, une voiture Express garée normalement, sans aucune trace d'effraction, devant la mosquée Essalam de la ville de Miliana. Mais le vrai départ de la piste qui allait mener à l'arrestation du présumé coupable du meurtre a commencé par les informations recueillies par les policiers auprès de la mère du défunt qui avait déclaré que la dernière communication téléphonique qu'il avait eue avant de quitter le domicile familial, il l'avait eue avec son ami intime un certain M. Ch. connu de la famille exerçant comme jeune officier stagiaire de la police, au niveau de la Sûreté de la daïra de Djelida (sud-est de Aïn Defla). Policier ou pas, l'incriminé a été interpellé et placé en garde à vue et soumis à interrogatoire pendant que d'autres policiers munis d'un mandat de perquisition fouillait son domicile. La perquisition n'a pas été vaine, indique une source bien informée puisqu'elle a donné lieu à la découverte non seulement d'une somme de 60 millions de centimes mais mieux encore, des douilles provenant d'une arme de poing, similaire à celles de la police. Pressé de questions surtout celle concernant la justification de la présence des douilles, et du lieu de l'utilisation des balles, l'«ami» craque alors et avoue son forfait. Il va jusqu'à conduire les enquêteurs sur les lieux du crime. Ils les conduit alors sur les hauteurs de la vile de Miliana, dans une grotte de la mine du Zaccar : le cadavre était là gisant avec une balle tirée à bout portant au milieu du front. Pendant que les éléments de la Protection civile transféraient la dépouille à la morgue de l'hôpital Farès de Miliana, M. Ch. est arrêté pour meurtre. Par ailleurs, on note que «l'ami» de la victime et en même temps présumé assassin bien que policier, en tant que stagiaire ne bénéficiait pas encore d'une arme de service. Alors d'où venait l'arme ? Néanmoins, les enquêteurs arrivent aisément à identifier cette arme. Elle appartenait à une collègue du policier, une policière. Selon les informations que nous avons pu recueillir auprès de sources concordantes, la policière était en congé annuel officiel mais avait pour habitude de laisser son arme de service au policier incriminé qu'elle jugeait digne de confiance. Les deux policiers, le présumé coupable de l'assassinat et sa collègue ont été présentés hier devant le magistrat instructeur. Mardi, Journée nationale de la police. Karim O.