Tourisme: l'importance de l'adoption de la modernisation et de la numérisation dans la gestion soulignée    Wilaya d'Alger: la saison estivale 2025 et la célébration du 63e anniversaire de l'indépendance au centre d'une réunion du Conseil exécutif    Ghaza : 500 personnalités roumaines signent une lettre exigeant l'arrêt du génocide sioniste    Retour du premier contingent de hadjis des wilayas du Sud-est    La présidente de la Fédération européenne des journalistes appelle la Commission européenne à prendre des mesures urgentes pour protéger les journalistes à Ghaza    L'UNRWA qualifie d'"humiliant" le modèle de distribution de l'aide humanitaire à Ghaza    Voile/Equipe nationale (Laser) : huit athlètes en stage de préparation à Alger Plage    Cherki entre dans une nouvelle dimension à Manchester City    «Ce que nous voyons à Ghaza est tellement douloureux, ça me fait mal dans tout le corps»    Les dockers du port de Marseille refusent de les embarquer !    L'AFC veut investir en Algérie    La victoire était à la portée des Fennecs !    Comment la diplomatie peut-elle être une solution à l'immigration clandestine ?    La Protection civile lance un appel urgent à la vigilance    Faire du baccalauréat 2025 un succès    Mascara rend un hommage vibrant au martyr Ali Maâchi    Biskra: le moudjahid Messaoud Lounissi inhumé au cimetière de Laazilat    L'Algérien Mohamed Meridja réélu à l'exécutif de la Fédération Internationale de Judo    Moula salue l'élection de l'Etat de Palestine comme membre observateur de l'OIT    Le Directeur général de la Sûreté nationale reçoit l'ambassadeur de Mauritanie en Algérie    Décès de la moudjahida Meriem Ben Mohamed    L'expérience du Ksar de Tafilelt mise en lumière à l'Expo-2025 au Japon    Finances: l'Algérie, un modèle de soutenabilité extérieure dans une Afrique sous pression    Mascara: Inhumation du moudjahid Mohamed Aniba    Para-athlétisme: l'Algérie avec 13 para-athlètes pour briller au Grand Prix international de Tunis    Port d'Alger : Le navire "Sedrata" accoste après la levée des réserves en Belgique    L'Algérie est en mesure de relever toute sorte de défis !    Une nouvelle ère de rigueur pour l'investissement    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    Les conséquences pour le monde    29 millions de personnes vivent l'instabilité    Témoin des atrocités coloniales dans les zones rurales    Unité des rangs et actions héroïques ancrées dans la mémoire nationale    Oran: la revue "Afak Sinimaïya" met en lumière le rôle du cinéma algérien dans la dénonciation du colonialisme français    La baguette normale devient un luxe    Une série d'accords signés entre l'Algérie et le Rwanda    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Philip Grant. Directeur de l'association Trial «Des militaires ou des politiciens algériens pourraient être entendus»
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 27 - 10 - 2011

Le général Khaled Nezzar a été entendu, vendredi dernier, par la procureure fédérale Laurence Boillat. Motif de l'audition : répondre à des accusations de deux citoyens algériens, résidant sur le territoire helvétique, disant être victimes de torture lorsque Nezzar était ministre de la Défense (1991-1993). L'ONG Trial (Track Impunity Always), qui a porté plainte contre l'ex-membre du Haut-Comité d'Etat, est à l'origine de son interpellation par la police genevoise. Dans cet entretien, le directeur de l'association, Philip Grant, n'écarte pas la possibilité qu'un jugement par contumace soit prononcé à l'encontre du général, s'il ne répond pas à une convocation ultérieure de la justice de la Confédération.
- Y a-t-il d'autres militaires ou politiciens algériens susceptibles d'être entendus par la justice suisse, en cas de présence sur le territoire helvétique ?
Il faut distinguer deux situations. En cas de présence en Suisse de personnes suspectées d'avoir commis des crimes de guerre – qu'ils soient d'ailleurs algériens ou d'autres nationalités – la justice suisse est effectivement compétente, de par leur présence, pour les entendre dans le cadre d'une enquête diligentée contre eux. Il faut distinguer cela de la procédure contre M. Nezzar dans laquelle pourraient être entendus des militaires ou des politiciens algériens – qui ne seraient donc pas eux-mêmes des suspects – et qui pourraient être entendus à charge ou à décharge. Je ne peux pas, à ce stade, vous donner de noms précis.
- Le général Khaled Nezzar se rendait régulièrement en Suisse et il n'avait jamais été arrêté. De quand date la plainte portée contre lui par deux victimes ?
La présence de M. Nezzar n'était pas connue publiquement avant cette semaine (avant jeudi 20 octobre, ndlr), du moins pas de mon organisation. L'affaire date donc du début de la semaine passée, quand mon organisation a – avant les deux victimes – introduit la dénonciation pénale auprès du ministère public de la Confédération.
- Si le général Khaled Nezzar est de nouveau convoqué par le ministère public de la Confédération, alors que ce dernier refuserait de se présenter, est-il possible qu'il soit condamné par contumace ?
Disons que la procédure peut effectivement le poursuivre en son absence. Difficile, à ce stade, de vous dire si l'affaire peut aller jusqu'à un procès in absentia, mais cela ne peut être écarté.
- Qu'en est-il des 15 affaires portées par Trial et liées à l'Algérie ?
Il ne s'agit pas d'affaires pénales (aucune personne n'est visée) mais contre l'Algérie en tant qu'Etat, du fait du non-respect de deux importantes conventions internationales ratifiées par l'Algérie : le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Convention contre la torture. Le Comité des droits de l'homme des Nations unies a déjà condamné l'Algérie dans l'une de ces affaires (disparition forcée) au mois de mai 2011. Le Comité contre la torture en a fait de même au mois de juin 2011 (il s'agissait de la toute première condamnation de l'Algérie par le Comité contre la torture, concernant le décès d'un citoyen algérien sous la torture). Les autres affaires sont en cours.
Mehdi Bsikri
Lectures:


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.