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50 années d'indépendance confisquée…..
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 30 - 05 - 2012

Au moment où approche le BILAN de 50 années d'indépendance confisquée, et que nous prenons conscience que notre pays qui avait mis en place le schéma de Bernis, de « l'industrie industrialisante », n'a finalement réussi à mettre en place, qu'une économie de la RENTE PETROLIERE, qui a tourné le dos aux investissements producteurs de richesses, et surtout, une économie AVIDE d'IMPORTATIONS, payées par les revenus pétroliers BRUTS, le rêve industriel n'étant plus comparable qu'à l'Arlésienne… pour ceux des mélomanes qui comprennent la nuance, c'est-à-dire, du BLA BLA BLA, comme le complexe de l'Ouest, devenu la pierre d'achoppement qui gèle nos relations avec le Maroc, au lieu de collaborer avec ce pays frère, ou bien comme le Complexe de Djen Djen des aciers spéciaux, envoyé aux calendes « grecques », et c'est comme par hasard, bien à propos, avec la crise qui secoue la Grèce….
En tout état de cause, une relecture de quelques articles, de ce débat fort riche, nous permettrait surtout de savoir ce qu'il ne faut pas faire : VENDRE du VENT, des SLOGANS, et des REVOLUTIONS sans jamais les avoir mûries.
1.- Révolution agraire: Nous étions exportateurs, nous sommes IMPORTATEURS attitrés, en céréales, laits et produits agroalimentaires de base.
2.- Révolution industrielle: Nous exportions encore quelques produits miniers et produisions quelques produits, y compris dans l'automobile, nous sommes importateurs de 98% de nos équipements industriels
3.- Révolution culturelle: Nos effectifs dans les différents cycles de l'enseignement, ont fait un bond prodigieux louable, mais malheureusement, la qualité est encore au stade du balbutiement, donc, nous avons produit un COLOSSE aux pieds d'argile, face à un OURAGAN qui se profile à l'horizon, et qui s'appelle le DEFI des TIC, qui rendra nos futures générations dépendantes du KNOW HOW importé, alors que nos ressources financières générées par la rente pétrolière, risque de n'être point pérenne.
Au niveau culturel, nous avons perdu tous nos repères: nous avons perdu notre amazighité, dont nous ne maitrisons plus la langue, remplacée par un vocabulaire composé de NEOLOGISMES, sans base linguistique, et malheureusement, nous ne savons plus lire en français, et encore moins écrire correctement dans cette langue, mais pire, nous n'avons toujours pas maîtrisé la langue arabe, malgré des décennies d'arabisation à marche forcée…
Quant à la culture proprement dite, nous l'avons cantonnée au folklore, conjugué sous la forme du CHTIH WA ERDIH…
Je vous laisse compléter dans le domaine politique et celui des libertés individuelles, qui devaient constituer le préambule de la DECLARATION du 1ier Novembre 1954..
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