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Le peuple algérien se réveillera-t-il un jour ?
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 14 - 12 - 2012

Le point qui me semble essentiel est que l'Etat (au sens large, comprenant l'ANP) n'est pas la propriété du peuple algérien, ni un ensemble de structures destinées à le servir et lui faciliter la vie, mais la propriété de ceux qui le squattent depuis 1962 et qui l'utilisent d'abord dans leur propre intérêt. L'ANP (avec son noyau dur, le DRS), l'Administration, le FLN-RND, L'UGTA, pour ne citer que quelques uns des réseaux qui dirigent le pays, sont des appareils qui obéissent à une logique clanique de prédation, non à une logique de service public.
Ainsi, depuis 1962, s'est constituée une classe dirigeante qui se considère comme le véritable et seul propriétaire du pays et qui se situe au-dessus du peuple et des lois. Les membres de cette classe sont solidaires entre eux et sont liés par un pacte tacite qui les oblige à défendre le système afin de défendre leurs privilèges. Un général de l'ANP, un ministre, le PDG d'une banque ou d'une société nationale, un responsable du FLN ou de l'UGTA, un wali, appartiennent à une seule et même famille, celle du système mafieux qui pille le pays et fait semblant de gouverner. Cette grande famille mafieuse veille en permanence à neutraliser toute menace, soit en achetant le silence des contestataires potentiels, soit en les mettant hors d'état de nuire (emprisonnement ou liquidation pure et simple).
C'est le DRS qui a pour mission de détecter les éléments « subversifs » et de les neutraliser. Pour mener à bien sa mission, il se charge d'infiltrer tous les partis politiques, les syndicats, les associations, les journaux, etc. C'est également lui qui donne le feu vert à l'entrée d'un nouveau membre dans le système mafieux au sommet de la pyramide. Ainsi donc, la classe dirigeante a un besoin vital du DRS, qui assure sa protection, mais le DRS n'est rien sans cette classe. Malgré sa position stratégique, il reste un simple appareil dont les membres sont invisibles. Pour se maintenir, le système a aussi besoin des bonimenteurs analphabètes et des larbins diplômés (boutef, belkhadem, ouyahia, sidi-saïd, etc.). La brute et l'escroc, l'assassin et le filou, le tortionnaire et le baratineur ont tous besoin les uns des autres afin que les fleuves de dinars, de dollars et d'euros générés par la multitude de gisements pétroliers et gaziers du Sahara ne cessent jamais d'irriguer leurs terres.
Avec le temps et grâce à l'expérience accumulée par ses membres depuis 1962 et surtout depuis 1992, le DRS est devenu une sorte de super-cerveau du système. Il détient une base de données qui contient les dossiers secrets de tout ce que compte le pays comme personnalités influentes dans tous les domaines. Mais il ne faut pas oublier que toufiq n'est devenu un personnage important et puissant que parce qu'il était membre du club restreint des généraux putschistes qui ont chassé Chadli et interrompu le processus électoral en janvier 92 et que ce sont ses services qui ont joué le plus grand rôle dans la répression et la manipulation des éléments du FIS. C'est cette même bande qui a confié la présidence à Zéroual puis à boutef. La mort et l'âge ont réduit la taille du cabinet noir de 1992 et toufiq est aujourd'hui le dernier des mohicans.
La période historique qui a débuté en janvier 1992 et qui a vu le pays sombrer dans la barbarie, est sur le point de se clore. Le règne du cabinet noir et de toufiq prendra fin un jour ou l'autre, mais le système mafieux, lui, restera bien en place, car la classe qui en tire d'énormes profits tient le pays bien en main et les prétendants (diplômés des hautes écoles) au titre de larbin ou harki du système sont très nombreux à se bousculer au portillon.
Le peuple algérien se réveillera-t-il un jour afin de reprendre ce qui lui revient de droit et chasser la racaille qui lui bouche l'horizon ?


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