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Il a fallu Milan...pour que la justice « se » bouge
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 14 - 02 - 2013


Madjid Khelassi
Mercredi 13 Février 2013
La salve cette fois vient de Milan, et elle risque cette fois de perforer la cuirasse jusque là étanche de Chakib Khelil, ex ministre algérien de l'énergie.
L'omniprésence de « chak » (phonétiquement check ou cheik), dans les dossiers récurrents de Sonatrach s'exprime cette fois –ci via le parquet de Milan qui enquête sur une affaire de pots de vin – dont la somme estimée à 200 millions d'euros- versés par les dirigeants de la Saipem à « leurs » interlocuteurs algériens pour l'obtention d'un marché couvrant la réalisation de 3 gazoducs.
Affaire Sonatrach 2 a dit la presse ! Allusion à la pendante affaire Sonatrach 1 qui occasionna la mise en détention du PDG et sa suite qui clament que rien ne se faisait sans l'aval du ministre de l'époque.
T out ce beau monde a au moins une fois renvoyé tout ou partie des faits et méfaits qui leur sont reprochés sur le célébrissime Chakib.
Falcon franco-brésilien, Bedjaoui franco-algérien, (neveu de l'autre également cité), Kouidri (franco-marocain) Hemch (neveu de rameau lui, tellement les ramifications pullulent).
Que du beau linge ! Une véritable bi- nationale de la Tchipa. Avec pour magma, l'envoutante Sonatrach.
200 millions d'euros ! Est ce l'arbre qui cache la forêt ou celui qui annonce la jungle « fuelée » de l'Algérie. ?
Algéro-américain dit-on de Chakib Khelil : Bi-nationalité des gouvernants et indigence des gouvernés.
Les rêves se figent en grimace et le silence des agneaux tourne à la danse avec les loups.
Combien sont-ils (tous secteurs confondus : ministères, banques, wilayas) à magouiller, maquiller, détourner, planquer, et vivre de la rapine, et des forfaitures ? ?
Chut, silence on dérobe ! ! L'état est trop affairé pour s'attarder sur les histoires de sous de ses ministres et leur progéniture.
50 ans de messianisme ont figé un état qui ne fonctionne que huilé par la spirale de l'après -coup : scandales financiers, inondations, séismes. L'état veille ! T'inquiète !
Tout un monde l'état ! Monde du faire- croire, du faire –avaler, du faire-savoir plutôt que savoir faire. Que sérail sera dit la chanson à quelques lettres prés.
Après 50 ans l'état ressemble à un grand corps malade qui monte dans ses limousines à n'en plus descendre !
Le quidam éberlué regarde le manège des célébrations, des commémorations, des auto- congratulations.
Et la seule modernité à laquelle il a accédé est le téléphone portable, ce nouvel opium des peuples abandonnés..
Biper, appeler, textoïser, décoder, flasher, « flexer » : le désespoir n'est plus mutique ; il est parlé ! Personne ne feuillète un livre, ni ne va au théâtre. Les cinémas ont disparu. Le sablier culturel s'est rétréci comme un cou qu'on serre. L'extermination de notre personnalité se fait sans heurt.
On nous appâte sans effort, AADL, LSP. Et on mord à l'hameçon en écrasant le mini profil du nif qui nous reste.
Le matériel oui, le savoir jamais. Chaque soir la télé nous fais prendre la géographie pour l'histoire.
On glisse par un tropisme volontaire vers un mouvement « immaitrisable ».
Au siècle des lumières des autres nous répondons par un demi-siècle d'ombres : corruption, détournements, commissions, compromissions...
EL Khalifa, Tonic emballage, autoroute est-ouest, Sonatrach 1 et 2.
Chaque affaire est réglée ou traitée par la loi .... Des labyrinthes.
Et à la différence du labyrinthe classique où le choix du bon chemin mène à la sortie, ici, il n'y'a ni choix, sortie. Sade à dit : « il n'est loi que privilège et droit qu'exception »
Donc qu'il s'agisse de Chakib, de Bedjaoui, ou Ammar Bouzouar, de Saipem, ou tutti-frutti, de milliards de dollars, de dinars ou roubles, ça ne fait pas ciller le plus agité des autochtones.
Et ni l'énormité des sommes, des chiffres, ni la monstruosité, tantôt grotesque, tantôt répugnante de ces affaires ne pourront nous faire croire que Chakib sera inquiété.
Le système est tellement gémelle que les casseroles sont communicantes et salutaires.
Et que voir un jour un ministre de haut rang de l'acabit du tout puissant ex ministre algérien de l'énergie déféré devant la justice relève d'une dimension quasi minérale.
On a dévasté l'école, pillé l'économie, bétonné les champs, banni les libertés, bradé les entreprises. Forts de tout cela, les ainés repus transmettent sans émotion le relais à leurs neveux.
S'il a fallu ...Milan pour que notre justice « se » bouge et ouvre une enquête sur ce énième scandale, il faudrait des années pour dépolluer la fonction politique et la séparer de son corollaire naturel : l'affairisme maffieux sur le dos de son propre peule.


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