Attaf met en exergue depuis Riyadh les efforts et l'apport de l'Algérie en matière de sécurité énergétique régionale et internationale    Larbaoui arrive à Nairobi pour prendre part au Sommet de l'IDA21    Finance islamique: les produits proposés par les banques en Algérie sont en conformité avec la "Chaaria"    La wilaya de Mascara bénéficie d'un complexe de wakfs de l'Emir Abdelkader    La sécurité hydrique en Algérie, thème d'un colloque national à Béchar    Attaf s'entretient avec son homologue saoudien à Riyad    Le vice-président du Conseil de la nation Ahmed Kharchi élu vice-président de "La Ligue des Parlementaires pour Al-Qods"    L'Algérie a assuré tous les mécanismes de protection des personnes âgées et de renforcement de leur place sociale    Hadj: reprise dimanche des réservations de billets pour les pèlerins voyageant à partir d'Adrar    Ligue 1 Mobilis : le Mouloudia inarrêtable    Hidaoui salue "l'initiative intelligente de former les jeunes à la lutte contre les discours de haine"    Le CREA salue la décision de faire baisser les taux d'intérêts sur les crédits d'investissement    Ghaza : le bilan des agressions génocidaires sionistes s'alourdit à 34.454 martyrs    Jijel : Rebiga préside la cérémonie commémorant le 66ème anniversaire de la bataille de Settara    Festival du film méditerranéen: les difficultés rencontrées par les cinéastes palestiniens soulevées    Festival du film méditerranéen à Annaba : le film tunisien "Les filles d'Olfa" attire un nombreux public    Championnat d'Afrique de handball : Battue par le Zamalek, la JSE Skikda n'ira pas en finale    Dris Messaoud (-73 kg) et Amina Belkadi (-63 kg) sacrés    Ils sont au bord d'un abîme et de désespérance    La stratégie s'appuie sur les facilités pour réduire la facture d'importation    Le pétrole clôture la semaine dans le vert    Les étudiants dénoncent le «soutien inconditionnel» de Macron à Netanyahu    Visite d'inspection et de travail du wali aux chantiers    Assurer la régulation du marché    Délits routiers et entrave à la circulation Arrestation d'un individu ayant posté une vidéo en ligne    De grands charniers et des fosses communes commis par Israël découverts à Khan Younes    Cœur battant du trafic d'organes    4,1% de croissance économique en 2023    Une amie de la Révolution algérienne s'en est allée…    ALORS, MESSIEURS LES DIRIGEANTS OCCIDENTAUX : NE POUVEZ-VOUS TOUJOURS PAS VOIR LES SIGNES ANNONCIATEURS DUN GENOCIDE A GAZA ?    Tournoi international de tennis: l'Algérienne Maria Badache et l'Espagnol Ganzales Galino Valentine sacrés à Tlemcen    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    Algérie Télécom sponsor officiel du tournoi zonal d'escrime de qualification aux Jeux Olympiques 2024    Un modèle de l'unité et de la cohésion du peuple algérien dans sa résistance à l'occupation française    Une empreinte prestigieuse sur la scène culturelle    Chanegriha impitoyable à la préparation au combat    Les médias conviés à une visite guidée du Centre de formation des troupes spéciales    Le ministre de la Justice insiste sur la fourniture de services de qualité aux citoyens    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80        Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Le diktat des autodidactes    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Hamrouche ou Benflis ? Entre le vieux ténébreux et le «Chadli civil»
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 26 - 05 - 2013


Par Kamel Daoud | mai 26, 2013
Sujet de la semaine ? Sujet du temps : un homme est déclaré mort quand il ne respire plus ? Quand on ne le croise plus ? Quand on ne le voit plus à la télé ? Quand il ne répond pas aux condoléances qui lui sont faites ? A Trancher : dans le pays qui a une seule ENTV, il y a toujours dix millions de rumeurs.
C'est une règle connue : la nature, contrairement à l'ENTV, a horreur du vide. Bouteflika ne peut prouver qu'il est en vie que par le boulevard des Martyrs (étrange rime). Une image, vaut mille Sellal. En attendant, on est encore dans la division profonde en trois : une partie s'interroge sur « qui sera Président ? ». La deuxième dit qu'il y a des travaux dans le cimetière d'El Alia et une troisième dit qu'il y a des préparatifs à Alger pour accueillir Bouteflika vivant qui recevra un émir des Emirats, chargé de prouver la résurrection, avant la mort. C'est à croire que Bouteflika ne tombe malade que pour mieux ressusciter, charmé qu'il est par ces moments intenses de « retour », d'atterrissage triomphal et de résurrection flamboyante : il est « revenu » après 78, puis en 94, puis à chacun de ses mandats (après hospitalisations). Peut-être qu'il a pris gout à ces scènes de rajeunissement et d'accueil, ces bains de foules qui lavent le vivant de la mort. Ces acclamations de peuple orphelin sans lui, selon lui.
Passons. On retiendra que Bouteflika peut savourer. Et on reviendra sur l'essentiel : la partie algérienne qui s'interroge sur « qui sera le prochain ? ». Là, selon les derniers bulletins de la rumeur, en breaking news permanent, alimentés par le mythe du DRS, les surdoses d'oisiveté et le manque de communication politicienne, la short-list se réduit à deux : Un Hamrouche ténébreux et discret et un Benflis silencieux mais déjà frémissant. Le premier, on lui suppose de la sagacité et l'expérience de l'homme qui a déjà été disgracié : il ne reviendra au Pouvoir que si il a des garantis (comme a dit Bouteflika en 94 avant de reprendre un avion) : son image publique est floue, détruite par une haineuse campagne à la fin des années 80. On lui doit les meilleures réformes algériennes et la plus importante décision politique « dé-moukhabaritiser » l'acte de gestion et de désignation économique et de gouvernance. Traduire : c'est moi qui désigne mes cadres, pas les colonels des « Services » par les fameuses enquêtes d'habilitations. Il le payera, dit-on. Si aujourd'hui il risque de revenir, c'est donc en position de force. Comme Bouteflika : c'est vous qui avez besoin de moi et donc je dicte mes conditions. C'est un bon départ, mais un mauvais souvenir.
Le second cheval ? Benflis. Il a sa base au FLN et l'expérience du lièvre. Son atout ? C'est un bon « Chadli Civil » dit-on. Il peut jouer le remake. L'homme est doux, avenant, dit malléable et peut assurer un « sursis », une image d'alternance et une garantit. Avec le temps, il aura des cheveux blancs. Le régime chez nous est très conservateur : il n'aime pas le changement et adore les rediffusions. Il aime rappeler, pas appeler. Il aime la continuation, pas la rupture. Et pour le moment, rien ne presse. Conclusion ? « On va parler à l'avion », selon l'expression célèbre d'un ex-ministre pendant une prise d'otages à Alger.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.