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La crise de la pensée politique et la faillite de l'esprit économique en Algérie
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 17 - 03 - 2015

Il y a trois façons pour modifier le chemin de notre pays, pour le meilleur ou pour le pire : la crise, la chance et le choix.
La Lancinante faillite de la politique mise en œuvre par les différents gouvernements de la régence, et ce
depuis plus précisément la forte hausse du prix du pétrole et la
fin qui coïncide avec la décennie noire ou rouge jusqu'à ce jour. En ce début du XXI siècle, le résultat dans ce pays, est désastreux, le chômage, la corruption, le non droit, la bureaucratie, le laxisme, la perte des valeurs, la perte des normes universelles, la culture de l'import import, l'inéducation, la perte du pouvoir d'achat, le pauvre qui s'appauvrit de plus en plus et le riche qui s'enrichie de plus en plus. Tel est le constat amère de cette appréciation , le dénouement et le bilan qui a généré une nouvelle société algérienne désœuvrée par une distribution insensée de la rente pétrolière, la rente
nous fait honte, mais tout déflagre de partout sans que rien ne
se passe d'extraordinaire dans cet espace social de partout .Nous sommes les premiers au monde en matières de la fabrication du mal(
corruption,...) et les derniers en matières de création de biens et services.
* L'absence totale de sanctions dans ce bled, fait que celui ayant commis plus de gaffes, se trouve promu pour un meilleur poste de responsabilité.
*Pas de contrôle dans ce pays chacun peut amasser la fortune sans jamais se soucier de qui que se soit.
*Pas de règles de conduite dans cette société le « tag ala man tag » « oua el houta el kabira takoul el houta essaghira ».
De l'autre cote, face à cette situation narrée ci-dessus, il ya des bouliticiens , de gros « Ghachis » et de petits
citoyens ,un bon peuple composé de petits esprits de tribus, de
zaouïa, de marabouts ; de clan de régions et de ..Des medias qui regardent plus la cagnotte de l'Anep que les problèmes de sociétés et dans toute cette macédoine ; il ya l'homme ou son esprit qui fait de sa pensée, il est petit ou grand, honnête ou malhonnête, intègre ou injuste...
Le fait, est qu'il ya un homme qui se nomme « algérien » sans entrer dans son identité, il compose cette société, à l'intérieur de ce bled. Il ne fait que tourner en rond, face et devant une multitude de problèmes économiques, sociaux, politiques et
culturels. Son énigme se résume à cette question qui lui colle la
peau, et il devrait la poser pour trouver la bonne réponse qui est gambergée. C'est-à-dire devant ce qui possède dans son crane, soit un esprit rationnel hypocrite et égoïste, idéologiste avec ses' ismes'
de modes de sociétés ou le choix lui parait tellement difficile que la TIC* peut l'orienter à sa guise selon des intérêts qui lui échappent ... soit....
Devant cet état de fait , bien décrit par le commun des mortels algériens ; cette enchainement d'éléments composants la crise économique, sociale et culturelle qui essaime douleur, désolation, stress, et peur, c'est bien cette crise multi dimensionnelle qui a fécondé la crise de la perte de confiance ; c'est de crises en crises que l' Algérie est en train d'exister par une excroissance de malheurs , de douleur, d'autisme et de refus de l'autre en tant que Bouliticien, état, pouvoir ,république bananière,
système, régime et institutions vides : ceci va nous entrainer vers
une autre nouvelle crise ; c'est celle de ne pouvoir plus vivre ensemble dans une cité ,dans un pays ou tout peut engendrer le grand risque de se disloquer en miette est c'est peut être l'objectif recherché par l'ancienne colonie ou leurs vassaux internes et le nouveau maitre du monde que les oligarchies sont en train de préparé en attendant ce statut quo mortel .
La perte de confiance, engendre la perte de l'espoir, ces deux concepts enfantent forcement la colère, mais quant ca touche une catégorie ou un segment de la société , le « Tsunami » de l' agitation en mal risque de semer le désordre , la pagaille et même l'incendie dans la cité du pays mais aussi le risque de la partition suivant l'esprit de la tribu, de la région, de la peuplade....
Ne nous leurrons pas, cette vague de violence a déjà pris acte dans certaines régions, elle n'est que la conséquence de la crise du vivre ensemble de façon autiste, in- équitablement, et injustement, c'est la conséquence de la crise de confiance, et donc de la crise économique. Ou est alors la cause ?...
L'absence de modèle de développement, de dialogue civilisation el, de stratégie, de fonctionnalité des règles de l'état, de justice et d'équité.... Ont engendré la crise économique
puis la crise sociale et puis la crise culturelle, que l'Algérie ne
parvient pas à traverser ces crises sont semblables à un oued en cru .Le peuple notion très abstraite mais « Ghachi » est bien concret, un
des deux doit se prendre en charge et refuser pacifiquement ces
faux « prêts à tout » de ce pouvoir, ce système, ce régime.
Instaurer une véritable république dans un veritable par une application rigoureuse des règles, des contrôles, du suivit et des sanctions exemplaires.
Cette action ne doit en aucun cas être récupérée par les responsables politiques actuels, comme pour un grand nombre de leurs promesses, nous les avons vus à l'œuvre pour la gestion ou le mensonge, le ridicule, le laxisme, la permissivité, et la complaisance représentent leurs normes de fortunes et leurs fausses valeurs destructives de la société de l'état , de la république ,de la morale et des valeurs universelles.
Lorsque le prix du pétrole était à 140$ on parlait plus du « sens des affaires » que d'économie florissante représentée par une production extraordinaire d'épiciers ou magasins de tout genre achalandés de produits « made- in ». Mais aujourd'hui, la crise fait face, ces produits vont nous manquer certainement, et cette situation risque par la suite de devenir inacceptable, alors, il est urgent de changer avant que le calvaire nous ne réserve une calamité.
C'est une crise systémique c'est-à-dire, celle de notre système politique ! Elle est l'étiologie et le ferment même de ces crises :
-Crise économique (chômage- absence d'investissements..) -crise financière (manque de devises chute des prix des matières 1eres..) -crise monétaire (monnaie des singes sa contre partie est inexistante) -crise sociale (perte du pouvoir d'achat-emplois insuffisants-...) -crise environnementale (dégradation du cadre de vie de l'homme) -crise écologique (dégradation du milieu de vie) -crise de valeur (absence de punition) -crise de morale (permissivité) -crise d identité -crise de la citoyenneté.
-crise de pouvoir
-crise de système
-crise des institutions
-crise de régime
-crise de carburant......
-crise de logement
-crise d emploi............................................. .
Dans le cas de notre pays, bien sûr, ce pouvoir est resté avec le
même régime tellement longtemps sur place qu'il faudra le changer,
demain comme aujourd'hui et comme hier, tant que nous laisserons ce
pouvoir à ces Bouliticiens carriéristes les crises ne finiront pas
de s'amplifier.
BENALLAL MOHAMED
TIC*= technologie de l information et de la communication
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