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LA SOCIALITE DANS LA CITE DESORDONNEE
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 11 - 07 - 2016

Le consentement des hommes réunis en société est le fondement du pouvoir. Celui qui ne s'est établi que par la force ne peut subsister que par la force. »
Denis Diderot
Les circonstances de la portée du cadre socio-économique et environnemental de la cité ou la ville se jauge par la santé (tempérament-prospérité-équilibre-forces-complexion..) De l'école, de la famille, des groupes professionnels, de la politique, de l'administration, des moyens de communication de masse, de la mosquée, qui agissent à l'échelle de la cité. A cet effet, pour mesurer, quantifier, analyser, justifier et expliquer les habitudes et les conduites collectives, l'opinion, et les processus de socialisation de la cité et leur transformation à commencer par la relation inter- personnelle à travers l'espace géographique et le temps.
Ce phénomène social se base en général sur la relation entre deux ou plusieurs personnes qui se manifestent par diverses actions : de disputes, de ventes, d'achats, de mariages, de conversations, de diverses sortes de jeux de divertissements, de circulation .... . C'est ce que l'on 'appellent « des faits sociaux » qui font partie de la vie et de la socialité de la cité en générale.
Ces faits sociaux sont régit par des règles qui corrèlent les diverses relations (socialité) et commandent l'organisation de la société d'une cité donnée. Cette organisation secondée par des institutions républicaines à assurer un ordre social par le biais du respect strict de règles codifiées contenues dans le : – code de commerce- code pénal- code électoral- code de l'information- code civil- code de la route- code de l'urbanisme –code de l'environnement, code de la famille- code de la douane- code des investissements- code des marchés- code de la commune .......
Cependant, lorsque ces relations ou plus exactement rapports sociaux présentent un caractère de permanence et d'habitude sinon de coutume, elles sont agencées selon une structure c'est-à-dire des groupes se constituent et les relations se cristallisent (associations-organisations-structures nouvelles.....)-. Ces interactions se forment selon des normes de conduites que l'on appelle des comportements sociétales. La façon de se comporter est une action d'agir et de parler d'une certaine façon c'est-à-dire adopter ou accepter sinon les deux à la fois.
La société dans une cité donnée en générale impose des modèles de conduite auxquelles on se conforme, se sont les « habitudes collectives » c'est-à-dire des idées que l'on se fait et on se fixe collectivement, l'individu porte la marque de son environnement social, la famille lui impose selon ses moyens un mode de vie, des habitudes, des traditions et un niveau de vie. C'est tout un processus de recomposition de la société, prenant une forme par des mouvements de transformations sociales ou l'autorité, l'éducation, la communication, l'art produisent une nouvelle conscience sociale qu'elle soit positive ou négative.
La recherche de nouvelles valeurs telles les valeurs hédonistes ( recherche du plaisir), les valeurs qui affichent les nouvelles altérités( marquer les différences), et les virtualités amenées par la T.I.C (technologie de l'information et de la communication) s'imposent devant la négation, l'incompétence et le laxisme de l'autorité de la cité. L'absence de dialogue social, du savoir, de l'art, de la culture et de la pensée qui force la société contenue dans la cité sous diverses contraintes à un nouveau modèle sociétal négatif auquel il s'adaptera ( habitudes collectives) ce que nous constatons dans nos villes ou la corruption, le non droit , la saleté , le mensonge, le laxisme, « el hogra » ,le passe-droit, le clientélisme, la médiocrité, « el kafza t'rabah ! », les nuisances, le mal..... .
La cité devient à force de circonstances nouvelles négatives et irrégulières ou des dépassements se font ressentir au niveau de toutes les normes régissant les relations contenues dans les dispositions des codes su-cités sans aucune manifestation de remise à l'ordre par sanctions interposées.
cet état de fait social provoque manifestement ce que R. Descartes appelle le « cogito » un raisonnement philosophique par lequel «R. Descartes » déduit l'être et l'existence à partir de la pensée du lambda : « je pense, donc je suis »).Ce dont « je suis » avant même de penser, c'est bien notre habitude sociale qui existe au niveau des nos cités. Le « je suis »du lambda emporte le mauvais usage de la raison (ne dit-on pas que chaque citadin algérien a son propre Etat dans sa tête !) et rend les choses de la cité anormales c'est-à-dire on devient incapable pour diverses raisons d'ordonner les choses de la cité selon des règles sociales bien établies.
Le désordre dans une cité est un phénomène humain temporaire, c'est aussi un dysfonctionnement de la raison sociale que les algériens trouvent que c'est tout à fait normal on le dit souvent que « c'est normal » .
La raison ordonne méthodiquement les choses pour quelle deviennent normale au sens juste du mot en Algérie l'irraisonnable est devenu « normal ».
Par ailleurs, Il est donc question de méthode de travail pour résoudre les confusions, les erreurs, les anomalies, les incohérences et les irrégularités constatées dans la vie sociétale. Ceci nous amène à la nature de la raison dont le rôle (autorité-société civile-politique..) est de leur donner un arrangement pour rendre à la cité sa « propre identité » et sa « propre entité » sans aucune confusion ; c'est une évidence qui devient mesurable et calculable permettant de sanctionner tout écart positif ( formel) par le mérite (valeurs morales-sens du devoir...) et négative( informelle) par une punition selon des normes préétablies dans les dispositions des codes précités ; en quelque sorte chasser le mal sociétal pour établir le bien être .
La cité devrait être encadrée par des statuts fonctionnels et des contrats opérationnels dont le suivit soit juteux et permanents pour que la société vivant dans la cité se consolide en communauté et la solidarité mécanique surpasse la solidarité organique pour enfin lutter contre la désorganisation sociale.
Pour une illustration sommaire ,La cité Benisafienne présente comme toutes les autres cités algériennes un constat écœurant à force de situations arbitraires ou la maffia urbaine naissante fait sa propre loi de spoliation des lieux publics ( trottoirs-kiosques et tablettes p/commerce illicites-....) , de violation flagrante de lois urbanistiques (constructions illicites et illégales ,aménagements de façades au gré du vent ... ), circulation et stationnement anarchique( violation du plan de circulation), grande délinquance par la constitution de réseaux divers( prostitution-trafic de drogue- et de psychotrope....),utilisation de la voie routière pour les activités commerciales.....
Cette désorganisation de la cité faite par la société de façon destructive empêchant toute instauration d'état ou la vie publique ajouter un travail communal mal fait , un immobilier et mobilier public mal entretenus montre que l'incompétence , la médiocrité font le paysage des décideurs de la cité et nous amène forcement vers un calvaire indéfinissable.
La paix sociale s'instaure en principe en collaboration avec la société civile qui s'harmonise au rythme de la réglementation avec le pouvoir politique et agissent ensemble efficacement dans le cadre bien défini du contrat social pour mieux harmoniser la société et chasser le mal par le bien et non par le laisser faire !
La négation de tous ces actes précités entraine un climat bizarre ou l'anormal est devenu « normal » pour le lambda algérien qui a bien appris la théorie de « machiavel » qui dit : « il ne suffit pas d'être fort comme un lion mais rusée comme le renard » et on voit que la cité est envahis par des renards.
BENALLAL MOHAMED


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