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La recherche scientifique en Algérie à l'heure de la mondialisation
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 28 - 03 - 2017

L'Etat algérien a, depuis toujours, accordé une grande importance à la recherche scientifique, et les gouvernements qui se sont succédé depuis l'indépendance n'ont pas ménagé leurs efforts pour ancrer le pays dans la modernité politique via le drainage des acquis de la science et de la technologie produits en Occident. A l'instar des grands réformateurs de la pensée musulmane du XIXe siècle, tels cheikh al Afghani, Mohammed Abdou et consorts, qui voulaient refondre l'islam en le mettant au diapason de la modernité occidentale, l'Etat algérien s'est toujours montré également favorable à une imitation « intelligente » de l'Occident en matière scientifique et technologique. Une imitation qui n'attenterait ni à l' « authenticité » de la Nation ni à l'indépendance et à la souveraineté de l'Etat national « restauré » sur ses bases originelles. Les Chartes nationales ( 1976, 1986…) puis les Constitutions successives n'ont pas manqué de rappeler à qui mieux mieux que la modernité saisie dans son sens occidental n'était point incompatible avec l'islam et que l'imitation de l'Occident chrétien n'était point, non plus, un acte répréhensible qui portrait de graves atteintes à l'identité nationale.
Ce rappel rétrospectif est nécessaire pour comprendre la politique poursuivie par le jeune Etat algérien en matière des immenses investissements consentis depuis l'indépendance en faveur de l'éducation et de la recherche scientifique. Ces efforts louables consentis ne devraient en aucune manière être occultés ou minimisés sous prétexte que les résultats obtenus en la matière s'avèrent à l'examen bien en deçà des espoirs escomptés. Qu'en est-il cinquante cinq ans après l'indépendance? Quels sont les organismes ou les structures qui président au destin de la recherche scientifique dans notre pays? C'est à cette question, entre autres, que le présent article tente d'apporter quelques réponses.
La Direction Générale de la Recherche Scientifique et du Développement Technologique (DGRSDT)
C'est une institution de recherche scientifique rattachée au Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS).Comme telle, elle se donne pour missions de mettre : » en œuvre, dans un cadre collégial et intersectoriel, la politique nationale de recherche scientifique et de développement technologique, telle que définie par la loi n° 98-11 du 29 Rabie Ethani 1419 correspondant au 22 août 1998, modifiée et complétée. » En d'autres termes, La DGRSDT s'est investi de mettre en application « l'ensemble des dispositions de la loi relatives (sic) à la programmation, l'évaluation, l'organisation institutionnelle, le développement de la ressource humaine, la recherche universitaire, le développement technologique et l'ingénierie, l'information scientifique et technique, la coopération scientifique, la valorisation des résultats de la recherche, les infrastructures et grands équipement, et le financement du programme quinquennal. » De cette même DGRSDT « prend en charge et exécute les décisions et recommandation du Conseil national de la recherche scientifique et technique dont elle assure le secrétariat des travaux (CNRST). » Par ailleurs « La coordination collégiale et intersectorielle des activités de recherche scientifique et technologique est exercée par la Direction Générale, par le biais des Commissions intersectorielles et des Agences thématiques de recherche et en relation avec les Comités sectoriels permanents relevant des secteurs concernés par ces activités.[1] »
Notons que l'administration centrale de la DGRSDT comprend quatre grandes structures, à savoir :
Des structures scientifiques parasitées
Relèvent également de ses activités, l'animation et le financement de près d'un millier de laboratoires, toutes disciplines confondues, et qui se trouvent domiciliés dans leur quasi totalité dans les diverses universités nationales. Cette institution, qui est la DGRSDT, renferme en son sein quantité de compétences, composées de femmes et d'hommes intelligents et imaginatifs, mais qui se trouvent quelquefois parasités par des « infiltrés » et des pistonnés qui n'ont d'autres savoir-faire que l'art et la manière de dissimuler aux yeux de leurs semblables leur incompétence avérée, démontrable, en matière de connaissance et de recherche scientifique. Dès lors, la question qui se pose est de savoir pourquoi La DG-RSDT dépendant du MESRS confie-t-elle certaines missions de haute importance scientifique à des personnes dont la quasi nullité scientifique relève du secret du Polichinelle? C'est là, en effet, où le bât blesse. Pourquoi, demandons-nous, attribuer, en lieu et place des femmes et des hommes compétents, des fonctions et des missions scientifiques à des personnes qui n'ont aucun rapport avec la science ni avec les questions d'évaluation? A cette question, la réponse est que l'ex-Ministre Rachid Haraoubia, qui avait régné sans partage à la tête du MESRS durant plus d'une dizaine d'années sans interruption, après s'être fait construire une grande demeure à quelques pas seulement du siège ministériel, avait favorisé le recrutement d'un bon nombre d'individus médiocres et dont beaucoup d'entre eux sont devenus, au fil des ans, des responsables en charge des structures de recherche ou membres des commissions d'évaluation et de prospective!!!
Le jeu délétère du « piston » et du népotisme.
Tous ces recrutés, ils le furent en effet non sur la base d'un CV solidement étayé par des preuves matérielles, mais uniquement par le seul jeu de « copinage », de « cousinage », et pour parler le langage politique, ils le furent par le jeu du clientélisme et de cooptation. Lorsqu'il s'agit des intérêts politiques et économiques, les étiquettes politiques et les clivages idéologiques traditionnels entre partis s'effacent. Ainsi le FLN, Le RND, le MSP (l'ex-Hamas) et d'autres étiquettes politiques peuvent-ils mettre momentanément en sourdine leurs différences et querelles de côté pour se rendre mutuellement des services. C'est le fameux principe de don contre-don que fonde le système de la contre- prestation. C'est ainsi que fonctionne le système politico-administratif algérien depuis le sommet jusqu'au compartiment inférieur. Des gens du RND et d'autres partis politiques, opposés théoriquement au FLN dont Haraoubia fait partie, auraient recommandé leurs « chouchous » à ce dernier pour qu'ils fussent recrutés dans les différentes administrations relevant de son secteur.
Or, ces pratiques de copinage, de népotisme et de passe-droit, ne sont pas, il est vrai, l'apanage de ce seul secteur. Elles s'étendent à tous les autres secteurs publiques où les compétences ne sont guère appréciées tant elles font l'ombre a beaucoup de responsables qui préfèrent s'entourer plutôt d'individus à la fois timorés, dociles ( béni oui -oui, ya sidi!) et incompétents. En effet, toutes nos administrations et nos entreprises publiques, telles SONATRACH, SONELGAZ, et quantité d'autres recrutent le plus souvent leur personnel sur ce mode clientéliste qui ne laisse point de place au recrutement sur CV. D'ailleurs, les DRH existant au niveau des entreprises publiques, et qui sont censés examiner les demandes qui leur parviennent d'après les critères de compétence, ne sont en vérité que des coquilles vides, car ils se ramènent à des bureaux occupés par un haut bureaucrate flanqué d'une pléthore de secrétaires qui gèrent uniquement les recrutements sur « coups fils » passés aux DRH par des amis ou de hautes personnalités « bien placées » dans le Sérail. De là s'explique le fait que les CV des personnes qui ont à faire valoir un savoir-faire avéré, et qui atterrissent sur le bureau de Monsieur ou de Madame le DRH, sont le plus souvent déclarés irrecevables, mis au rancart, s'ils ne sont pas purement et simplement jetés dans les rebuts de l'Histoire…
Le profil des experts des comminions ministérielles
Mais revenons au secteur qui nous concerne directement et sur lequel nous disposons d'informations précises en ce qui concerne les profils d'individus triés sur le volet plus en fonction de leurs caractères timorés, dociles ou « conciliants » qu'en fonction de leurs compétences réelles ou supposées. Or, les différentes commissions ministérielles, et en particulier la Commission Universitaire Nationale(CUN), soit l'équivalent du Conseil national des universités françaises( CNU), chargé de la gestion des carrières des enseignants -chercheurs, comprennent en leur sein un nombre important de personnes « pistonnées ». Le piston, le clientélisme, l'allégeance et le népotisme sont les quatre termes de l'équation qui déterminent en dernier ressort le choix des experts appelés à siéger dans les commissions en qualité d'examinateurs et d'évaluateurs. Or, si tous ces membres de commissions ne sont pas incompétents, quoique « pistonnés », et que bon nombre d'autres font preuve d'application et de dévouement à la chose publique, d'autres s'avèrent en revanche d'une nullité absolue. La présence de certains de ces parachutés dans les différentes commissions et structures de recherche s'avère à l'examen sinon calamiteuse au sens de malheur public, du moins superflue. Car ces personnes se trouvent désignées à des postes et à des fonctions scientifiques et administratives pour lesquelles ils n'ont absolument aucune compétence attestée.
La sous-commission des sciences sociales et humaines se présente à l'observation comme étant le réceptacle par excellence de la médiocrité parlante. Ses pseudo experts sont choisis par la DRH en fonction du jeu clientéliste, mais aussi en fonction de leur docilité et esprit « conciliant » (mot qui signifie en langage administratif algérien : obéissance au chef, défense d'esprit critique, de fronde ou de contestation…). Les critères retenus par les membres de cette sous-commission en ce qui concerne l'accès aux grades magistraux, de Maîtres de Conférences et de Professeurs, n'obéissent le plus souvent qu'aux règles informelles, et aux lois du « copinage » et du favoritisme. Ainsi en est-il de la promotion des Maîtres assistant A et B aux Grades de Maîtres de Conférences, et de ceux-ci aux grades de Professeurs. Alors que les publications scientifiques sont théoriquement exigées des postulats à tous ces gardes mentionnés pour gravir les échelons académiques, la plupart d'entre eux n'ont cependant jamais produit des livres ou des articles scientifiques dignes de ce nom. Autrement dit, les candidats à ces postes versent néanmoins, dans leurs dossiers de concours de gros cartons chargés d'articles et de livres, sans aucune valeur scientifique, car publiés soit à compte d'auteur, soit par des éditions privées qui se passent d'experts, de comités scientifiques ou d'experts dans les spécialités qui leurs sont soumises. Grâce à ces dossiers de concours fourre-tout où articles et livres sont farcis de remplissage, de compilation et de plagiat, beaucoup en effet réussissent au « concours » et deviennent professeurs d'université à quarante ou à quarante cinq ans! Par ce procédé de trafic des registres, et d'agiotage, joints au jeu de copinage en vigueur dans ces commissions encadrées plus par des logiques administratives que par des règles scientifiques, la promotion des médiocres devient dès lors un fait accompli.
Le refoulement à la lisière des compétences avérées… au profit des médiocres
Les autres structures et commissions dépendant du MESRS ne sont pas en reste. Comme la sous-commission des sciences sociales et humaines, elles sont le lieu de ralliement d'une quantité d'experts « pistonnés », parce qu'ils ont la faveur du « patron » ou des « patrons » en raison de leur caractère pusillanime (« conciliant » diront ces patrons…). Le CNRST (Conseil National de Recherche Scientifique et Technique); le CNE (Conseil national d'évaluation de la recherche scientifique et du développement technologique); les Commissions Intersectorielles de Promotion, de Programmation et D'Evaluation de la Recherche Scientifique et Technique (CIS);les CSP (les Comités sectoriels permanents), sont les lieux d'attraction, de promotion et de reproduction d'un bon nombre de profils bas, de chercheurs et d'experts jugés non pas toujours à l'aune de leur compétence réelle, mais à l'aune de leur aptitude à obéir aux codes, et aux règles non écrites édictées de manière informelle par les chefs ou les patrons de ces instances. En d'autres mots, ces « chefs » ne s'accommodent pas d'avec des experts critiques, autonomes et indépendants, mais d'avec des experts obéissants, dociles, et pour reprendre le terme en usage dans l'administration, un expert « conciliant ». Qui dit « conciliant » dit un homme qui accepte sans ciller les injonctions ou les suggestions de son chef en dehors de toute règle écrite. Et ce qui prime dans le choix de ces experts, c'est donc avant tout « la confiance » qu'on place en eux et cela passe avant la compétence. Celle-ci n'est tolérée et admise dans le club fermé de ces gestionnaires bureaucratiques, dont beaucoup se trouvent dépourvus de compétence, que dans la mesure où elle se fait servile.
Il est en effet des habitudes qui se sont enracinées dans l'administration algérienne, et qu'on ne saurait éradiquer sans provoquer de grands charivaris : La majorité des hauts responsables administratifs (DG, PDG, Recteurs, Doyens, chefs de services, chefs de département…), s'entourent quasi systématiquement de collaborateurs qu'ils choisissent en règle générale en fonction de trois critères : obéissance, incompétence, et compétence servile. Ce triple choix trouve son origine dans plusieurs causes dont les plus saillantes tiennent tantôt au manque de confiance en soi éprouvée par « le patron », tantôt à son incompétence, tantôt à l'excès de son autoritarisme qu'il confond avec autorité ou prestige du chef, et tantôt encore à sa compétence vraie mais qu'il emploie à mauvais escient. Dans certains cas, et dans certaines administrations, le responsable préfère s'entourer de gens corrompus ou ayant des penchants pour la corruption dans le but de les maintenir en laisse et de se protéger lui-même contre les éventuels empiètements sur son autorité. C'est dire que les hommes liges sont les mieux prisés par les chefs de nos institutions administratives et économiques, et les corrompus et les incompétents ont le plus souvent leur confiance. En d'autres mots, ceux qui gèrent en particulier les budgets d'équipement ou qui s'occupent des appels d'offre ou des moyens généraux au sein des diverses institutions administratives et économiques ont toujours la faveur du grand chef, et auxquels il prête une oreille complaisante.
Une dernière précision s'impose pour dissiper toute équivoque éventuelle : tous les experts des commissions précitées ne sont point incompétents ou inféodés, tant s'en fout. Il en est qui sont, au contraire, d'un haut niveau de compétence, et qui se montrent par ailleurs d'une grade probité intellectuelle doublée d'une rectitude du jugement. Mais ils sont immergés dans une masse confuse d'individus amorphes, indécis, et incompétents qui contrarient leurs efforts et entravent leur esprit imaginatif. Les femmes et les hommes détenteurs de compétence et d'esprit novateur sont légion dans tous les secteurs de la vie économique, sociale, culturelle, artistique et scientifique de notre pays, mais ils se trouvent pour la plupart brimés par les moins compétents qu'eux. Nul ne saurait nier cette réalité que d'aucuns vivent et ressentent de manière profonde.
Enfin, si la production scientifique, et partant, les innovations technologiques progressent à pas de tortue dans notre pays, c'est parce que les compétences dont sont porteurs les honnêtes citoyens épris de leur pays et de leur savoir-faire, se trouvent confinés dans les marges, méprisés, et auxquels on préfère les figures pâles et incompétentes…
Prochaine article :
Quand le fonctionnaire s'érige en expert scientifique.
*Ahmed Rouadjia est docteur en histoire, professeur à l'Université de Msila et directeur du Laboratoire de recherche d'histoire, de sociologie et des changements sociaux et économiques. Il a notamment publié Les Frères et la mosquée. Une enquête sur le mouvement islamiste en Algérie (Karthala, 1990), Grandeur et décadence de l'Etat algérien (Karthala, 1994) et Les Enfants illégitimes de la République (Maisonneuve et Larose, 2004).
[1] Toutes ces citations sont tirées de la rubrique « qui sommes nous? » du site du DGRSDT.
Cf. http://www.dgrsdt.dz/Fr/?fc=Qui-sommes


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