Expo 2025: le Pavillon Algérie abrite la Semaine de l'innovation culturelle    Ouargla: Meziane préside l'ouverture de la rencontre régionale des journalistes et professionnels des médias    Vers un développement intégré dans le Sud du pays    Inspection de la disponibilité des produits alimentaires et du respect des règles d'hygiène et des prix    Quand les abus menacent la paix mondiale    La famine se propage    Higer célèbre 20 ans de présence en Algérie et inaugure une nouvelle ère avec la nouvelle série V    Ghaza: 212 journalistes tombent en martyrs depuis le 7 octobre 2023    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 51.495 martyrs et 117.524 blessés    Des rencontres, du suspense et du spectacle    Veiller au bon déroulement des matchs dans un esprit de fair-play    Gymnastique artistique/Mondial: trois Algériens qualifiés en finale    La côte d'alerte !    Hadj: début samedi des réservations en ligne des chambres d'hôtels à La Mecque    Se présenter aux élections ne se limite pas aux chefs de parti    Un art ancestral transmis à travers les générations    Mondial féminin U17/Algérie-Nigéria (0-0): un parcours honorable pour les Vertes    Signature d'un mémorandum d'entente entre la cour constitutionnelle algérienne et son homologue turque à Istanbul    Chargé par le président de la République, Attaf arrive à Rome pour représenter l'Algérie aux funérailles du Pape François    Judo/Championnats d'Afrique individuels: l'Algérie décroche sept médailles    Signature d'un mémorandum d'entente entre l'ENSUP-énergies renouvelables et la société chinoise LONGI en matière de recherche et de développement    Projection à Alger du film documentaire "La Saoura, un trésor naturel et culturel"    Averses orageuses, vendredi et samedi, sur plusieurs wilayas du pays    Boudjemaa préside la cérémonie d'installation de la commission chargée de la révision du Code de procédure civile et administrative    Ghaza: le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 51.439 martyrs et 117.416 blessés    Abdelhamid Bourayou, un parcours au service du patrimoine amazigh    Exposition à Alger en hommage au militant anticolonialiste yougoslave et ami de l'Algérie, Zdravko Pecar    Le président de la République achève sa visite à Béchar : des projets stratégiques reflétant la volonté de l'Etat de réaliser un développement intégré dans le Sud    Ooredoo brille lors de la 2e journée de l'ICT Africa Summit 2025    Guerre ouverte contre la violence !    Naissance d'un club sportif du nom du chahid Pr Djilali-Liabes    Des armes de guerre du Sahel et des drogues du Maroc saisies par l'ANP    Condoléances du président de la République à la famille de la défunte    Les tombeaux royaux de Numidie proposés au classement ''dès l'année prochaine''    Un programme sportif suspendu    «Construire un front médiatique uni pour défendre l'Algérie»    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Crise mondiale: Les partis algériens sur le banc de touche
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 17 - 10 - 2008

Rien de plus futile et de plus dérisoire, en fin de compte, que le discours partisan aujourd'hui, sur la crise financières mondiale, et ses effets sur l'Algérie. Sans capacité d'analyse claire et à la hauteur de cet «énigme» internationale, le discours des partis politiques algériens s'est enlisé à la fin, dans le registre de l'inutile, quand ce n'est pas celui du surréalisme et des banalités idéologiques de chaque courant. En fin de semaine dernière, le MSP, et lors d'une conférence sur la crise économique mondiale et outre sa solution, d'un renforcement du contrôle de l'Etat sur le système financier et des banalités genre «encouragement de l'investissement hors hydrocarbure, afin de prémunir l'économie nationale», ou diversifier les réserves de change, en plusieurs monnaies, le parti islamiste versera dans des lectures étonnantes comme: «cette crise est le résultat de l'absence de transparence dans les transactions financières au sein du système financier et bancaire, des plus puissantes économies dans le monde ». Pour conclure à la fin à la théorie que la crise, qui a généré une forte récession des bourses mondiales est «délibérée», car il était possible de l'éviter ou d'en réduire l'impact sur les autres économies, selon Soltani. Un autre spécialiste du courant conclura à son tour, à la solution des mécanismes de financement alternatifs, dont l'utilisation des chèques financiers, qui font partie des moyens de financements islamiques, solution miracle de ce courant islamiste. Durant le même week-end, le président du FNA, Moussa Touati, appellera à un « éveil » pour l'édification d'un Etat juste et équitable, avant d'évoquer les répercussions de la crise financière mondiale, en affirmant que si cette dernière n'a pas eu d'impact sur l'Algérie, «c'est que notre pays, ne dispose pas d'une structure économique et compte toujours sur les recettes du pétrole». Pour le mouvement En-Nahda, qui a tenu ce jeudi, aussi, la 1ère session ordinaire de son Conseil consultatif national, qui sera sanctionné par l'élection du président du conseil et du secrétaire général du mouvement, il préconisera «une augmentation des salaires de tous les employés», qui est «une nécessité pour pallier à la baisse du pouvoir d'achat, d'une part, et contrecarrer les répercussions de la crise financière mondiale»
d'autre part, en concluant par une interrogation sur «l'avenir des fonds algériens déposés auprès des banques étrangères». Le thème de causes et des retombées de la crise financière internationale, a été aussi, au centre du débat du forum intellectuel du parti du FLN organisé sous l'égide de Belkhadem. Ce dernier estimera à son tour, que les retombées de la crise sur l'Algérie peuvent épargner le pays, «grâce à une gestion prudente de nos épargnes». Une opinion vite confirmée par les spécialistes présents, dont Abdelkrim Harchaoui, député et ancien ministre des Finances, et reconnue par les gestionnaires du Fonds Monétaire International (FMI) eux-mêmes. Selon le patron du FLN, l'Algérie «est moins exposée à la crise», car elle n'est pas liée directement aux marchés financiers, ce qui nous place «dans une situation encourageante et plus confortable» et ce, grâce «au remboursement par l'Algérie de sa dette extérieure et de sa gestion des épargnes de la nation». Le FFS, enfin, a relevé la nécessité de «réfléchir sérieusement aux conséquences de la crise financière internationale», sans autres propositions, ou lecture plus approfondie. Une réserve que la patronne du PT jugera inutile en plaidant pour un «véritable» dialogue sur la crise financière mondiale à l'APN. La crise nous concerne car, «nous avons de l'argent à l'étranger et nous importons des produits alimentaires et donc, nous sommes concernés par différents aspects». La conclusion de tous étant qu'il y a un énorme manque de visibilité nationale et que la situation du pays ne permet plus que d'attendre les effets, étant sans pouvoir sur les causes. Une évidence que certains partis évitent d'assumer et qui donne à leur discours, le ton parfois comique ou banal de l'analyse par défaut.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.