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Non ce n'est pas ainsi, vraiment pas !
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 25 - 08 - 2020


In Facebook.
Ceux qui ont échoué, en conduisant le pays à l'impasse actuelle, ne peuvent prétendre le réformer ni l'engager vers un avenir meilleur. Quoiqu'ils en disent, ils ne le peuvent pas , parce que formés à l'école du parti unique, de la pensée unique et par-dessus tout, ils n'ont aucune confiance en la seule force capable de changer l'état des choses, c'est-à-dire le peuple comme entité politique. La notion de citoyenneté leur étant étrangère en raison d'une culture nourrie d'autoritarisme et d'élitisme, ils ignorent ce qu'est le consensus, la concertation, le débat contradictoire, la critique et l'autocritique. Toutes choses indispensables si on veut mobiliser les gens et les impliquer dans les affaires de la cité.
Or on ne peut gouverner un pays contre sa volonté et aujourd'hui la majorité aspire au changement. Pas simplement un changement d'hommes mais aussi de paradigmes. Le vieux monde né avec l'indépendance, héritier de la colonisation pourrit sur pied, c'est une vieille machine obsolète qui ne peut servir à rein d'autre qu'à reproduire l'échec. Oui nous sommes devant une panne généralisée du système présidentialiste et non démocratique. Or au lieu d'avoir l'intelligence pour regardes les choses en face, en appeler à toutes les énergies créatrices du pays, et il y en a, on préfère jouer à huis clos, entre copains et « vieux de la vieille » .
Faute d'un diagnostic franc et sincère on opte encore une fois pour les solutions du passé. On préfère les postures rigides et populistes, consistant à vouloir faire marcher la société à coups d'oukases, de décrets et de discours moralisateurs. Que dans le plus grand pays d'Afrique, et la troisième puissance militaire du continent, la plus haute autorité de l'Etat en vienne à s'occuper de l'eau dans les robinets et du débit internet ou encore des feux de forêts alors que les défis auxquels fait face le pays, économiques, technologiques, environnementaux, civilisationnels sont considérables, c'est qu'il y a bugg dans la machine. Car peut faire un ministre en l'absence d'une organisation, de moyens, de personnel, de technicité, et de suivi etc... Or tout cela n'existe plus.
Des années de prédation ont délité les appareils d'Etat. L'administration a perdu le savoir-faire et les techniques accumulés durant des années. L'image la plus révoltante sans doute, est ce téléphérique de Constantine ( haute technologie) construit à coups de millions de dollars, et qui en moins de cinq ans est livré à la ferraille. Et que dire des milliers de nos cadres compétents aptes encore à servir, mais dont personne n'en veut. Et ces milliers de jeunes qui fuient le pays. Ces exemples peuvent être multipliés par mille. Or si on ne fait pas le bilan exact de cette débâcle comment peut-on prétendre repartir du bon pied.
Il faudrait une cure de désintoxication générale de la rente accompagnée d'une catharsis collective, pour tout se dire franchement et faire le diagnostic de ce que nous avons fait de notre indépendance. Partout désolation, plus personne ne veut travailler pour l'Etat , et encore moins lui obéir. Il y a une vraie désobéissance civile... Le ministre aura beau sanctionner, hurler, se démener, encore faudrait-il qu'il soit obéi. Tout le monde fait le dos rond, du sommet à la base et vice versa. On ment, on trompe sur la marchandise, les chiffres sont faux, les ordres détournés. C'est dire combien le mal est profond. Ce n'est pas seulement une question de moyens et de leurs mises en œuvre, il s'agit d'une crise morale profonde résultat d'une évolution lente et inexorable d'un système antinational. Les hommes y ont leur part de responsabilité, parce qu'ils savaient où cela devait conduire et ils n'ont pas voulu entendre les rappels à l'ordre.
Quand les gens se mettaient en grève, manifestaient, quand des militants s'alarmaient des risques que courait le pays, quand ils osaient parler, écrire, on les a mis en prison, on les a traités d'agents de l'ennemi.Voilà où nous en sommes ! Au pied du mur et tous les ordres, toutes les bonnes intentions du monde ne suffiront pas pour faire redémarrer la machine. Il en faut plus, il faut redonner confiance aux gens, une vraie confiance , sincère honnête. Comment ! Chacun doit avoir sa solution et il y en a plusieurs, mais l'une me semble la plus importance : prendre acte de l'échec du système et changer de paradigme, en remettant la souveraineté du peuple au cœur de tout projet d'avenir.
Les gens ne croient plus dans les sauveurs suprêmes, ils veulent être sauvés par eux-mêmes, être au cœur de l'histoire et de leur temps. Un rêve ? Que les Drareni ne soient plus mis en prison, mais écoutés parce qu'en écoutant une pensée différente on en sort grandi et meilleur. Un autre rêve, que l'amalgame entre Politique, Religion et Histoire ne soit plus le fond de commerce de l'exécutif comme cela semble être le cas, pour ce 1er novembre. Sinon c'est à la nation et ses fondements qui risquent de prendre un coup.


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