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La question de la dissolution du parti doit être tranchée. L'ANR dans l'attente d'un congrès
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 17 - 10 - 2009


Liberté le 17 octobre 2009
Il semblerait que l'ANR a perdu toutes ses marques d'antan depuis la démission de son président fondateur, M. Rédha Malek. Une tentative de tenir un congrès extraordinaire le 14 mai 2009, en vue de pourvoir à son remplacement avait été avortée. Il s'y trame des choses qu'un membre fondateur, Hocine Aberkane, avocat, a dénoncé au président intérimaire par lettre du 3 juin. Nous publions, à la demande de M. Aberkane le contenu de sa lettre. Une vraie recette pour une fin de crise du logement ou un nouveau coup d'épée dans l'eau ?
J'élève ma protestation, que sans doute tous les membres fondateurs de notre mouvement partageront, en exprimant ci-après mes réserves. J'ai répondu à l'invitation de participer à la réunion de la commission de préparation du congrès, qui s'était tenue au siège du parti le 28 du mois écoulé.
Lors de cette réunion, j'ai entendu d'une part, des aberrations qui m'ont atterré sur les motifs douteux invoqués du refus par les autorités de délivrer l'autorisation pour la tenue du congrès le 14 mai ainsi que des accusations de trahison entre membres dirigeants qui (sic) s'invitaient en famille de surcroît. Je ne pensais pas jusque-là que l'activité partisane était une affaire familiale.
A cela j'ajoute une idée émise par le président de la commission de préparation de fixer une nouvelle fois et sans concertation préalable, la date du prochain congrès au 19 juin. Sur ces propos, j'ai quitté la réunion en signifiant à l'assistance que la commission de préparation dont le mandat avait expiré avec l'échec essuyé le 14 mai, n'avait plus aucune légitimité pour délibérer pour un futur congrès, pas plus, d'ailleurs, que le bureau national et le président par intérim, qui ne peuvent dans cet intervalle qu'expédier les affaires courantes du parti en attendant l'élection d'un président en titre. La raison majeure de ma position à cet égard est la suivante : Monsieur Rédha Malek, président fondateur, qui avait tant donné à l'ANR voulait sa dissolution, sentiment appuyé par l'ensemble des membres fondateurs. Il estimait à juste titre qu'il n'y avait plus de place pour l'action politique partisane digne de ce nom dans le pays où toutes les portes sont fermées par le système autoritaire actuel. Sa proposition de dissolution s'était à l'époque heurtée à la rigueur des statuts qui exigent que seul un congrès peut la prononcer.
Il a, alors, préféré se retirer en rendant publique sa démission contenant un message fort à l'adresse des militants.
Depuis, il faut se rendre à la réalité que l'ANR n'est plus qu'une ombre, en dépit des efforts des uns et des autres de lui redonner une certaine vitalité, malheureusement sans succès palpable.
C'est dire que le charisme compte énormément dans toute entreprise politique fondée sur des bases saines.
L'idée d'un congrès extraordinaire a émergé à la suite de consultations entre militants dans un esprit de fidélité à la ligne du parti et à ses prises de positions de ne jamais renoncer à ses principes et aux valeurs contenues dans la déclaration de mai 1995, les statuts et le règlement intérieur du mouvement.
La réunion du conseil national ou ce qui reste de ses membres du 19 février 2009 a été déviée de son objectif de pourvoir au poste de président légitiment élu s'entend. C'était le seul point nodal qui était inscrit à son ordre du jour.
Bien entendu et conformément à l'esprit des statuts et du règlement intérieur, il a été adjoint par inadvertance d'autres modifications sur lesquelles un congrès extraordinaire ne peut décider.
Je vous renvoie pour cela à la lecture des articles de ces deux textes relatifs au domaine et à la remarque du ministère de l'Intérieur. En fait, il s'est avéré que 3 ou 4 personnes du bureau national ont pris en main l'opération d'organiser le congrès extraordinaire, s'arrogeant ainsi tous les pouvoirs de décision.
1- Des bureaux de wilaya inexistants ou sans effectif de militants ont été créés sur mesure, et des délégués au congrès désignés de façon arbitraire.
Dans certains cas, les responsables des bureaux régionaux ou locaux en exercice n'ont pas été informés de la démarche.
2- Les autres délégués ont été cooptés par des membres du bureau national et non désignés par la base militante en violation de l'article 10 des statuts qui prescrit que “le congrès, organe délibérant, regroupe les délégués de l'ensemble des militants…”
Les délégués au congrès sont donc l'émanation de la base et il n'appartient pas à des membres du bureau national ou au président par intérim de se substituer à ce choix. Toute intervention dans ce domaine constitue donc une violation de la volonté des militants de donner démocratiquement mandat à leurs représentants congressistes.
3- Le quota de délégués au congrès doit être proportionnel au nombre de militants de chaque bureau de wilaya.
À titre d'exemple, il s'est avéré que le bureau de wilaya d'Alger a présenté une liste de 44 noms de délégués. Ce bureau ne compte peut-être pas autant de militants de base dans ses effectifs, ce qui reste à vérifier. Une autre liste portant proposition des membres à élire au conseil national a été arrêtée et remise au président par intérim pour l'appuyer.
4- Des délégués auraient signé une feuille de présence prérogative qui relève exclusivement de la commission de validation des mandats des délégués au congrès. Ces quelques observations qui ne souffrent aucune contestation sont suffisamment éloquentes pour montrer dans quel état et avec légèreté est géré le parti pour ses deux organes exécutifs provisoires qui veulent une nouvelle fois aller à un congrès extraordinaire artificiel et préfabriqué.
Je me permets une note personnelle.
Si la futur ANR “post-Rédha Malek” et celle dont voulaient tous les membres fondateurs doit continuer à faire de l'action politique avec des pratiques de ce genre, il vaudrait mieux qu'elle disparaisse, désormais qu'elle est vidée de ses cadres, de ses soutiens, de l'intérêt qu'elle avait suscité parmi des associations civiles et professionnelles, de l'élite nationale et de tous les patriotes jaloux de voir émerger une nation moderne, un Etat capable de promouvoir les droits fondamentaux des citoyens sans aucune exclusion, chacun avec ses aspirations dans le cadre d'une démocratie participative.
J'ai entendu dire et répéter dans nos réunions que l'ANR ne peut pas faire exception aux autres partis qui pratiquent la “triche” pour exister.
Ce mal qui, malheureusement, se trouve partout dans la classe politique du pays où chaque parti, petit ou important, en dehors ou au-dedans du pouvoir, se targue à lui seul de gérer les affaires de la nation et d'assurer les fonctions de l'Etat.
Nous sommes un peu dans un multipartisme “débraillé” où chacun d'eux porte la marque d'un parti unique, ce qui fait la division de ceux qui aspirent accéder au pouvoir et fortifie ceux qui le détiennent en guise d'un butin, refusant de le partager. Ceci-dit, je maintiens que l'équipe actuelle provisoirement à la tête de l'ANR ne dispose d'aucune légitimité pour organiser un congrès ordinaire ou extraordinaire pour déficit de représentation.
Il est temps de se persuader de cette réalité et de saisir la proposition de Rachid Hamoutène faite à la réunion du 28 mai de revenir au respect des statuts et du règlement intérieur en convoquant une réunion du conseil national à qui il sera demandé de prendre les décisions utiles qui s'imposent en pareil cas.
J'adhère, pour ce qui me concerne, tout à fait à cette démarche et je suppose que ce sera là l'attitude des militants sincères encore présents dans nos rangs.
_________________________
Note de l'adm : nous avons publié cet article non pas pour faire une quelconque publicité à cette « association à caractère politique » qui ne représente que sa poignée de « fondateurs » (et encore?), mais pour montrer l'évolution naturelle d'une formation créée de toutes pièces et encouragée par les officines de l'éradication, dans le cadre d'une reconfiguration artificielle du paysage politique en lieu et place des véritables partis éliminés ou déstabilisés par des « complots scientifiques » ou autres intrigues des « services ». Une énième leçon pour les « décideurs » qui ont mené l'Algérie vers cette ruine. Ils doivent comprendre, avant qu'il ne soit trop tard, qu'il est impératif de sortir du champ politique artificiel, fécondé in vitro, pour entrer dans le champ politique authentique, qui reflète les réalités nationales et qui tienne compte des forces politiques véritables ancrées dans la société et imprégnées de ses valeurs culturelles.
Salah-Eddine.


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