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Algérie : La grève de la faim d'une licenciée par une multinationale ignorée par la presse

Nos médias et nos « représentants » des Droits de l'Homme sont décidément, en plus de tout ce que nous pouvons leur reprocher, et qui serait trop fastidieux à lire, frappés d'une affection bizarroïde qui s'apparenterait à un mélange de schizophrénie et d'autisme. Schizophrénie parce qu'ils savent être de redoutables défenseurs de certaines causes, honorables s'il en est, au moment où ils en ignorent totalement d'autres, qui sont parfois flagrantes, criantes et même hurlantes. Autisme, parce que vous auriez beau leur crier qu'ils se rendent ridicules, et peu crédibles, en s'égosillant pour les uns au moment où ils étouffent de leurs propres mains l'agonie des autres, ils continuent de plus belle à moduler leurs états d'âme à la tête du client, ou plutôt, devrais-je dire, en fonction des consignes qu'ils reçoivent. Ils n'ont qu'une seule oreille, et elle a été achetée par ceux qui font les partitions.
C'est le cas, aujourd'hui, du traitement, ou plutôt du vacarme médiatique qui est fait autour de la grève de la faim qu'observe la militante Sahraouie, Aminatou Haïdar. Sans préjuger de la légitimité de son geste, nous ne pouvons nous empêcher de constater que tous nos journaux, publics ou privés, nos radios, notre Unique et envahissante télé, en passant par les manifestations de tout genre, conférences de presse et monologues de circonstance, débités par les Farouk Ksentini et autres droidelomistes patentés et rémunérés, tout ce monde on ne peut plus interlope, et qui jette la suspicion sur tous les soutiens qu'il apporte, nous a tellement abreuvés de ses professions de foi à la guimauve qu'ils ont presque réussi à nous rendre Aminatou Haïdar antipathique.
Au même moment, une Algérienne, Mehdi Meriem est licenciée comme tant d'autres, comme une malpropre, par son employeur de la multinationale British GA, en violation des lois et règlements du pays. Cette Dame, qui a frappé à toutes les portes, a compris sa douleur, en se rendant compte que ces colons nouveau style se comportent en pays conquis, tout simplement, parce qu'ils sont protégés par de « grands commis de l'Etat » dont ils graissent généreusement la patte et le reste aussi.
Et ainsi donc, malgré son bon droit, on ne peut plus évident, encore plus évident que celui de Aminatou Haïdar, en ce sens que des multinationales viennent l'opprimer dans son propre pays, avec la complicité ouverte des premiers dirigeants du pays, de leurs familles, de leurs clientèles et de toute une faune de super harkis, notre infortunée compatriote n'a pas d'autre choix que de recourir à l'ultime et la seule possibilité qui lui reste: La grève de la faim.
Mal lui en prît ! Dans son infinie naïveté, comme tous les Algériens qui n'ont pas compris le schlimblick, et qui continuent de se croire citoyens d'un pays normal, notre infortunée compatriote décide d'imiter Aminatou et entame donc une grève illimitée de la grève de la faim.En prenant bien souvent d'en informer tous les medias et tous les droidelomistes.
Aujourd'hui, elle en est à son douzième jour de la faim. Les medecins qui l'ont examiné l'ont averti qu'elle entrait dans une phase critique, que son état de santé ne lui permettait pas de continuer à ne pas se nourrir. Des militantes du SNAPAP, un syndicat libre, ont tenté d'avertir l'opinion publique, en allant taper à toutes les portes des journaux, et ont poussé le zèle jusqu'à écrire à Bouteflika himself, sans compter tous les Farouk Ksentini. Mais rien à faire. La schizophrénie et l'autisme avaient déjà sévi. C'est qui cette dame d'abord ? Quoiiiii ! Elle est licenciée , Et après ?Elle n'est pas la seule, dis donc ! Et de quel droit, bidabor, se permet-elle de venir agacer les honnêtes journalistes qui ne reçoivent de consignes de personne. Non mais…
Alors, avis à Madame Mehdi, à Yassine Zaïdi et à tous ces salariés qui ont été broyés par les multinationales qui font le plein de flouss dans notre pays: Ne vous y frottez plus !
Vous ne pesez rien devant ces grosses poubelles.
Vous savez mieux que nous tous qui sont leurs associés et leurs larbins. Vous le savez n'est-ce pas ?
Alors sachez une fois pour toutes que vous n'êtes rien dans votre propre pays.
Et puis d'abord, depuis quand l'Algérie est-elle votre pays ? Vous êtes juste des locataires taillables et corvéables à merci.
Vos dirigeants sont des crapules mais c'est eux qui décident qui doit figurer à la Une des medias, votre justice est à leurs ordres et elle serait capable de vous condamner à la pendaison publique si on le lui demandait, votre presse se vend au plus offrant, son engagement se mesure au nombre de pages de pub, et elle ne se permettra jamais de porter atteinte aux associés de Si flène, hacha, vos representants « officiels » des droits de l'homme sont payés rubis sur l'ongle pour chaque cas comme le vôtre qu'ils font passer à la trappe, et votre opinion publique n'a pas de temps à perdre avec vous. La vie est trop dure. Chacun pour soi.
Et ne me demandez pas ce qu'il faut faire, puisque ni la violence, ni la résistance, ni quoi que ce soit ne viendra à bout de ces vampires qui vous sucent la vie.
Ils sont comme l'hydre de Lerne. Vous coupez une tête, elle régénère aussitôt. Quand à la tête mortelle, il faudrait beaucoup pour la trouver, et Hercule est aux abonnés absents.
Donc chère Madame Mehdi, quand on ne s'appelle pas Aminatou, on ne fait pas de suicide de la faim.
D.Benchenouf


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