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Aujourd'hui 05 janvier 2010 : 27e jour de grève de la faim de Mme Mériem Mehdi.
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 04 - 01 - 2010

Sit-in devant la Maison de la Presse d'Alger. Revue de presse
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DEGRADATION DE L'ETAT DE SANTE DE MERYEM MEHDI
Sit-in d'alerte du Snapap devant la maison de la Presse
Le Soir d'Algérie, 4 janvier 2009
En guise de soutien à Meryem Mehdi, en grève de la faim depuis 24 jours et dont l'état de santé inquiète, des syndicalistes du Snapap ont observé hier un rassemblement devant la maison de la presse Tahar-Djaout. Meryem Mehdi, ancienne employée de British Gas, proteste contre son licenciement qu'elle estime abusif.
Sofiane Aït-Iflis – Alger (Le Soir) – Les syndicalistes du Snapap, rejoints par des militants associatifs et des parlementaires, en la personne de Tahar Besbes, ancien militant syndical et actuellement député RCD, ont, par cette action, voulu dénoncer le licenciement de Meryem Mehdi, mais aussi alerter sur les risques qu'elle encourt, tant son état de santé s'est dangereusement dégradé, au point de nécessiter une évacuation vers l'hôpital de Zmirli, (Cinq- Maisons) puis Mustapha- Pacha (Alger). Exhibant des pancartes où l'on pouvait lire : «Nous sommes tous des Meryem», «Abat l'esclavagisme chez la multinationale British Gas», les regroupés devant la maison de la Presse ont tenu à dénoncer le silence du ministre du Travail face à «un drame humanitaire». Selon eux, il ne se conçoit pas que le département de Tayeb Louh se drape dans le silence pendant que, suite à son licenciement, une employée de British Gas est en danger de mort. A en croire un communiqué du Snapap, Meryem Mehdi a été évacuée à l'hôpital le 31 décembre, suite à l'aggravation de son état de santé : «Chute de tension artérielle, hypoglycémie, perte de poids de 40 %, trouble de l'appareil urinaire, difficulté respiratoire, dégradation dangereuse de son système immunitaire.» Pour rappel, Meryem Mehdi employée chez British Gas depuis le 15 mars 2007 en tant que coordinatrice d'administration, a été licenciée le 6 novembre dernier. Pour la gréviste de la faim, ce licenciement est abusif. Pour la British Gas, ce licenciement est motivé par le refus par l'employée de son nouveau poste de travail. Meryem Mehdi exerçait à Hassi Messaoud, selon le système de rotation 4×4. British Gas, suite à une organisation du travail, a supprimé le poste de travail de Meryem Mehdi et l'a remplacé par un poste de travail continu, c'est-à-dire un travail de huit heures par jour à raison de cinq jours par semaine. Meryem Mehdi a refusé le nouveau système de travail. British Gas lui aurait proposé une solution alternative, soit une indemnité de 5 mois de salaire au cas où elle désirait partir. Dans sa lettre de licenciement, British Gas a souligné que Meryem Mehdi a exigé une indemnité de départ correspondant à 15 années de service. Une exigence que l'employeur a rejetée. La rupture du contrat a été prononcée conformément au contrat de travail liant les deux parties qui stipule, dans son article 4, que «l'employée exercera ses fonctions à Hassi Messaoud. Toutefois, elle est tenue d'accepter toute affectation en tout lieu d'activité de la société et pour tout poste de travail correspondant à ses qualifications professionnelles dès lors que les nécessités de service l'exigent et ce, jusqu'au terme de la période contractuelle ». Il serait intéressant de savoir ce que l'inspection du travail et la justice penseront de cette rupture de contrat de travail. Meryem Mehdi n'en a pas recouru.
S. A. I.
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Sit-in de solidarité avec Meryem Mehdi, la « Aminatou Haïder algérienne »
Pour en finir avec la « principauté pétrolière » de Hassi Messaoud
El Watan, 4 janvier 2010
Nous sommes tous des Meryem Mehdi ! », scande Yacine Zaïd, l'un des principaux animateurs du mouvement de soutien à l'ex-employée de British Gas, à Hassi Messaoud, qui vient d'être licenciée, et qui en est à son 24e jour de grève de la faim.
C'était lors d'un sit-in de solidarité organisé hier à la maison de la presse. Parmi les présents, des représentants de la LADDH, du comité des femmes, du Snapap ainsi que de SOS Disparus. Les manifestants brandissaient des pancartes de circonstance sur lesquelles on pouvait lire : « La femme algérienne n'est pas à vendre », « A bas l'esclavage de la multinationale British Gas », « Nous sommes tous avec Meryem Mehdi »…Yacine Zaïd improvise un speech dans lequel il explique le sens de l'action de protestation de Mme Mehdi : « Meryem Mehdi est en danger de mort. Elle ne demande pas une augmentation de salaire, elle défend notre dignité à tous ! », martèle-t-il. Yacine Zaïd sait de quoi il parle. Lui-même a fait l'objet d'un licenciement de la part de la société où il travaillait, à Hassi Messaoud toujours. « J'ai été licencié pour avoir revendiqué le droit de créer une section syndicale. Les multinationales exerçant dans le Sud ne veulent pas entendre parler du droit de créer des syndicats. La seule section syndicale qui existe remonte aux années 1970, sous Boumediène. Depuis, rien. Et quand, en 2006, j'ai voulu en créer une sous la houlette de l'UGTA, ça m'a valu les pires avanies », explique Yacine. Aussi, dès que le cas de Meryem Mehdi a éclaté, Yacine Zaïd était son premier relais. Sur son site internet ainsi que sa page facebook, le militant syndicaliste compile tous les documents, articles de presse et autres témoignages vidéo relatifs à la situation des travailleurs algériens dans le Sud, une situation qu'il n'hésite pas à qualifier « d'apartheid » (voir : http://yacine-zaid.mylivepage.com).
Un tabou nommé harcèlement
« Il y a une sorte de tabou sur la situation des travailleurs en poste à Hassi Messaoud, et particulièrement les femmes qui subissent toutes sortes de harcèlements », nous confie Yacine Zaïd, avant de lâcher : « C'est un véritable Guantanamo ! Et tout le monde est complice. Les droits sociaux des travailleurs sont bafoués et l'inspection du travail n'intervient pas. Ils sont traités comme des esclaves. » Pour lui, Meryem Mehdi est le symbole même de la femme qui se bat pour sa dignité et qui tient à briser justement ce tabou. De son côté, Khelil Abdelmoumen, secrétaire général de la LADDH, dira : « Nous soutenons l'action de Meryem Mehdi, car nous considérons qu'elle reflète un malaise profond à propos des sociétés qui activent dans le Sud algérien. Nous avons l'impression que ce sont des zones de non-droit où les lois algériennes ne s'appliquent pas pour tout le monde, notamment le droit syndical qui n'est pas reconnu. Les pouvoirs publics ne veulent pas s'occuper de ce genre de problématiques. Je pense qu'il faut ouvrir une enquête sur ces pratiques des sociétés étrangères qui bafouent nos lois. Il y a une omerta sur les dépassements dans le sud du pays. » Et de faire observer que « dans l'inconscient collectif des Algériens, le Sud est synonyme de Sonatrach, ce qui supposerait la présence d'une section UGTA ». Or, il s'avère que nos salariés sahariens ne jouissent pas toujours d'une « couverture syndicale », loin s'en faut. Pour sa part, le porte-parole de l'Association algérienne pour l'éradication de la pensée coloniale, Ahmed Bensaïd, qui était présent à ce sit-in, note que dans bien des cas, « istithmar » (investissement) rime avec « istiâmar » (colonisation). « Ces compagnies usent de pratiques néo-colonialistes. Les sociétés pétrolières en Algérie en particulier jouissent de prérogatives excessives et exploitent la main-d'œuvre algérienne sans vergogne », assène-t-il, avant de déplorer le silence des autorités sur le cas Meryem Mehdi, « le ministère de l'Energie et celui du Travail en tête ». « Hassi Messaoud est devenue une zone interdite aux Algériens et dans cette zone, il semblerait que l'indépendance ne soit pas tout à fait achevée », renchérit M. Bensaïd. Rappelons que lors de sa visite à Ouargla en mars 2004, le président Bouteflika et les membres de l'Exécutif qui l'accompagnaient ont été accueillis avec des pierres par les jeunes de la wilaya qui, par cette fronde, tenaient à dénoncer leur exclusion du marché de l'emploi généré par la capitale de « l'Algérie utile » comme l'appelle Aït Ahmed, sachant que Hassi Messaoud se trouve à 80 km à peine de la ville de Ouragla.
Un nouvel an comateux
Pour revenir à Meryem Mehdi, c'est suite à son licenciement qui lui a été signifié par une lettre datée du 5 novembre 2009 qu'elle a décidé d'entamer une grève de la faim illimitée à la maison des Syndicats, ceci afin de protester contre une décision qu'elle a estimée arbitraire. Au terme de 24 jours de grève, la stoïque employée de British Gas est dans un état critique. « Pour le 23e jour de la grève de la faim, on enregistre une grave détérioration de l'état de santé physique et moral de la gréviste de la faim », alerte le comité des femmes du Snapap qui parle de « non-assistance à personne en danger ». Nous apprenons ainsi que Meryem Mehdi a vécu le passage au nouvel an « dans un état comateux ». Pendant ce temps, British Gas se mure dans un silence inexplicable. En nous appuyant néanmoins sur la lettre de licenciement dont El Watan a obtenu une copie, nous pouvons décrypter tant bien que mal les mobiles de BG. La compagnie britannique justifie la rupture du CDI qui la liait à son employée par une mésentente sur la réorganisation du travail au sein de l'entreprise : « Vous avez été recrutée en vertu d'un contrat de travail en date du 15 mai 2007, en qualité de Administration & Operations Coordinator, pour exercer à Hassi Messaoud suivant le système de rotation 4×4 », peut-on lire dans ladite lettre. « La société a été contrainte suite à une réorganisation du travail de supprimer votre poste actuel qui sera remplacé par un poste de travail en continu, à raison d'une amplitude hebdomadaire de huit heures par jour, cinq jours par semaine. » « En application de cette nouvelle organisation, la société vous a proposé le même poste de travail mais en continu, conformément à l'article 4 du contrat de travail (…) Elle vous avait également donné le choix, contrairement aux nécessités de la société, de partir avec une indemnité de départ définitif correspondant à cinq mois de salaire. Par lettre en date du 29 octobre 2009, vous avez rejeté les deux propositions de la société BG, tout en exigeant une indemnité de départ exorbitante correspondant à 15 années de service. La société constate avec regret que vous refusez d'accepter le nouveau poste proposé, et ce, en violation de l'article 4 du contrat de travail. C'est pourquoi elle se trouve dans l'obligation de mettre fin à votre contrat de travail, avec effet à dater du 6 novembre 2009. » Voilà qui explique en gros les tenants et les aboutissements de cette affaire. Mais on l'a vu : tous ceux qui soutiennent Meryem Mehdi dans son combat se refusent à y voir un simple conflit social comme il y en a tant, susceptible d'être tranché, au demeurant, devant l'inspection du travail, au pire devant la chambre administrative du tribunal de Hassi Messaoud. Pour eux, Meryem Mehdi est une « Aminatou Haïdar algérienne » qui se bat, à sa manière, pour que les travailleurs algériens employés dans les firmes multinationales implantées dans notre vaste et précieux Sahara ne soient pas traités comme des « khamassa », des métayers des champs pétroliers, et pour que Hassi Messaoudi ne devienne pas une « principauté pétrolière » dans la république de Chakib Khelil…
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برلمانيون ونقابيون يحتجون بدار الصحافة
المطالبة بوقف تعسفات »بريتش غاز » البريطانية
يومية الفجر 04 جانفي 2010
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السناباب » تطالب لوح بالاستقالة وتؤكد أن ادعاءه بجهل قضية مريم مهدي كارثة حقيقية لجنة المرأة العاملة تؤكد أن فضائح أخلاقية وراء الطرد التعسفي وتنتقد صمت المركزية النقابية
إحتج، أمس، برلمانيون ونقابيون وممثلون عن أحزاب وجمعيات وطنية بدار الصحافة »طاهر جاووت » بالعاصمة، لمساندة الموظفة مريم مهدي، التي تصارع الموت بسبب دخولها في إضراب عن الطعام قبل 25 يوما احتجاجا على طردها من شركة »بريتش غاز » البريطانية، حيث استنكروا صمت السلطات واتهموها بالتواطؤ وافتقارها للجرأة السياسية لمواجهة تجاوزات الشركات الأجنبية•
وحركت ظروف الموظفة مريم مهدي، التي تتواجد حاليا في حالة صحية حرجة قد تؤدي بها إلى الوفاة في أية لحظة، تعاطف عدة أحزاب، على غرار الأرسيدي والنهضة والأفافاس، زيادة على ممثلين عن المجتمع المدني وعائلات المفقودين، وحتى جمعيات تجارية، ليعلنوا انضمامهم إلى لجنة مساندة العمال الجزائريين المنضوية تحت لواء النقابة الوطنية لمستخدمي الإدارة العمومية للدفاع عنها ومساندتها لكسر صمت تنظيمات حقوقية ورفضها التحرك لأسباب غير مقنعة، على حد قول رئيسة لجنة المرأة العاملة، مغراوي يمينة•
واتهمت السيدة مغراوي يمينة أطرافا مجهولة في السلطة بحماية الشركات متعددة الجنسيات، بعد عجز العدالة عن تطبيق قراراتها لإرجاع الموظفين المطرودين تعسفا، آخرها رفض الشركة السابقة الذكر الانصياع لقرار هذه الأخيرة في قضية موظفة أخرى، حيث فضّلت تعويضها ماديا فقط• كما استنكرت بشدة تصريحات وزير العمل، التي تؤكد جهله بقضية مريم مهدي، واعتبرتها كارثة حقيقية وطالبت منه الاستقالة فورا من منصبه، خاصة وأن الموظفة قبل لجوئها الى إضراب عن الطعام اتجهت أولا الى مفتشية العمل بحاسي مسعود، وبعد فشل اجتماع الصلح مع المؤسسة اختارت الانتحار ببطء•
وبينما تحدث نائب البرلمان وممثل التجمع من أجل الثقافة والديمقراطية، الطاهر بسباس، عن لوبيات تستغل أزمة الشغل بالجزائر لتمرير مشارعها على حساب الشباب البطال، وقال إن الأمر خطير تسبب في هجرة أزيد من 40 ألف إطار سام إلى كندا وحدها، قالت مغراوي يمينة إن الشركات الأجنبية حولت العمال الجزائريين إلى عبيد• فعلى مستوى مفتشية العمل بحاسي مسعود فقط هناك 280 ملف يتعلق بهذه الوضعيات، أزيد من 2592 قضية مودعة لدى العدالة، دون أن يتمكن الاتحاد العام للعمال الجزائريين من التدخل•
مريم مهدي: »سأواصل الإضراب ولو انتهى بي الأمر إلى الوفاة »
وتشير آخر مستجدات حالة مريم مهدي الصحية إلى أنها أخرجت أمس من العناية المركزة من مستشفى مصطفى باشا الجامعي بعد عجز الأطباء عن معالجتها بسبب انهيار جهازها المناعي، ورغم ذلك رفضت وقف الإضراب، حيث قالت »سأواصل الإضراب ولو انتهى بي الأمر إلى الوفاة، لعل العمال الآخرين سينالون حقوقهم بعدي »• وينتظر أن تحول المضربة إلى الطب الداخلي بعد تخوف المستشفيات من تنقل الأمراض المعدية إليها بسبب ضعف جهازها المناعي
غنية توات
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Sauvons Meryem Mehdi
Le Jeune Indépendant 04 janvier 2010
Meryem Mehdi observe une grève de la faim depuis 26 jours contre l'arbitraire de son employeur, British Gaz, sans que personne – ni de ladite compagnie ni des services de l'Inspection du travail – vienne la persuader d'arrêter sa résistance suicidaire. C'est proprement scandaleux ! On ne laisse pas mourir les gens désespérés, a fortiori une femme, sans lever le petit doigt pour tenter de régler un contentieux qui risque de tourner au drame. Comment le pays qui a soutenu Aminatou Haïder face à la tyrannie marocaine au Sahara occidental peut-il rester indifférent à la souffrance d'une Algérienne qui a refusé l'exploitation, le néoféodalisme que tentent de nous imposer ces entreprises internationales aux appétits sans limite ? Qu'ont fait nos autorités pour s'enquérir du préjudice dont se plaint notre compatriote écrasée par cette multinationale ? Probablement rien puisque la malheureuse descend la pente dangereuse de sa protestation en exposant sa santé au pire. Le sit-in de soutien à Mme Mehdi, organisé hier, devrait rappeler à tout le monde notre responsabilité collective dans ce qui pourrait arriver. Un sursaut citoyen comme pour prouver que la société civile reste vigilante quand certains de nos responsables deviennent curieusement aphones ou invisibles. Sauver Meryem Mehdi ne demande pourtant pas de mobiliser le gouvernement tout entier. Il s'agit d'un arbitrage social dans le domaine du travail, à la lumière des textes algériens et des conventions diverses avec les partenaires étrangers. L'Algérie ne manque pas de compétences en la matière. Une équipe de spécialistes pourrait prendre en charge ce dossier, dans la sérénité, en convainquant la gréviste de la faim de suspendre son action autodestructrice. Sa santé s'est gravement dégradée depuis notre précédent éditorial à son sujet. Espérons que cette fois nos décideurs ordonneront une prise en charge urgente et efficace afin que cette grave épreuve d'une travailleuse algérienne soit une leçon à l'endroit de tous ceux qui voudraient piétiner impunément les droits des Algériens en leur pays ou ailleurs.
N. M.
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Sit-in de soutien du SNAPAP à la gréviste et dénonciation des multinationales
«Nous sommes tous des Meryem Mehdi»
Le TEMPS d'Algérie 04 janvier 2010
«S'en prendre à Meryem Mehdi, c'est s'en prendre à nous tous» est l'un des messages qu'on pouvait lire sur les pancartes brandies par les syndicalistes, employés des sociétés étrangères activant au Sud du pays et membres associatifs qui ont répondu à l'appel du Snapap pour la tenue d'un sit-in à la maison de la presse Tahar Djaout en signe de soutien à leur collègue en grève de la faim depuis le 10 décembre, dont l'état de santé ne cesse de se détériorer.
L'état de santé de Meryem Mehdi s'est encore détérioré hier, au vingt-quatrième jour de la grève de la faim qu'elle observe depuis son licenciement, qu'elle qualifie d'abusif, par la multinationale British Gas. C'est le comité des femmes du Snapap qui fait désormais sienne la cause de Meriem qui a rapporté «la mauvaise nouvelle» lors du sit-in observé hier à la maison de la presse Tahar Djaout. Ils étaient des dizaines de travailleurs de diverses sociétés étrangères au sud mais aussi des représentants de familles de disparus qui ont tenu à apporter leur soutien «indéfectible à Meryem».Seulement quelques représentants ont pu accéder à l'intérieur de la maison de la presse, parmi eux le syndicaliste Yacine Zaid, licencié lui aussi par le groupe Eurest Compas, qui vient d'être entendu pour la énième fois dans un procès. «Elle est sortie une première fois hier de l'hôpital Mustapha Pacha pour rejoindre la maison des syndicats mais son état s'est gravement détérioré, nécessitant sa réadmission immédiate», nous a déclaré l'un des syndicalistes.
Alors que la police empêchait les autres syndicalistes et membres associatifs de rejoindre leurs camarades à l'intérieur de la maison de la presse, les «meneurs» brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire également «à bas l'esclavagisme de la multinationale British Gas» ou encore «la femme algérienne n'est pas à vendre». Yacine Zaid, s'adressant aux journalistes, dira dans une brève prise de parole : «Aujourd'hui nous sommes tous des Meryem Mehdi», avant d'indiquer «il viendra le jour où vous découvrirez tout sur Hassi Messaoud».
Les zones d'ombre de Hassi Messaoud
C'est l'apartheid à Hassi Messaoud, selon lui, qui accuse les multinationales de travailler avec «ceux qui veulent nuire à l'Algérie». Devant le portail de la maison de la presse, c'était l'effervescence. Nacera Ghezlane, du Snapap, nous explique dans le même ordre d'idées que le gouvernement a peur des multinationales.
Sinon, «comment expliquer que des inspecteurs du travail soient tabassés par les étrangers en plein exercice de leurs fonctions sans que l'Etat ne lève le petit doigt ?» s'interroge-t-elle, tout en déplorant aussi la sourde oreille du gouvernement de «l'Algérie souveraine» qui est allée jusqu'à nier avoir entendu parler de Meryem Mehdi, «comme l'a rapporté Louh, qui, lui, conseille de saisir l'inspection du travail». «Il y a des milliers de personnes licenciées», s'indigne-t-on du côté des syndicalistes. Ghezlane déplore l'absence en pareille circonstance des organisations de défense des droits de l'homme qu'elle taxe de théoriciens. En revanche, un soutien émanant de syndicalistes femmes palestiniennes est parvenu au comité des femmes du Snapap.
Le cas de Meryem et de beaucoup d'autres, qui n'acceptent pas la hogra, soulèvent moult interrogations sur les relations de travail en général et des clauses contractuelles qui lient les employeurs étrangers à leurs employés.
S. M.
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سناباب » تعلن حالة استنفار بعد تدهور الوضع الصحي لمريم مهدي
وزارة شكيب خليل وإدارة سوناطراك غائبة ولوح أخطأ في رأيه
اليوم 04 جانفي 2010
نواب يقرون أن السلطة ليس لها الجرأة في توقيف تلاعب الشركات الأجنبية بقانون العمل الجزائري
« سناباب » تهدد باللّجوء إلى هيئات دولية في حال استمرار صمت السلطة
اعتصم، صباح أمس، أعضاء النقابة الوطنية المستقلة لمستخدمي الإدارة العمومية « سناباب » وممثلون عن اللجنة الوطنية للدفاع عن العمال الجزائريين بالصحراء، بالإضافة إلى أطباء وبرلمانيين وإطارات جزائرية ممثلة عن عدة شركات أجنبية تعمل بالصحراء، أمام مقر دار الصحافة « الطاهر جاووت »، تنديدا بتدهور الحالة الصحية لمريم مهدي بعد أن دخلت في حالة غيبوبة.
وأعرب المعتصمون عن مساندتهم للسيدة مريم مهدي منسقة الإدارة والعمليات ب »بريتيش غاز » المطرودة تعسفا من عملها. واعتبر المحتجون أن مريم وهي أيضا عضو في لجنة المرأة العاملة في النقابة الوطنية المستقلة لمستخدمي الإدارة العمومية، قد ضحت بنفسها من أجل الدفاع عن العمال الجزائريين العاملين بالشركات الأجنبية في ظل صمت السلطات وغياب كل من وزارة العمل والطاقة وسوناطراك عن التدخل.
وقالت يمينة مغراوي رئيسة لجنة المرأة في النقابة الوطنية المستقلة لمستخدمي الإدارة العمومية، في تصريح لها ل « اليوم » عقب الاعتصام، إنها تأسف لصمت السلطات المعنية موضحة أن غياب كل من وزارة العمل والصمان الاجتماعي ووزارة الطاقة، بالإضافة إلى صمت شركة سوناطراك لدليل قاطع على وجود تواطؤ مريب مع إدارة « بريتش غاز » والعديد من الشركات الأجنبية العاملة بالصحراء في قطاع المحروقات ». وأضافت أن سفير بريطانيا بالجزائر كلف مستشارته للشؤون الاجتماعية، بالنظر في ملف السيدة مريم مهدي بعد حصوله على ملف كامل حول ملابسات الطرد التعسفي والحالة الصحية لمريم مهدي.
والغريب في الأمر، تقول رئيسة لجنة المرأة بالسناباب، أن تصريح وزير العمل والتشغيل والضمان الاجتماعي، الطيب لوح، السابق، يؤكد بأن تدخل مصالحه في القضية يتطلب لجوء مريم مهدي إلى مفتشية العمل، وهو ما يجهله الوزير حسب مغراوي كون هذه المصالح على المستوى الجهوي سجلت جلستين خاصتين بها، مما يعني أن الوزير لم يطلع على تفاصيل الملف.
وفي ذات السياق، قالت مغراوي إن اللجنة المساندة لملف السيدة مهدي ستضرب بقوة في حال وفاة هذه الأخيرة، مشيرة إلى أنها ستلجأ إلى هيئات دولية حقوقية وقضائية لاسترجاع حق السيدة مريم مهدي رفقة 280 ملفا متواجدا بمكتب مفتشية العمل حاليا، معظمهم يعملون بشركات أجنبية في قطاع المحروقات بالصحراء.
وبالمقابل، قال نائب عن الأرسيدي عضو اللجنة المساندة لمريم مهدي « إن السلطة ليس لها الجرأة في محاربة مثل هذه القضايا »، مرجعا ذلك إلى وجود « لوبيات » تستغل الوضع في تفعيل أزمة الشغل بالجزائر.
كما صنّف هذا الأخير ملف السيدة مريم مهدي من الأولويات، مستنكرا صمت السلطات الجزائرية عن قضية امرأة توّد استرجاع حقها وحق كل العمال الجزائريين العاملين في الشركات الأجنبية، رافضة بذلك العبودية والاستغلال.
منير. ر


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