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Les chrétiens prosélytes et le mythe de l'Etat Hébreu
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 10 - 01 - 2010

Depuis les Accords de Camp David qui ont regroupé en septembre 1978 Anouar El Sadate, Yasser Arafat et Menahem Begin en présence du président évangéliste américain Jimmy Carter, le nombre de chrétiens prosélytes s'est accru de façon spectaculaire à travers le monde. Financé par l'organisation Christ for the Nations, le mouvement fondamentaliste de la Christian's Brothers s'est amplifié au cours de ces trente dernières années de manière ahurissante au Maghreb. Lancé par le pasteur américain à la fin des années 70, la Christian's Brothers compte aujourd'hui pas moins de 15000 adeptes à travers l'Algérie. 15000 adeptes qui refusent obstinément de s'identifier à l'Eglise Catholique qui pourtant compte plus de vingt siècles de relations avec le Maghreb. En dépit de ces relations qui remontent à l'époque de Saint Augustin, le nombre de chrétiens catholiques ne dépasse guère les 500 fidèles en Algérie.
Se disant d'obédience pacifique, au service de la paix et de l'amour, le mouvement des frères chrétiens, s'est implanté en moins de deux ans à travers toutes les régions d'Algérie. Le recrutement à partir de l'Eglise « la bonne nouvelle » située au boulevard Med V , se faisait en milieux universitaire et lycéen, avec cependant une petite préférence pour les filles. A l'intérieur, on chante les psaumes et on lit avec ardeur l'Apocalypse, non pas comme un événement qui remonte à loin dans l'histoire, mais comme une actualité ou les chrétiens sont sommés de rétablir l'ordre à travers l'univers par le soutien à l'Etat D'Israël, avant que les trompettes de la fin du monde sonnent. Enfin une atmosphère de secte qui vire à l'extrémisme politique.
Dés 1980, les services secrets algériens avaient vent de l'existence de la secte de la Christian's Brothers dont les chefs et les adeptes n'avaient rien de commun avec ses chrétiens catholiques qui ont apporté leur soutien et leur solidarité à la cause indépendantiste du peuple algérien contre l'occupant français. Mais confronté au volcan des revendications démocratique, identitaire et politique d'avril 1980, l'Etat algérien a préféré instrumentaliser le dossier des minorités religieuses. Le but de cette manœuvre est de faire compromettre les bastions de la revendication démocratique et de montrer au reste du peuple algérien le caractère séparatiste et criminel de la Kabylie. Cependant les choses ne se sont pas déroulées comme le souhaitaient les dirigeants algériens. Même en trahissant ses devoirs et le serment de novembre 1954, le régime militaire en place n'était pas au bout de ses peines : contre toute attente, c'est au Sud (Biskra et les régions voisines du grand Sahel), à l'Ouest et à un degré moindre à Constantine, Oum El Baouaghi et Blida que fleurirent les grands foyers d'évangilisation. Compte tenu de ces résultats, la DSI( direction de la sécurité de l'intérieur), chargée d'enquêter sur les minorités religieuses et les sectes, mit un terme aux activités du pasteur américain Bill Call, en le renvoyant vers son pays d'origine en 1983.
Les juifs ou les dindons de la farce.
Contrairement a ce que pensent nombre de gens, le sionisme n'est pas exclusivement un mouvement politique juif dont l'objectif est de restaurer l'Etat Hébreu. Le sionisme est d'abord un courant politique religieux qui fonde sa vision du monde sur l'interprétation millénariste des prophéties bibliques, notamment celle de la création d'un Etat Hébreu et de sa conversion au christianisme. Pour beaucoup d'américains à leur tête les présidents Bush, Carter, Reagan et d'autres avant eux, la création d'un Etat d'Israël et sa conversion au christianisme, est la condition nécessaire au triomphe des forces du bien contre celles du mal et des ténèbres lors du combat apocalyptique d'Armageddon. C'est dans cet esprit millénariste que furent lancées dés les années soixante de nombreuses associations évangélistes à travers le monde, en vue de faire la promotion du mythe de l'exil du peuple juif et de retour à la terre promise.
Or, selon de nombreux universitaires juifs(anthropologues, archéologues, ethnologues, sociologues, historiens et journalistes)-qui ont cassé le tabou national- la thèse selon laquelle les juifs doivent retourner d'exil vers la terre promise, n'est inscrite dans aucun texte sacré du judaïsme. A la question comment donc un si grand nombre de juifs est dispersé à travers le monde, le professeur d'histoire européenne à l'université de Tel Aviv, Shlomo Sand, donne cette réponse dans son dernier ouvrage « Comment le peuple juif fut inventé » : « l'exil n'a jamais existé. En fait, les juifs en Palestine étaient en leur écrasante majorité des paysans et tous les éléments de preuve indiquent qu'ils sont restés sur leurs terres(…). Les juifs d'aujourd'hui n'ont pas de lien historique à la terre nommée Israël et la seule solution politique au conflit avec les palestiniens est l'abolition de l'Etat juif ». Et d'ajouter : « Les chretiens veulent que les descendants de juifs croient que leurs ancêtres avaient été exilés par une punition divine(…).Durant les siècles qui ont précédé et suivi l'ère chrétienne, le judaïsme était une religion prosélyte, tentant à tout prix de convertir. Les juifs se sont rendus dans d'autres régions, cherchant à convertir, en particulier au Yémen, parmi les tribus berbères de l'Afrique du Nord. Des siècles plus tard, en Europe Centrale et Orientale ».


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