Haddad ! Un parcours ... ...100 fautes !! Et c'est là que tu te rends compte que la justice n'est pas libre. Oui ! Je ne crains pas de le dire et de l'écrire, la justice italienne n'est pas autonome, encore moins indépendante ! La preuve ? Eh bien, elle est là la preuve : le tribunal de Milan relance l'affaire Khelil, Bedjaoui, consorts et consortiums compris ! C'est franchement intolérable de voir comment les magistrats italiens sont ainsi, publiquement, au vu et au su de tout le monde, à la botte de leur conscience même pas tourmentée d'hommes de loi. C'est écœurant, franchement écœurant de constater que l'abnégation professionnelle guide chacun de leurs actes, de jour, comme de nuit. C'est révulsant de noter que leurs téléphones servent à exiger d'entendre des personnes dans des dossiers lourds sans avoir besoin de passer par la chancellerie, ou pis, par le Premier ministre ou le président du Conseil, ou par un quelconque «call-center», centre d'appels. Et là, scandalisé que ça puisse se passer comme ça dans cette partie bottée de la planète, pris d'un irrésistible sentiment de solidarité agissante envers les Italiens, tu te poses la question que tout être sensible se doit de poser : jusqu'à quand ce peuple frère devra ainsi supporter une justice indépendante ? Combien de temps encore l'Italie restera tributaire de juges probes et n'agissant pas sur recommandations téléphonées ? Je n'ai pas de réponse à cette interrogation angoissante. Je bénis juste cette chance inouïe que nous avons de vivre dans notre belle Principauté, contrée mythique où la justice n'est pas malmenée comme elle l'est en Italie. Forza Dézédie ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
