Le tribunal criminel de Saïda a statué, dimanche dernier, sur une affaire d'attentat à la pudeur, dans laquelle sont impliqués deux repris de justice, S.H. et son complice M.M.A. (ce dernier demeure en fuite). Cette affaire, qui remonte à la nuit du 16 août 2017, a commencé par la visite de S. H. chez sa maîtresse en compagnie de son ami. Cette dernière absente, celui-ci tentera d'abuser de sa fille mineure. Prise de panique, elle alerta le voisinage par les cris. Les deux malfrats, en quittant les lieux, s'emparèrent d'une somme de 7 000 DA et de bijoux (boucles d'oreille et une chaîne). Mais à la barre, S. H. nia les faits qui lui sont reprochés, affirmant qu'il est victime d'une machination montée de toutes pièces par sa maîtresse, que ce dernier a quittée pour se marier avec une autre femme, par contre, sa maîtresse déclara que S. H. était son amant et que ce dernier a tenté d'abuser de sa fille avec l'aide de son complice. Quand à la fille victime, elle raconta avec force détails tout le scénario vécu durant cette nuit qu'elle considère comme une nuit d'horreur, si ce n'était l'alerte donnée au voisinage. L'avocat général a requis une peine de 20 ans de réclusion criminelle et un million de DA d'amende, vu la gravité et l'ampleur des faits, agression sexuelle et tentative de viol sur mineure. Alors que l'avocate de la défense prouvera l'innocence de son mandant, tout en déclarant que la plaignante a agi par vengeance, pour faire payer à son amant les frais de sa séparation. Après délibérations, S. H. a été relaxé pour l'affaire de l'attentat à la pudeur sur mineure, mais il a écopé de 18 mois de prison ferme pour délit de vol. B. Henine