Après un break d'une journée, les candidats aux épreuves du baccalauréat ont repris hier le chemin des centres d'examen. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Ils avaient hier rendez-vous avec la redoutée épreuve de philosophie en matinée et de français en après-midi. Les avis ont divergé quant à la première épreuve. Si pour certains, elle était insurmontable, d'autres l'ont, au contraire, trouvée abordable. Hier, les premiers cas de fraude avérée ont été constatés notamment dans la wilaya de Ghardaïa. La Direction de l'éducation de la wilaya a fait savoir que quatre candidats ont été surpris en flagrant délit de tentatives de triche. Trois candidats scolarisés et un autre libre ont essayé d'utiliser leurs portables. Ils ont été démasqués par des surveillants vigilants. Comme le prévoit la loi, ils risquent une interdiction de passer l'examen pendant trois ou cinq années. La ministre de l'Education avait averti qu'aucune tolérance n'était permise avec les candidats qui se laissent tenter par la triche. C'est d'ailleurs pour contrer ces tentatives qu'une batterie de mesures a été mise en branle dès le premier jour des épreuves. Le ministère de la Poste, des Technologies de l'information et la communication et du Numérique a tout simplement procédé à des coupures d'internet à chaque début d'épreuve pour éviter que le scénario des années précédentes ne se répète et que les sujets ne soient publiés systématiquement sur le net après leur distribution à l'intérieur des centres d'examen. Une mesure qui porte ses fruits puisque à deux jours de la fin des épreuves, la sérénité est toujours de mise. N. I.