Les retraités, radiés et autres invalides de l'ANP ont été empêchés de marcher à Tizi-Ouzou, dans la journée de jeudi dernier. Un important dispositif des services de sécurité a été déployé à l'intérieur comme à la périphérie de la ville de Tizi-Ouzou afin d'empêcher ces ex-militaires de rallier la ville où des brigades mobiles de la police anti-émeutes ont été mobilisées pour parer à toute éventualité. Des barrages filtrants de la gendarmerie nationale ont été positionnés, à divers endroits, de la RN12, ont témoigné des automobilistes ralliant la ville de Tizi-Ouzou à partir d'Alger, à l'ouest ou à partir d'Azazga, à l'est. Les autorités ont réédité le même scénario de la veille qui consistait à interdire à ces ex-militaires de rallier Alger, à partir de Bouira, Boumerdès ou à partir d'autres accès menant vers la capitale. Ce n'est pas la première fois que ces ex-personnels qui étaient auparavant mobilisés sous les drapeaux ont tenté d'initier des actions de protestation, à l'appel de la Coordination nationale des retraités, radiés et des invalides de l'ANP. Mais leur tentative s'est, à chaque fois, heurtée à une présence importante des forces de l'ordre qui ont bloqué tous les accès menant à la capitale. Ces actions de rue ont été initiées afin de soutenir des revendications d'ordre social. Ils revendiquent, entre autres, «une reconnaissance officielle, la révision de leur pension de retraite, des indemnités, une pension mensuelle proportionnelle au motif de leur mobilisation, une prise en charge sociale et médicale, la régularisation de leur situation vis-à-vis de la sécurité sociale, l'accès à l'emploi, des licences de taxi, une meilleure prise en charge médicale des blessés». S. A. M.
