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LETTRE DE PROVINCE
Isra�l : �tat voyou et fourrier de l�islamisme Par Boubakeur Hamidechi [email protected]
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 06 - 2010

Les opinions occidentales sont-elles en train de changer leur regard sur la question du Moyen- Orient en admettant, enfin, qu�Isra�l porte seul la responsabilit� de ce que, eux-m�mes, qualifient de point n�vralgique o� se joue depuis 60 ann�es la paix dans le monde et son corollaire le concept d�un droit international ? Les r�centes p�rip�ties de la flottille humanitaire, attaqu�e dans les eaux internationales par Tsahal, ont certes suscit� quelques �motions et commentaires d�nonciateurs mais est-ce suffisant pour croire que cette derni�re agression serait celle de trop ?
Et qu�elle pourrait m�me constituer un �tournant d�cisif� � partir duquel �rien ne sera plus comme avant� s�agissant de la bienveillance coupable des puissances qui eurent un r�le historique dans la balkanisation de la r�gion. La perspective d�une pareille mutation est hasardeuse en d�pit de l�affichage m�diatique des grandes capitales de l�Occident qui feignent, en la circonstance, se d�marquer des strat�gies outranci�res de l�Etat h�breu. Leurs d�nonciations sont de pure forme et seront vite oubli�es d�s que retombera la vague des manifestations de rue dans l�espace arabo-islamique. Gr�ce au lobbying sioniste, puissamment actif, aussi bien en France qu�aux �tats-Unis, Isra�l ne sera pas de sit�t mis au ban des nations et encore moins contraint de s�asseoir au� banc des accus�s. Il est le seul Etat au monde � �tre consid�r� en ��tat de l�gitime d�fense permanente� quand d�autres sont, selon les besoins, point�s comme des �Etats voyous�. C�est par cons�quent la nature m�me de cette distinction discriminante qui est � l�origine d�une impunit� insupportable. Une sorte de viatique qui lui fut accord� d�s sa cr�ation (1948), lui permettant d�agir � sa guise et de redessiner ses fronti�res selon ses besoins sans jamais se r�f�rer au droit international. Or, nous avons, avec Isra�l, l�exemple m�me de l�Etat voyou sauf que celui-ci constitue l��trange exception d�rogatoire dont s�accommode sans �tat d��me l��thique dite �onusienne� � travers sa gendarmerie plan�taire qu�est le Conseil de s�curit�. Or, c�est pr�cis�ment � la suite des pressions de ce dernier, de ses injonctions et de la brutalit� de ses sanctions que les acteurs arabes de la r�gion ont c�d� � la logique du fameux �r�alisme� de la voie de la paix et de la cohabitation. Rapidement, ils s�aper�urent que cette pression �tait non seulement � g�om�trie variable, selon que l�on �tait arabe ou isra�lien, mais plus encore unilat�ralement destin�e � eux. En un peu plus de trente ans (1977) le �regard� arabe a notoirement chang� � l��gard d�Isra�l quand, tout au long de ces trois d�cennies, le caract�re belliqueux et m�prisant de l�Etat h�breu s�est aggrav�. L�Occident, toujours sous influence des lobbies sionistes, n�a jamais voulu voir dans le changement d�attitude des Arabes une opportunit� pour orienter leur pression sur cet Isra�l tout � fait r�fractaire � l�id�e de projet d�insertion dans la r�gion. Deux tournants d�cisifs que le tutorat d�Isra�l ne sut pas capitaliser au profit d�une v�ritable paix �quitable. C'est-�-dire deux rendez-vous majeurs qui firent deux victimes notoires : Sadate et Arafat. Au sujet de ces deux pr�curseurs, qui � leur �poque furent qualifi�s d�aventuriers, la tentation est de nos jours justifi�e de mettre en parall�le le geste inou� de l��gyptien qui, en novembre 1977, prit sur sa dignit� le risque de se rendre en Isra�l et l��lectrochoc psychologique provoqu� par Arafat en 1993 en reconnaissant officiellement le vis-�-vis h�breu. M�me si les deux d�marches �taient � tous points de vue dissemblables tant par leur contexte que par le processus de maturation, il reste n�anmoins que leurs charges �motionnelles dans l�imaginaire arabe furent identiques. De Sadate � Arafat, les masses arabes ont fini par apprivoiser l�id�e que la paix �tait possible sans qu�il y ait de d�cret victorieux ni de capitulation infamante. C�est que ce �regard� arabe, manipul� par un demi-si�cle de lourde propagande, n��tait pas habitu�, avant ces chocs psychologiques, � appr�hender les situations autrement. En somme, l�on ne sort pas indemne tout � fait d�un tel handicap. Les juifs d�Isra�l, soumis au m�me rouleau compresseur de la mystique de la terre promise, en furent � leur tour troubl�s dans leurs certitudes. Gr�ce aux deux initiatives, l�id�ologie sioniste �tait prise � revers. Dans cet Orient o� le casus belli a toujours fonctionn� sur des leviers �motionnels (�la conscience malheureuse � cultiv�e par le sionisme et la �conscience de l�humiliation� int�rioris�e par les Arabes), deux coups de grisou vinrent balayer ces doxa fondatrices afin de faire place au r�alisme et � la lucidit�. Etonnamment, ils furent l��uvre des Arabes alors que les H�breux d�Isra�l et la diaspora, puissante dans les m�dias occidentaux, mettaient en doute cette �bonne volont� b�douine� (sic) et plus encore la rationalit� du discours de l��gyptien Sadate, et plus tard, la signature du terroriste Arafat. Gr�ce � la tyrannie m�diatique qui censure la moindre critique, Isra�l cultive son vieux �complexe de Massada� pour faire croire qu�il est un Etat assi�g� de toutes parts. Et les exemples ne manquent pas de ces intellectuels en France qui, apr�s certains massacres de Tsahal, se sont surpris � d�fendre cette arm�e au nom de leur propre morale en �crivant ceci : ��mais enfin vous n�allez pas m�obliger � crier �vive Isra�l ?��. De m�me que d�autres avaient ironis� sur le discours de Sadate � la Knesset en 1977 en concluant leur commentaire par la boutade suivante : �Encore un effort, Monsieur le Pr�sident, et vous serez alors re�u cinq sur cinq.� Or, en la mati�re ce qu�avait dit le successeur de Nasser relevait � son �poque de l�h�ro�sme. -�� J�ai choisi de rompre avec tous les pr�c�dents et toutes les traditions des pays en guerre en d�pit du fait que l�occupation des territoires arabes se poursuit�, d�clara-t-il. Et d�ajouter : �Nous avions continu� � refuser de vous rencontrer. Nous avons eu coutume de vous d�crire comme le �soidisant� Isra�l�. Une si lointaine et si limpide reconnaissance a-t-elle jamais suffi � cet Etat, au-dessus de toutes les lois, d�admettre l�ordre du monde, le droit des autres et de s�y conformer � son tour ? Pas du tout, car par sa nature il ne peut survivre que par le conflit et ne peut se �moraliser� que par la force de la paix. Encore faudra-t-il que l�Occident parvienne � contr�ler la surench�re des lobbies en question et qu�Isra�l devienne un �tat critiquable comme le sont tous les autres. Tant que son sujet demeurera tabou et qu�il continuera � fonctionner par le chantage au nom de la culpabilit� historique dans le crime nazi de l�Occident, Isra�l focalisera le d�sordre et alimentera l�expansion des ressentiments religieux que l�on sait. En un mot, il est le fourrier de l�islamisme politique et le g�niteur putatif de ce Hamas de Ghaza � qui il impose un blocus inhumain. Telle est la complexit� de cet Etat amoral.

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