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Le réquisitoire du FFS
TIZI OUZOU
Publié dans Le Soir d'Algérie le 30 - 09 - 2018

A partir de Tizi Ouzou où ils ont animé un meeting, à l'occasion de la célébration du 55e anniversaire de la fondation du FFS, Mohamed Djilani et Ali Laskri ont convoqué l'histoire, le jour de la proclamation de la naissance du FFS, sur le lieu même où, il y a 55 ans jour pour jour, Hocine Aït Ahmed, Mourad Oussedik, et Mohand Oulhadj organisaient un meeting pour annoncer la naissance du Front des forces socialistes.
Un parti «né pour faire face au coup de force constitutionnel qui a consacré la nature dictatoriale du régime algérien, qui n'a pas dérogé depuis l'indépendance à ses pratiques : l'autoritarisme, la répression, la corruption et l'usage de tous les moyens pour détourner la volonté populaire », rappellera le premier secrétaire du FFS qui réitérera la détermination du FFS à «poursuivre sa lutte politique et pacifique , pour dépasser le statu quo politique devenu intenable, ajoutant que plus d'un demi-siècle après la libération du pays, les libertés individuelles et collectives sont bafouées, la cohésion sociale disloquée, l'unité nationale menacée, le système de gouvernance est dépassé, et conséquence de la trahison du serment de Novembre et de la plate-forme de la Soummam, l'Etat de droit est non consacré », assénera Hadj Djilani qui fustige la fermeture du pouvoir à tout dialogue avec le peuple et la société, préférant, selon lui «les simulacres de dialogues ou de négociations sur les questions nationales regroupent toujours les mêmes acteurs, à savoir le pouvoir et ceux qui lui font allégeance ». A contrario, pour Hadj Djilani, le FFS n'a pas été avare d'offres politiques et de dialogue pour dépasser les multiples impasses que ne cesse de traverser le pays. Il rappellera, à ce propos, «l'accord de 1965, la rencontre de Londres en 1985, le contrat de Rome en 1995, le mémorandum aux généraux et au chef de l'Etat en 2001 et le projet de reconstruction du consensus national en 2013.» Des propositions qui ne semblent pas agréer le pouvoir, selon le premier secrétaire du FFS qui se dit convaincu «que le changement ne peut venir du système, ce dernier constitue un facteur bloquant des initiatives politiques, pacifiques et démocratiques». Sur le plan économique, la situation de blocage est manifeste, constatera le responsable du FFS, déplorant une situation complexe, caractérisée par un manque de traçabilité, par l'informel, le sous-développement du système des impôts, la gestion inconsciente des affaires économiques. Tout cela confirme un déficit managérial et un manque de projection de l'investissement public. Les positions financières internes et externes sont entièrement dégradées, la capacité économique et financière du pays est très faible, surtout après l'épuisement du fonds de régulation des recettes. Hadj Djilani ne manquera pas, dans ce sillage, de fustiger «une politique libérale (qui) consacre la régression, l'injustice, le non-droit.» Le pire est à venir, selon l'orateur qui «l'alternative socioéconomique ne viendra pas d'une succession de lois de finances conjoncturelles qui ne sont pas inscrites à moyen et long terme, ni de la persistance de la dépendance du prix des hydrocarbures sur le marché international». Intervenant à son tour, le coordinateur de l'instance présidentielle du FFS, Ali Laskri, dresse un bilan sévère de la situation socio-politique du pays, estime que les élections présidentielles de 2019 sont loin de constituer une solution à la crise. Il se dit convaincu que notre pays vit une crise de système et la solution ne viendra pas d'une élection en l'absence d'un Etat de droit» Ce qui s'apparente à de l'entêtement de la part du pouvoir fait craindre le pire à Ali Laskri. «L'erreur du pouvoir est de trop, c'est que la solution d'un mandat à vie réveillera le volcan dormant dans un sursaut de dignité du peuple algérien». Nonobstant le constat amer qu'il a dressé, le premier secrétaire du FFS finira son discours prononcé devant plusieurs dizaines de militants et sympathisants du parti, par une note d'espoir. Il prendra date : «Le système d'oppression finira. La naissance de la deuxième République algérienne sera. Nous nous donnons la route, nous nous donnons le temps.»
S. A. M.


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