Les villageois de Blaïd dans la commune d'Oued-Djemaâ se plaignent de l'absence d'une salle de soins au niveau de leur hameau. Le manque d'infrastructures sanitaires dans la commune rend le quotidien des citoyens, déjà fragilisés, très difficile. Pour une simple injection ou un autre acte paramédical, ces citoyens, surtout les plus âgés, doivent se déplacer vers l'unique unité de soins d'El-Hassi, distante de plus de huit kilomètres. Pourtant, un terrain pour abriter cette infrastructure sanitaire existe. Un habitant de ladite région fulminera : «Nous souffrons vraiment de l'absence d'une salle de soins ; nous sommes contraints de faire à chaque fois un long parcours pour de simples pansements.» Par ailleurs, les habitants du village de Chehaïdia, dans la même commune, ont à maintes reprises réclamé la construction d'une salle de soins, afin d'éviter le déplacement à la polyclinique du chef-lieu. Les citoyens sont durement pénalisés, notamment les malades chroniques. Les responsables locaux sont appelés à se pencher sur cette situation en édifiant des unités de soins ou en faisant des édifices abandonnés des centres de santé de proximité. A. Rahmane