La deuxième session de dialogue de haut niveau entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) s'est tenue hier à Alger. Au menu de cette session, co-présidée par le ministre des Affaires étrangères (MAE), Abdelkader Messahel, et la haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Federica Mogherini, la sécurité régionale et la lutte contre le terrorisme. Elle s'inscrit, selon une dépêche de l'agence officielle APS, dans le cadre de «la poursuite de la collaboration et du dialogue régulier entre l'Algérie et l'UE sur les thèmes identifiés lors de la première session, à savoir : la sécurité régionale, la lutte contre le terrorisme et la déradicalisation, y compris dans l'optique de la mise en œuvre des priorités de partenariat conclus entre l'UE et l'Algérie en mars 2017». Il s'agit, pour reprendre les propos de la chef de la diplomatie européenne tenus à Bruxelles lors de la première session, de «matérialiser pleinement le potentiel de la coopération sécuritaire avec l'Algérie qui est un partenaire régional majeur de l'UE». Une coopération pour laquelle l'Algérie, par le biais du ministre des Affaires étrangères, a exprimé sa disponibilité : «L'Algérie est prête à aider et à partager avec l'UE son expérience dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent.» Ces déclarations des politiques ont été suivies d'échanges entre fonctionnaires afin d'explorer les opportunités à même de développer cette coopération souhaitée en vue de mutualiser les efforts de stabilisation de la région. La relation entre l'Algérie, faut-il le rappeler, est régie par l'accord d'association entré en vigueur en 2005 et la visite de Mogherini est l'occasion pour les deux parties d'examiner les perspectives des relations bilatérales dont les défis communs ne se limitent pas au terrorisme dans le Sahel mais, porte surtout sur le développement dans la région. L. H.
