La maison de la culture Ahmed-Chami a abrité, hier, une journée d'étude sur le système de la pension de retraite. Organisée et animée par les cadres de la Caisse nationale des retraites (CNR), agence de la wilaya de Naâma, cette journée de formation et d'information a été l'occasion pour beaucoup de retraités et de futurs retraités ainsi que les patrons et gestionnaires des entreprises, entre autres, les comptables, les DRH (ressources humaines), les juristes, qui ont pris part à cette rencontre, de connaître les modalités réglementaires et de calcul d'accès à la retraite. Dans ce contexte, il a été expliqué et débattu, la loi 16-15 du 31 décembre 2016, modifiant et complétant la loi 83-12 relative à la retraite. Pour rappel, la loi 16-15 avait été adoptée, à la majorité écrasante, par les deux Chambres du Parlement (APN le 30 novembre 2016 et Sénat le 21 décembre 2016), annulant en contrepartie la retraite anticipée et dans certains cas la promotionnelle. Le texte de loi, dans son article 6, stipule que « le travailleur prétendant au bénéfice de la pension de retraite doit obligatoirement réunir les deux conditions suivantes» : «être âgé de 60 ans au moins, alors que pour la femme travailleuse, cette dernière peut être admise à sa demande, à la retraite à partir de l'âge de 55 ans révolus, et avoir travaillé pendant 15 ans, au moins.» Comme il est défini que le travailleur ou la travailleuse doit avoir accompli un travail effectif dont la durée doit être, au moins, égale à 7,5 ans, avec versement des cotisations à la Caisse de sécurité sociale. Cependant, l'admission à la retraite dans certains cas intervient à la demande exclusive du travailleur salarié. Dans les débats, beaucoup d'intervenants, notamment les candidats à la retraite regrettent l'abrogation du décret portant institution de la retraite anticipée. B. Henine
