Le CHT Oran a réussi un exploit de taille en accédant en Nationale 1 de handball chez les messieurs après sa victoire en match de barrage face au Wifak de Tissemsilt (30-28). Fondé en 2014, le CHT Oran a bien gagné des échelons en un laps de temps très court, réussissant à l'occasion sa quatrième accession de suite, des paliers inférieurs jusqu'à l'antichambre de l'élite. Face au champion de la Ligue régionale de Saïda, le club oranais a éprouvé d'énormes difficultés lors de la rencontre jouée samedi à la salle d'Aïn-Bénian (Alger) pour venir à bout de son adversaire du jour sur le score de 30-28. «Ça n'a pas été facile de bien s'en sortir car nous avons fait face à une coriace formation qui nous a causé beaucoup de problèmes. Cela dit, le plus important, c'est d'avoir atteint notre objectif et cueilli aussi les fruits d'un dur labeur, surtout après avoir réussi à dominer de la tête et des épaules notre championnat de la Ligue régionale d'Oran», s'est réjoui le président du CHT Oran, Sid-Ahmed Djendara, dans une déclaration à l'APS. Désormais, la ville d'Oran sera représentée par deux équipes en Nationale 1, lors de la saison à venir. Le CHTO rejoint en effet le MC Oran dans le deuxième palier après que les Mouloudéens ont échoué à revenir en Excellence, une année de leur relégation. Concernant les ambitions de ce club, qui dispose uniquement de la section handball, en Nationale 1, son président se veut réaliste : «Nous allons faire en sorte d'assurer notre maintien dans cette division en attendant de viser l'Excellence dans un avenir proche», a-t-il dit. Cependant, la joie du CHTO n'était pas complète après l'échec de l'équipe des dames à valider son billet pour la Nationale 1, suite à sa défaite lors de la troisième rencontre entrant dans le cadre du tournoi play-off clôturé samedi à Baraki (Alger), face à son homologue de Biskra. «C'est vraiment dommage pour nos filles qui ont échoué lors de leur troisième match des play-offs après avoir gagné leurs deux premiers matchs dans la même compétition», a regretté le boss du club d'El Bahia, dont l'équipe a terminé à la deuxième place au classement final. «On attend toujours une décision finale de la part de la Fédération algérienne de handball concernant une éventuelle montée en Nationale 1 du deuxième au classement des play-offs également», a-t-il espéré.
NRF Constantine La formation comme gage de performance Détenteur du titre du championnat national de handball féminin de la catégorie juniors en 2016 et lauréat de plusieurs tournois internationaux dans la même catégorie, le Nadi Riyadi Fatayet Constantine (NRFC), qui évolue en division Excellence, mise sur la formation comme gage de performance. Politique du club depuis sa création en 2009, la formation constitue «une priorité pour pérenniser la série des bons résultats et une marque de fabrique du NRFC», affirme la présidente et entraîneur du club, Khadidja Feraguena. «Le NRFC est parmi les rares clubs de handball à Constantine qui forme depuis une dizaine d'années les joueuses de handball et participe chaque année aux différentes compétitions dans toutes les catégories», a assuré d'emblée la technicienne. Et d'ajouter : «La formation, assurée par plusieurs techniciens diplômés de l'Institut national de la formation supérieure des cadres de la jeunesse et des sports (INFS-CJS) a permis à notre club de construire une équipe solide et compétitive et de monter presque chaque saison sur le podium du championnat d'Algérie chez les seniors, se posant parmi les grandes équipes de handball féminin dans le pays, tout en assurant la transition entre les différentes générations.» Pour un des formateurs de l'équipe, Yazid Abdelaziz, «ce potentiel humain a contribué à la découverte et l'entretien de jeunes talents par le biais de la formation continue». «Nous nous focalisons, dans la formation des joueuses, sur la condition physique qui se prépare en salle de musculation chaque mardi, et ce, en vue d'obtenir des handballeuses performantes et endurantes», souligne-t-il, ajoutant que pour l'aspect technique, l'entraîneur y consacre trois séances d'entraînement par semaine. Il se réjouit que «grâce à la stratégie du club, l'effectif du NRFC a acquis un banc de remplaçants riche et des doublures dans chaque poste, notamment des joueuses qui ont joué plusieurs fois en équipe nationale, à l'image des seniors Aïcha Benaziz et Leïla Arroudj, mais aussi Samar Tirouche chez les U20 ainsi que Djihane Boulazrag et Melissa Boulahbib chez les U18». Pour l'internationale algérienne Leïla Arroudj, «les joueuses du NRF Constantine travaillent sérieusement et sont armées de volonté, d'esprit sportif et de discipline pour atteindre de hauts niveaux et honorer leur ville dans les compétitions locales ou internationales». En butte à des problèmes financiers Pour le directeur administratif et vice-président du club, Borhane Amirèche, l'avenir du handball à Constantine comme dans d'autres wilayas demeure tributaire «de la disponibilité des subventions et équipements professionnels». «Le NRF Constantine dispose d'un potentiel humain formidable aux capacités et performances excellentes, mais les moyens matériels et financiers sont indispensables pour entretenir ce potentiel», a-t-il dit. Et d'ajouter : «Ces trois dernières années, le NRF Constantine peine à atteindre les objectifs qu'il s'est fixé faute de moyens financiers, même si l'équipe des seniors a été difficilement éliminée, l'année dernière, par le GS Pétroliers en demi-finales de la Coupe d'Algérie.» Fière de ses joueuses juniors qui ne cessent de briller en remportant des tournois internationaux en Espagne et au Kenya notamment, l'entraîneur Feraguena affirme que cette saison, ses protégées sont «sur la bonne voie» pour un deuxième titre de championnes d'Algérie après celui de 2016. «Même si l'équipe a été privée du stage de préparation de début de saison, mes handballeuses ont de la volonté et le potentiel nécessaire pour la concrétisation de l'objectif tracé», a-t-elle conclu. Quant aux seniors, elles occupent la 4e place du classement du championnat avec 18 points et ont perdu tout espoir de terminer sur le podium à une journée de la fin, distancées par l'US Akbou (3e, 22 pts) et les deux gros bras du handball féminin algérien, le GS Pétroliers (1er, 34 pts) et le HBC El-Biar (2e, 32 pts).
